Come back and haunt me

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...: Tu sais il a parlé de toi à Tarik, il cherche après toi

Je ricane

Moi: Ecoute c'est LUI qui a plié bagage et qui est partit ok? Toi tu sais pas ce que ça fait de se faire abandonner, de se demander chaque jour ce qu'on a pu faire de mal ou ce qu'on aurait pu faire pour l'empecher de partir. Aujourd'hui encore quand je passe devant chez lui j'ai un pincement au coeur, je nous revois rire en pleine rue, planifier des choses, on pensait que dans quelques années on serai toujours la, inséparables, mais c'est pas le cas. Il aurait du me dire hein en me faisant maintes et maintes promesses « je te promet mais je sais pas si je la tiendrai cette promesse », ça aurait fait mal, c'est dur à entendre mais c'est comme ça, mieux vaut pas faire de promesse si on est pas sur de les tenir. La chose la plus dure, c'est de voir la personne que tu aimes aimer quelqu'un d'autre sous tes yeux. Cette situation était inévitable. Elle est arrivée tellement vite qu'on aurait pas pu l'éviter, même si on l'avait voulu. De toute façon c'est aussi ma faute, c'est ce que ça fait de rêver tout le temps, d'imaginer la suite des événements. Quand ils ont pas lieu t'as mal et en plus de ça c'est de ta faute, on peut rien prévoir. Bien sur j'admet, j'admet le fait que certaines choses me manquent, mais j'admet aussi que j'ai accepté le fait que les choses aient changé. Donc oui j'aurai aimé qu'on ai plus de temps tous les deux mais la vie est ainsi faite. Donc la on est maintenant, on est au présent, arrête avec le passé, surtout qu'il est merdique. Donc ça a été un privilège d'avoir pu compter aux yeux de Monsieur Nabil Andrieu mais c'est terminé.

Silence complet, elle me regarde dans les yeux, elle a l'air assez peinée, ma Kenza. Je sais qu'elle veut mon bien, mais la elle se trompe sur toute la ligne, j'ai pas besoin de ça, surtout que j'ai rencontré quelqu'un, et ce depuis maintenant 3mois et qu'elle le sait très bien.

Tarik entre tout à coup dans le salon. J'embrasse mon amie, puis me lève et embrasse son mari. Avant d'aller remettre mes chaussures. J'en ai fini avec cette discussion sans queue ni tête si je puis dire.

Je les salue et m'en vais rejoindre ma préoccupation du moment, Ethan.

Je distingue les silhouettes de mes amis, Karim et Samy, que je salue d'un signe de la main. Karim fait mine de m'envoyer des baisers et je fais mine de les rattraper et de les coller à mon coeur. Je pete de rire, ses délires enfantins m'auront toujours. Je monte dans la voiture de mon copain et il me sourit à pleines dents en me voyant. Il m'embrasse la joue et démarre.

PDV Ethan

Avec Elif, on s'est rencontrés en cours. Lors d'un rendez-vous de groupe à la bibliothèque, je l'ai surprise donner des conseils à une fille du groupe. Elle était adorable vous savez. Elle était discrète, tout le monde parlait et elle, elle écoutait sans un mot, elle semblait rêver. Elle donnait quelques conseils, des encouragements, ses conseils étaient banals, mais sortant de sa bouche, ils donnaient l'impression de pouvoir tout surmonter. Elle paraissait tout le temps joyeuse pour les autres. Quand quelqu'un faisait quelque chose, aussi banal que se soit, elle en faisait toute une montagne, elle donnait l'impression que la personne avait sauvé tous les orangs-outan du monde ou avait été élue président de la république, elle était émerveillée de tout. Et puis d'autres jours, plus rien. C'était imprévisible. Elle devenait froide et insociable. C'est ce qui m'a attiré chez elle, je voulais découvrir pourquoi.

Elif c'était pas seulement une fille, cette femme, c'était un roman.

Un jour je suis allé lui parler. Elle était accroupie, cherchait un livre sur l'économie anglaise et je me suis surprit, assis à ma table, à reluquer son dos nu, qui laissait entrevoir un tatouage. Ses cheveux cours lui donnaient un air enfantin et elle avait l'air adorable. Je suis allé à sa rencontre et l'ai aidé à chercher son livre. 2 mois de drague et 3 mois d'amour après, je suis fou d'elle. Son amie Kenza m'a pourtant prévenue, un soir, alors que je passais la chercher chez elle, sur le pas de sa porte. «T'attaches pas trop a elle. Parce que le jour où l'autre abruti  refera surface dans sa vie, et il le fera. Elle te glissera entre les doigts et tu pourras rien faire pour l'en empêcher. Parce que ça a toujours été lui, avant tout le monde. Alors fais bien attention à toi. » elle m'avait fait un petit sourire compatissant et s'en était allée dire à Elif que j'étais arrivé.

Elif passait le plus clair de son temps avec moi, dans mon appartement, elle ne rentrait presque jamais chez elle, je sais pas vraiment pour quelles raisons, je crois qu'elle avait besoin de moi d'une certaine manière. Elle ne me parlait pas de sa vie, elle avait sûrement un passé douloureux. J'avais peur qu'il lui soit arrivé un sale truc. La nuit, elle se réveillait en sursaut alors je la prenait dans mes bras le temps qu'elle essaye de se rendormir, mais c'était jamais le cas, elle se levait du lit puis elle allait chercher un livre et elle lisait jusqu'au matin. J'ai essayé de comprendre pourquoi elle était devenue comme ça mais elle ne répondait jamais.Une fois je me suis énervé, elle comprenait pas que j'avais mal en la voyant comme ça, j'ai pas insisté. Un jour, elle m'a tout raconté, et j'ai compris. J'ai compris pourquoi et j'ai compris les mots de Kenza. Je comprenais pas comment on avait pu laisser une fille comme elle.

Je pose ma main sur sa cuisse pendant qu'elle fixe le paysage défiler à toute allure par la fenêtre passager.

moi: Tu m'accompagnes au centre commercial? J'aimerai m'acheter quelques pulls pour la saison.

Elle tourne la tête et me souris. Elle se penche lentement et embrasse délicatement ma joue gauche.

Elle ris instantanément

Elif: Tu piques

Je souris en regardant la route s'étaler devant moi.

Moi: Je rase?

Elle sourit en coin et son regard se reporte sur le paysage. Elle répond calmement.

Elif: Non, j'aime bien.

J'attrape sa main et l'embrasse doucement.

PDV Nabil

Je marche dans le centre commercial à la recherche d'une boutique ou acheter un mixeur pour Tarik, cet imbecile veut un mixeur et m'envoie moi en acheter un car il veut « profiter de sa femme » un maximum avant la prochaine tournée. Au fond je le comprend.

J'observe les enfants courir partout et les familles se balader. Mon regard se porte ensuite sur les couples, ils ont l'air heureux ces cons.
Un couple retient mon attention. Elif.

Je l'observe de loin. En fin de compte, nous ne sommes que deux visages dans la foule, ça arrive parfois, les amis ça va ça vient.

Il l'embrassait et elle riait, il recommençait et elle riait de plus belle. Ca me repugne, mais après tout, c'est moi qui ai tout gâché. Je veux qu'elle soit heureuse, même si c'est pas avec moi. En fait c'est totalement faux, j'essaye de me persuader que c'est le cas mais c'est impossible pour moi de la laisser encore une fois, je dois me rattraper.

Je regretterai toujours cette décision, de l'avoir laissée et d'être partit rejoindre Tara.

Je pensais que c'était la meilleure chose à faire, mais j'ai oublié que c'est pas forcément ce qui me rendrait heureus et que ça ne me libérerai jamais des sentiments, du manque et des souvenirs.

On prend trop de décision sans penser au futur et en pensant qu'on va tout oublier, le fait ai que j'ai pas pu oublier ce que Tara m'avait fait, et j'avais pas pu oublier Elif non plus. J'avais pas pu oublier son regard quand je lui ai annoncé que je partais. J'aurai voulu la retenir et l'embrasser, humer son odeur une dernière fois, mais elle était partie trop vite. Ce qu'elle a fait pour moi, j'ai pas pu l'oublier. Elle m'a entouré de ses bras et m'a aimé quand j'étais pas dans un très bon état. Je veux retrouver la sensation de ses mains sur ma taille et son odeur sur mes habits.

Je regrette tellement, j'ai eu beaucoup d'occasions de lui dire à quel point je tenais à elle, mais j'ai jamais eu le courage. Maintenant qu'il est trop tard je me dis que je donnerais tout, vraiment tout pour lui dire ces mots qu'à un moment donné elle voulait entendre. J'espère qu'ils changeront tout au moment voulu.

Son regard croise le mien et se perd tout à coup dans le mien.

Les eyes contacts ça sert à ça, à enflammer nos esprits.

J'avance vers elle, juste comme ça, sans réflechir, parce que dès fois, il faut arrêter de trop penser et aller juste ou nos coeur nous disent d'aller. J'accélère le pas, je veux la sentir près de moi, je souris à m'en muscler d'avantage la mâchoire.

Elle s'avance vers moi, traverse la foule et c'est, arrivée devant moi,

qu'elle m'assiège une claque phénoménale.


J'espere que vous allez apprecier, suite à 50likes😊

Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant