Il faisait noir on ne voyait presque plus rien, je savais même pas ou j'étais parce que j'étais allée dans des directions aléatoires et il commençait à se faire tard.
Donc moi on me met des vents moi Elif-Nur on me met des vents j'suis qui moi? Dans un élan, le corps pleins d'adrénaline je tournais les talons pour faire -presque- face au capuché.
Moi: ehh du con t'es muet 1 semaine sur deux en fait?
pas de réponse
Moi: ouais c'est ça répond pas gros con
Oops Ladif arrivait devant moi et me regarda avec de gros yeux. Il me cracha la fumée de son joint au visage. Bien joué Elif maintenant tu vas te faire frapper par un inconnu que t'as croisé deux fois en ayant voulu jouer l'héroïne.
Lui: En dehors de la tess c'est Nabil.
Je le regardai choqué, il s'appelait pas Ladif?
Lui: Et fait attention à comment tu parles, petite.
il se mit à rire, trop bizarre celui la, on dirait un putain de psychopathe.
Il se mit à me détailler.
Je portais un slim noir, des bottines de la même couleur et un pull rouge, basique.
Il fronça les sourcils et me demanda ce que je faisais la. Je sais pas pourquoi je me suis mis à lui sortir une grosse excuse, je ne voulais pas qu'il sache que j'etais avec Karim, qu'il avait l'air de connaitre.
Lui: J'te raccompagne
Moi: Non ça va aller merci
Lui: C'était pas une question
Je voulais juste me sauver il avait l'air perturbé
Lui: T'as pas confiance? Maintenant j'suis sage hein demande à Tarik
Je me demandais de quoi il parlait, Tarik? C'est qui celui la encore? Il est défoncé le pauvre homme fume trop.
Je me mis à le regarder dans les yeux, j'y voyais rien, absolument rien, bref je commençais à avoir froid et j'en avais marre
je fis demi-tour et me mis à marcher en essayant de retrouver mon chemin, suivie par Mr Ladiff-Nabil ou je-ne-sais-quoi.
Ayant finalement retrouvé la sortie, je lui fis un signe et me mis à courir vers chez moi, question d'habitude.
Je l'avais jamais vu de ma vie et maintenant je ne fais que de le croiser je comprend pas.
Quelques jours après, après une journée de cours, je me mis à me promener, comme à mon habitude, dans Paris. Mon téléphone sonna et Andréa me demanda ou j'étais, elle voulait marcher. On marcha jusqu'à Saint Michel, les quais de seine, j'aimais bien le calme qui y régnait en octobre, loin de l'ambiance d'été, des cris, des touristes et de la musique. Elle me racontait sa petite vie de fille unique, Andréa était une fille très mignonne, elle avait des cheveux blonds cendrés et des yeux noisettes, allant à la perfection avec son hale, du à de nombreuses heures passées dans les cabines uv du centre de bronzage de sa cousine Rachel.
Arrivée en bas de chez moi, je tombais nez à nez avec Karim, qui voulait savoir pourquoi je ne répondais plus à ses appels.
Moi: je suis navrée Karim, j'ai vraiment pas le temps, avec les cours tout ça... tu comprends?
Karim: nan pas trop mais bon dis le moi cash si tu veux pas qu'on continue à s'voir c'est pas grave igette
Moi: c'est pas ça mais...oui tu as raison, je t'apprécies beaucoup mais amicalement
Karim: aieee ça fait mal ça la chica tu viens de briser mon petit coeur dur hahaha, bon j'vais y aller on se capte tard-plus.
Moi: salut Karim souriais-je
_____
...:Alors RKM avec ta Bella?
Karim: ahh igo les biatch dans mon rétro y en a heeeein
Tarik: Mdrrr ferme la cousin tu galères à les attraper, j't'avais dis de venir avec moi à Bebeil la dernière fois, y avais quelques reins faciles à s'faire
Karim: mouais, et toi Ladiff ça dis quoi?
Je leva le regard à l'entente de mon surnom, j'étais ailleurs, comme à mon habitude j'avais rien suivis de la conversation, ça m'faisait de la peine pour mes potes qui galeraient avec moi, je le savais très bien que j'étais un casse couille rabat joie mais j'en avait plus rien à foutre, j'étais h24 déconnecté, dans mon monde et j'm'y plaisait plutôt bien.
Tarik: laisse le frère tu sais très bien à quoi il pense
Karim: me dis pas que tu penses à T...
Nabil: Azy j'me pète j'ai des trucs à faire
J'voulais pas en entendre plus, ça m'soulait déjà assez d'être comme ça, les mains dans les poches j'me suis mis à marcher, à penser à tout les frères partis, à ceux enfermés à Merogis, à ma vie d'avant, j'repense à un jour ou j'l'avais emmenée à Amsterdam, putain d'surprise, on a fait que d'fumer et s'mettre bien, comme c'était bon à l'ancienne...Azy j'arrête ça, j'm'en bas la race de cette meuf, c'est pas pour moi tout ça.
Tient en parlant de meuf j'aperçois la petite qui crie sur la meuf d'Ilyes devant le bat' C.
VOUS LISEZ
Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)
FanfictionJe lui ai souri, un sourire amer, alors que je m'apprêtais à fondre en larmes. Il m'a regardé avec son air interrogatoire comme à sa grande habitude, et je me suis levée sans un mot. Je lui ai tourné le dos et j'ai avancé en me rendant sourde de sa...