J'étais assise sur ma chaise en bois, j'avais mal aux fesses et écoutais mon professeur d'économie raller, comme à son habitude.
Nous étions le 4 octobre, j'étais déjà sur les nerfs. Je n'étais pas partie en vacance cette année, comme l'année d'avant d'ailleurs, trop de problèmes.
Mais j'étais la, moi, Elif-Nur Aslan, tout juste 20 ans d'âge, assise sur une chaise qui m'aplatissait le cul, un mardi matin.
J'avais grandis en voyant ma mère algérienne et mon père turc s'aimer comme des fous. Après plusieurs années et maintes et maintes disputes, ils avaient finalement convenu qu'ils ferraient mieux de se séparer, et de ne plus se côtoyer, du tout. J'avais rien vu venir, mon frère et ma soeur non plus d'ailleurs. Isaac et Selin, 18 et 10 ans. Selin en a été très affectée, surtout lorsque mon père trouva enfin un petit appartement, à quelques arrêts de bus de ma mère et s'en alla définitivement du cocon qui fut notre.
J'entamai ma deuxième étude de commerce international dans une école, sur Paris, pas très loin de chez moi, qui habitais à Ivry-sur-seine.
J'habitais dans un petit appartement, dans une rue tranquille, surplombée de personnes âgées et calme. J'étais habituée à ma petite vie, je ne travaillais pas, et étais entourée de ma famille malgré les problèmes. De ma famille et de Dieu, qui m'apporte un peu plus chaque jour. Bref, je m'égare.
J'étais donc assise sur ma chaise quand un élève fit remarquer au professeur que la pause avait commencé depuis déjà 2 minutes.
Mon amie Andréa me tira par le bras et me demanda une cigarette, chose que je n'avais pas. Elle me demanda donc de l'accompagner à l'épicerie en acheter une, à l'unité.
Après avoir fait le tour des épiceries du quartier et manqué 10 minutes de cour, elle trouva enfin son bonheur.
Andréa: Merci Eli j'suis désolée, t'as pas du feu?
Me demandez pas pourquoi mais j'avais toujours un briquet sur moi.
Moi: Tiens. Fis-je sans la regarder, contemplant les hauts immeubles hausmaniens.
Andréa: ça te dis de sécher? On a déjà loupé 15 minutes la le temps que je fume on sera à 20!
Moi: Mdrr t'arretes jamais André c'est fou! Je vais rentrer de toute façon, je me sens pas très bien aujourd'hui.
Elle me tire instantanément la langue, elle déteste quand je l'appelle comme ça mais c'est mon petit kiff.
Andréa: Bisous Eli!
Je lui mimais un baiser dans les airs et m'engouffra dans le métro. Il était 11h, j'évitais au moins les heures de pointe.
J'avais ce jour la, besoin de marcher, besoin de prendre l'air, je choisi de descendre à un arrêt, au hasard et de me promener. A peine sortie du souterrain, je sentis une braise fraîche doucement frapper mon visage. J'adorais le mois d'octobre. Ni trop froid mais ni trop chaud.
J'avais maintenant marché pas mal de kilomètres vers le sud de paris. J'avais finalement décidé de rentrer à pied, cette balade m'apporterai au moins quelque chose. Les écouteurs visés dans les oreilles je ne pensais pas, j'étais déconnectée.
Apercevant mon immeuble au loin, j'accéléra le pas et m'engouffra dans le hall bleu.
Personne chez moi, parfait, je me mis à jeter mes affaires un peu partout et à me déshabiller, j'adorais trainer en sous-vêtements chez moi, je trouvais ça relaxant.
Mon téléphone se mit à vibrer et j'acquiesçais un sourire en voyant le nom s'afficher « De: Kenza / Ce soir j'passe te prendre en voiture ma grosse on va manger! »
🌟J'ai pas trop de retours pour le premier chapitre mais je poste quand meme le deuxième en espérant que ça vous donne envie de lire bisouus à celles qui lisent😊🌟
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Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)
FanficJe lui ai souri, un sourire amer, alors que je m'apprêtais à fondre en larmes. Il m'a regardé avec son air interrogatoire comme à sa grande habitude, et je me suis levée sans un mot. Je lui ai tourné le dos et j'ai avancé en me rendant sourde de sa...