My game, my dress, my rules. Game on

3.6K 211 58
                                    

J'avais pas vu Ethan depuis plusieurs jours maintenant. J'avais besoin de le voir, j'avais enfin pris ma décision.

C'est en bas de chez lui que j'ai décidé de le rejoindre. Il m'a accueillie avec un grand sourire qui s'effaça quelques instant après. Nous ne pouvions pas continuer, je ne pouvais pas continuer. Il balbutia quelques mots et je l'embrassa une dernière fois sur la joue, en le remerciant, pour tout.

Ethan a été une bouffée d'air frais dans ma vie et je lui serai reconnaissante à vie. J'espère qu'il trouvera quelqu'un de bien, qui s'aura prendre soin de lui, mais cette personne ne sera pas moi. Malheureusement, la vie me réserve autre chose, c'est inévitable. Je le sais, je le sent, je ne fais que de tourner en rond, de revenir continuellement au point de départ.

Je démarre en regardant une dernière fois Ethan, perdu au bord de la route. J'accélère d'un coup, par reflexe, pour éviter de pleurer. Je déteste faire du mal, mais je n'ai pas le choix.

Mon téléphone sonne sur le siège passager. Un numéro non enregistré. Nabil.

Je le regarde vibrer. D'une main fébrile, je l'éteins.

Le chemin du retour me semble interminable. Je décide de rallumer mon téléphone à un feu rouge, un peu plus loin.

« Instagram: @isma213el: On se voit quand? »

Je souffle, putain quel relou. Les hommes tu leurs donnes un peu d'importance, tu leur répond deux trois fois et t'es dans la merde, ils te lâchent plus.

J'entre dans la résidence de Kenza et Tarik et mes yeux quadrillent le parking à la recherche d'une place libre.

——————

J'étais en train de regarder Kenza se déhancher devant la télé, dans une robe moulante, courte et dorée, tout ce que j'aime.

Ses courbes hypnotisantes se secouaient en rythme sous mon regard affamé.

Elle se stoppa net et s'asseya sur ma cuisse gauche. Mes bras serrèrent instinctivement ses hanches arrondies et elle se mit à chuchoter dans mon oreille, ce qui me fallu d'écarquiller les yeux à de nombreuses reprises. Je me lève pris de passion et de fougue et la porte jusqu'à notre chambre ou elle se laisse tomber sur le grand lit. Elle glousse et je me place sur elle, la dévorant du regard.

J'allais passer à l'étape suivante quand la porte sonna.

Kenza: J'Y VAIS!

Elle se leva en trombe du lit et d'un réflexe je lui attrapa le poignet, un sourire en coin, la fixant.

Moi: Tu comptes aller ouvrir comme ça toi?

Elle me sourit et se re laissa tomber sur notre lit.

Je me dirigea vers la porte d'entrée, voir qui avait pu oser nous déranger.

« Elif »

J'entrouvre délicatement la porte, pas vraiment décidé à la laisser entrer.

Moi: Ah Elif, ça va?

Elle me regarde bizarrement

Elif: Elle est la Kenza?

Je réfléchis deux secondes et essaye de répondre, le plus naturellement possible.

Moi: Hmm non, sortie.

Elle essaya de regarder derrière mon épaule mais ne voyant rien allait partir mais se retourna brusquement quand Kenza cria à travers la chambre « TARIK TU VIENS? »

Elle me sourit en coin et me poussa pour s'introduire dans mon appartement.

Elif: Tu m'excusera, KENZAAAAAAAAAAAAA

Kenza: T'es relou Elif on allait faire tu sais quoi la- elle chuchote

Je passe mes mains sur mon visage, ma femme n'a honte de rien.

Elif sourit tout à coup à pleines dents et sort un sachet de son sac qu'elle se met à frénétiquement agiter sous les yeux de Kenza.

Elif: J'ai des beignets!

Ni une ni deux, les filles sont posées sur le canapé à ragoter. Je décide de sortir prendre l'air, après la feinte que je viens de me prendre je préfère. Je les salue et m'en vais.

__________________

Moi: Désolé de vous avoir dérangé, vous alliez mougou?

Kenza manque de s'étouffer de rire, la bouche pleine de beignet.

C'est une habitude chez Kenza. Quand elle mange, elle met tout dans sa bouche. Impossible pour elle d'ingurgiter la nourriture bouchée par bouchée.

Kenza: Pas grave, alors raconte moi pour Nabil.

Je décide de lui raconter l'épisode du centre commerciale. Elle m'écoute ébahie.

Moi: J'en ai marre Kenz

Elle me fixe avec de grands yeux

Kenza: De?

Moi: De me laisser faire, c'est terminé, il s'est bien foutu de ma gueule lui, à moi de me foutre de la sienne.

Kenza gigote sur son canapé, toute excitée, elle frappe frénétiquement dans un pauvre coussin en s'agitant.

Kenza: ENFIN UN PEU D'ACTION, DE LA BAGARRE

J'attrape mon iPhone

« De: ELIF A: Nabil; J'ai envie de toi »

💞COUCOU les filles vraiment desolee entre mes problemes de wifi et mon debit reduit je m'en sortait pluuus et j'arrivai pas à vous mettre de suite. elif commence à se reveiller (ENFIIIN) doucement mais surement, dites moi si certains passages de ce chapitre vous ont choqués (je sais à quel point certaines sont « prudes »😉) si c'est le cas j'irai pas plus loin. Dites moi comment vous voyez la suite en commentaire😘 suite à 70 likes, passez une bonne soireeeeeeee💞

Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant