C'est pensive que je regarde le plafond de ma chambre, blanche.
La lumière est tamisée, je réfléchi. Cet homme veut me tuer, j'ai beau tout faire pour le laisser derrière moi, pour passer à autre chose, il reviendra toujours, c'est un putain d'insecte, un cafard si vous voulez mon avis, un gros cafard, bien noir.
Je me rend compte que j'ai attendu pas mal de temps pour cet homme, mais si vous voulez mon avis, il faut apprendre à distinguer la patience et la perte de temps, faites bien la différence. Ma mère m'a toujours répété que celui qui ne sait pas ce qu'il veut finira toujours par perdre ce qu'il a. Nabil il a tout mais pas sait pas ce qu'il veut.
Je décide de le rappeler parce qu'on devra bien parler, à un moment ou à un autre..
C'est quelques minutes plus tard qu'il pénètre dans mon appartement, vide. Il franchit le seuil de ma chambre et me regarde dans les yeux. Je sais qu'il se remémore nos moments passés dans cette pièce, nos moment de bonheur et nos moments triste ou dans la fougue, je l'embrassais, les yeux pleins de larmes.
N: Pourquoi tu réponds jamais à mes messages
je le regarde, méfiante
E: Parle moi quand ça t'arrange je te répondrai quand je m'ennuirai hein
N: Elif on va tout clarifier et passer à autre chose, enfin?
La blague.
E: J'attend plus rien de toi, se remettre en question c'est pas une option, il faut faire des choix, mais tu es trop indécis pour moi, je veux mettre les choses au clair entre nous, j'ai 23ans, plus le temps pour tout ça, j'ai perdu assez de temps dans cette relation si on peut appeler ça comme ça.
N: Elif je suis désolé, t'as pas quitté mon esprit une seule fois...
E: Non, assez, ne t'excuses pas si c'est pour refaire les mêmes erreurs. J'ai plus le temps d'attendre, de pardonner, si tu veux marcher à mes cotes, faudra me le prouver, remet toi en question, tu m'as juste fais perdre mon temps, merci Dieu j'ai eu le declic, maintenant j'ai plus rien à perdre.
Il ouvre grand les yeux
Kenza me repete toujours que je m'exprime comme les personnages dans les livres, c'est vrai.
E: J'te rappel quand même que tu m'as lachée comme une merde d'ailleurs. Arrête d'essayer d'éviter le sujet hein.
Il réagit pas, je reve, c'est quel genre de bouffon ça.
Il sourit de ses grandes dents blanches et lève les yeux vers moi.
Une fois qu'il a bien plongé dans mon regard il se rapproche.
Il fou quoi la? Je recule instinctivement.
N: Tu parles toujours autant Elif, toi c'est pas quand tu t'énerves qu'il faut s'inquieter, c'est quand tu dis plus rien.
Je fronce les sourcils, donc le gars vient chez moi, il est censé s'excuser mais non il me lance des piques.
E: Tu sais quoi, t'as raison, je sais pas pourquoi je t'ai dis de venir, tu connais la sortie.
Nabil ricanne, il s'approche vers moi, un peu trop près. Il replace une mèche derrière mon oreille et la mord délicatement.
Son souffle chaud me fait fremir. Il recule de quelques pas et me fixe, dans les yeux.
N: Pardonne moi Elif, j'ai regretté, tu sais, beaucoup. Je regrette encore. J'ai pris la mauvaise décision, je sais pas quoi te dire d'autre, je te mens pas je sais que t'attends plus rien de ma part, tu me fais pas juste sentir complet, tu me complète carrément. Je sais pas ce qu'il va se passer dans le futur, je sais juste que je t'aime et que t'es la seule personne que je veux à mes cotes, je suis désolé Elif, vraiment, j'ai merdé j'ai fais le con, j'ai préféré les souvenirs à toi et je m'en suis mordu les doigts au final parce que j'ai perdu la seule chose qui m'importais vraiment, ton amour.
Je le regarde d'un regard triste. Il a tout gâché, tout. Après m'être préservée de tout regard masculin pendant vingt ans, j'aurai espéré vivre une belle première histoire et que celle-ci soit ma dernière mais il a fallu que mes souhaits ne s'exaucent pas comme je l'aurai voulu, c'est surement ça de trop idéaliser une personne, de trop tout planifier au lieu de laisser le temps faire les choses parce qu'à la fin, on est souvent déçu, car rien ne se passe comme on le voudrait.
Je le regarde, il se tient la, devant moi, perdu. Il ressemble à un enfant, il a toujours eu ce coté enfantin, insouciant mais mature à la fois.
Moi: Tu sais, - je le fixe un instant- La vérité c'est que la je sais pas ou j'en suis, ma vie était tellement ordonnée ou du moins c'est ce que je m'efforçait de penser mais toi t'es arrivé d'un coup et t'as tout foutu en l'air d'un seul coup comme si rien n'importait et moi je suis la et je sais plus ou j'en suis
tout à coup je me suis rappelée, le sentiment que j'ai eu quand il m'a quittée, ces longues nuits ou, ne trouvant pas le sommeil, je pleurais toutes les larmes que Dieu me donnait, je me suis rappelée du dégoût que je ressentais, du chagrin, de ma peine et je me suis tout à coup demandé si je devais lui pardonner, si j'aurai le courage de tout oublier, ou du moins de tout mettre de coté. C'est bien beau de de dire à quelqu'un qu'on l'aime mais si c'est pour que cette personne commette encore en encore les mêmes erreurs est ce que ça en vaut vraiment la peine?.....
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Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)
FanfictionJe lui ai souri, un sourire amer, alors que je m'apprêtais à fondre en larmes. Il m'a regardé avec son air interrogatoire comme à sa grande habitude, et je me suis levée sans un mot. Je lui ai tourné le dos et j'ai avancé en me rendant sourde de sa...