Je me mis à froncer les sourcils, c'est une blague?
« c'est qui? » répondis-je sérieusement
De +33.. « descend »
L'inconnu n'était pas décidé à dévoiler son identité et moi pas décidée à répondre. Et si c'était le fou de tout à l'heure? Non Elif calme toi comment est-ce qu'il aurait eu ton numéro?
Je me mis à regarder discrètement par la fenêtre. Il faisait déjà noir. Personne en vue...Putain de ville de tarés.
Je tira le rideau et repris place sur le sofa grisé en espérant ne pas mourir ce soir. je savais que je ne pourrais pas courir si il y avait un problème, du aux nombreuses parts de pizza englouties ce soir, ça m'apprendra à manger autant, t'es dégoûtante Elif.
...:On va y aller nous »
...:ELIF »
J'étais sur la lune
Moi: Hein? Oui??
Maman: Je disais qu'on y allait
J'allais me lever quand je me rappela du message que j'avais reçu plusieurs minutes auparavant, et si le fou m'attendais en bas?
Je me rasseya en vitesse et ma mère me fit les gros yeux.
Moi: Tata Malika j'ai promis à Moha de lui lire une histoire avant de partir
Le petit Moha leva les yeux de ses kaplas et afficha un immense sourire
Moha: Ouuuuui une hisouare Lili
Trop craquant cet enfant, ma mère acquiesça et je me rendis dans la chambre de Moha.
Je décida de lui lire une histoire piochée au hasard dans sa bibliothèque. Elle est plus remplie que celle d'Isaac qui a pourtant 17 ans, ça me fit rire.
Je me mis à lui conter l'histoire du Petit prince, non sans un pincement au coeur, c'était l'histoire préférée de mon père, qui me la lisait enfant.
Une fois endormi, je reposa un léger baiser sur le front de l'enfant avant de sortir de sa chambre.
Ma mère se mit à mettre ses chaussures. Je me mis à prier intérieurement pour que personne ne nous attende en bas.
Après de longues embrassades nous decendimes les escaliers de l'immeuble de Malika. J'avais l'impression d'être épiée. Quelqu'un courra vers nous..............le mari de Malika, ouf.
Malek: Vous avez oublié ça les filles!
Il nous tendis un sac pleins de patisseries, nous le remerciâmes chaleureusement et il attendit que nous demariont pour remonter chez lui.
C'est soulagée que je rentra chez moi ce soir la.
_______
Une semaine plus tard
Je contemplais le paysage verdoyant qui défilait à toute vitesse devant mes yeux.
La personne assise devant moi me frôla le pied et s'excuse immédiatement, je souris et mon regard se reporta automatiquement sur le paysage. Rien d'extraordinaire me direz-vous, des arbres, des champs.
Le TGV se stoppa après quelques heures de route et c'est non sans difficulté que je fis descendre ma valise rose bonbon de l'engin.
Je reconnu directement l'homme me souriant un peu plus loin sur le quai, il était venu me chercher.
...: Elif!!
J'étais vraiment heureuse de le voir, il n'avait pas changé et affichait un immense sourire contagieux. Il portait un t-shirt blanc qui mettait en valeur un bronzage parfait. Sa barbe était parfaitement taillée et il était plus beau que jamais
Moi: Tontoooon
Après une longue accolade, il entreprit d'attraper ma valise et nous nous dirigées vers sont véhicule, garé à la sortie de la gare.
Mon oncle avait grandit et habitait à Mennecy, dans le 91. Un jour il décida de quitter cette vie et d'aller s'installer dans le sud, il ne cessait de nous répéter qu'il était fait pour le soleil, et que la banlieue le déprimais, tu m'étonnes quand t'habites dans le fin fond de l'Essonne...
On discuta un peu sur le chemin. Il m'apprit qu'il avait fait ses études à Corbeil, dans le 91, la ville de tata Malika.
J'arriva chez lui, il avait une immense maison, avec une piscine, qu'il partageait avec sa femme Salimata, une malienne, et leurs enfants.
J'allais bien profiter de ces quelques jours pour me ressourcer. J'enfilai sans plus attendre mon maillot de bain avant d'observer mon corps dans la glace, j'avais du poids à perdre mais bon l'enrobage passait assez sur moi, ça pourrait être pire. Je me mis un maximum d'idées positives en tête et fila en direction de la plage ou je resta quelques heures à faire trempette et à me prelacer sous le soleil tapant.
Je me changea et décida de sortir me ballader dans les rues animées de la ville, jetais avec la femme de mon oncle, la vie de sudiste me plaisait assez bien.
On se promena le long de la plage, et on s'arrêta à un restaurant assez cosy.
Elle me plaisait assez bien cette soirée, on discutait de tout, de rien, jusqu'à que ce beau moment soit gâché par quelqu'un.
Par lui.
Je venais de l'apercevoir au loin, sans sa capuche, sans ses imposantes lunettes de soleil, il rigolait avec des jeunes filles. Grandes, fines.
Je ne pu détourner le regard de cette scène, qu'est ce qu'il foutait?
Je m'excusa auprès de Salimata et alla voir ça de plus près. Je me rapprocha et une des filles me fixa.
...:Tu veux quoi toi?
Je la regarda étonnée
Moi: T'es qui toi pour parler comme ça?
...:Mais cousine on te connait pas tu viens gratter, on est occupés la donc tu prends ta photo et tu te barres
Moi: Fait attention à comment tu parles avec ta bouche on est pas potes
...:Vas-y casse toi cousine
Je lâcha un rire et regarda Nabil, qui ne disait rien, absolument rien. Il me regardait avec indifférence, à vrai dire il jouait sur son téléphone de manière nonchalante, sans prêter plus attention à la situation.
Moi: Et tu dis rien toi bien sur?
Il daigna enfin lever les yeux de son cellulaire pour me regarder avec étonnement et avec son plus beau sourire et un regard d'une froideur extrême il me lâcha:
On se connait pas, bouge de la
☀️Coucou j'espere que vous allez bien et que la fiction vous plait toujours autant n'hesitez pas à me laisser vos avis sur ce que je pourrai ameliorer ou si vous avez de petites idées.... merci à toutes(tous?), suite à 20 likes😊😘☀️
VOUS LISEZ
Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)
FanfictionJe lui ai souri, un sourire amer, alors que je m'apprêtais à fondre en larmes. Il m'a regardé avec son air interrogatoire comme à sa grande habitude, et je me suis levée sans un mot. Je lui ai tourné le dos et j'ai avancé en me rendant sourde de sa...