Addicted to my sin

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Quand il est partit, j'ai sentis, pour la première fois, ce que ça faisait de se noyer alors qu'on est même pas dans l'eau. J'avais besoin de lui parce qu'il me faisait oublier tout ce qui avait pu se passer dans ma vie mais il m'a blessée alors que je pensais ses plaies. Je l'ai aimé quand c'était compliqué, je l'ai aimé quand il me repoussait et même au dernier jour je l'aimais comme au premier.

Je suis tombée amoureuse comme tombent amoureuses toutes les filles intelligentes, comme une idiote.
Quoi que je faisais, ou que je sois, je pensais à lui, encore et encore. Il n'imaginera jamais le nombre de nuits que j'ai passé à pleurer parce qu'il était partit. Il a lâché ma main quand j'en avais le plus besoin, alors que je la serrai de toutes mes forces, pour prendre celle d'une autre.

Cette période de ma vie a été très difficile à surmonter. L'attente était insoutenable. L'attente d'un message, d'une personne partie, de quelque chose qui vous rendra à nouveau vivante.

Un matin je me suis réveillée et j'ai commencé à l'oublier, à oublier le son de sa voix, pour découvrir celle d'un autre. Mon sourire à croisé le sien et je me suis dis qu'il y aurai finalement une autre personne pour me faire rire. Il a réussi à me rendre, sans s'en rendre compte, la joie qu'il m'avait enlevée, qu'il avait emporté avec lui. J'ai l'impression qu'il ne me manque pas mais la nuit, quand l'obscurité s'empare de la ville, mon esprit divague et je rêve de lui, j'en rêve comme si ça faisait des années et des années que je ne l'avait pas vu et alors je me dis qu'il me manque peut être un peu, au final, parce qu'au fond, ça restera toujours lui. Ce que j'aimerai savoir, c'est comment on se détache d'une personne qu'on aimera toujours. Je crois que je l'aimerais toujours, pourtant, on ne se retrouvera probablement jamais.

J'aimerai être enfin capable de dire que je suis passée à autre chose, sauf que la je suis dans un centre commercial, il est devant moi et je ne sais plus quoi faire.

Revenons à l'action présente.

Mon regard croise le sien et mon coeur manque un battement, je ne saurai décrire ce que je ressent à ce moment précis. Je sens mon coeur tomber, le monde m'entourant me semble flou. Je n'écoute plus Ethan, je n'arrive pas à ouvrir la bouche, j'ai envie de lui dire de la fermer, j'essaye de me concentrer, est-ce bien lui? Je dois être en train de rêver. Je lâche la main d'Ethan et j'avance, je me fraye un chemin au milieu de la foule pressée, sans quitter son regard fort, je m'approche, il me sourit, et c'est arrivé devant lui.....que je le gifle presque inconsciemment.

Il ouvre les lèvres mais aucun mot ne s'en échappe. Son regard est rempli d'incompréhension.

Moi: QUAND EST-CE QUE TU VAS ME LAISSER TRANQUILLE, SORS DE MA VIE

Je n'écoute même pas la voix d'Ethan, qui me répète de me calmer. Je ne remarque même pas que la foule bruyante est maintenant silencieuse et que tous les gens pressés se sont transformés en statues. Je tourne la tête et vois tout le monde me reluquer. Ok j'ai déconné la, peut être un peu trop.

Je pousse Nabil et m'enfuit en courant du centre commercial, en espérant que personne ne me suive. Je pousse les grandes portes de secours et me retrouve au milieu d'une rue, bondée.

Finalement, ne trouvant pas la force de me mêler à la foule exterieure, je reviens sur mes pas et me remet à courir. Je me cache finalement dans une cabine d'essayage d'un magasin de sous-vêtements féminins. Personne ne viendra me chercher la. J'y reste au moins une heure, une heure qui me semble en être 12, Ethan m'appelle, encore et encore, il me fait tellement de peine, il ne mérite tellement pas ça. Je lui envoi un message, pour lui dire de rentrer et m'excuser, et c'est en reniflant une dernière fois, que je sors de la cabine. Quelques vendeuses me détaillent du coin de l'oeil avec pitié. Elles font mine de ranger les articles mais je les vois parler entre elles, murmurer à mon propos.

Vendeuse: Ca a été madame?

Je regarde la vendeuse dans les yeux. Elle a la mine fatiguée mais arbore un grand sourire, qu'est ce que j'aimerai réussir à faire comme elle...

Je regarde les articles que j'avais fait mine d'aller essayer pour pleurer tranquillement.

Je lui tend d'un geste la douzaine d'articles que je tenais en main.

Moi: Je prend tout.

Je sors de la boutique quelques instants après, pour découvrir une grande silhouette masculine m'attendant devant le magasin. Il est adossée au bord en verre du centre commercial. Il me voit arriver et se met à marcher. Il me devance, je le suis en direction du parking.

C'est en silence qu'il me dépose en bas de chez moi.

...: Je suis désolé pour tout à l'heure Elif, vraiment.

J'hoche la tête, j'avoue m'être emportée.

Moi: Non Nabil, je suis navrée de m'être emportée, c'était un comportement non réfléchit et immature, excuse moi.

Je n'ose pas le regarder dans les yeux. Je m'apprête à refermer ma portière mais il me retient.

Nabil: J'imagine que si ça sert à rien que je t'appelle?

Je le détaille un instant.

Moi: Tu sais très bien que si tu m'appel, je répondrai, parce que c'est toi.

Je claque la portière et m'en vais sans me retourner.



🌟Petite partie, peut etre une autre ce soir pour completer si vous voulez😉❤️🌟

Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant