Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)

People always leave, but sometimes they come back

"il est revenu"

C'est dont ça

Moi: C'est bien pour lui, putain Kenza tu viens de gâcher ma journée- dis-je quelque peu énervée

Kenza: Excuse moi d'avoir voulu te prévenir hein

Je raccrocha

Ce coup de fil m'avait plus agacé qu'autre chose, je ne voyais aucun plaisir à son retour soudain. j'espérais ne pas le croiser.

Je sortis du café et me dirigea vers une rue marchande, aujourd'hui j'allais me faire plaisir.

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Deux mois plus tard

Maman: Elif on va chez Malika aujourd'hui.

Malika? Ca fait longtemps que je ne l'ai pas vue. Malika est une amie de ma mère. Elle habite à une quarantaine de kilomètres de chez moi, c'est pour ça que l'on ne va pas souvent la voir mais elle est souvent au téléphone avec ma mère. J'adore Malika, elle a une quarantaine d'année mais est très cool et ouverte, assez contraire à ma mère en fait.
Aller la voir m'enchante tout à coup.
Je me rappelle de bons souvenirs que j'ai pu avoir avec elle. Elle a un enfant et est mariée mais ne travaille pas.
Elle se sent très bien comme ça.

Après une heure passée dans la voiture faute à des embouteillages, nous arrivâmes enfin chez Malika.

Elle habitait une rue calme et sans histoire apparentes. Le soleil était à son plein. C'était une belle journée de juillet.

On pénétra dans le hall et Malika nous accueillies toute contente. Après 2heures de conversations faites de commérages et de ragots, de litres de thé et de gâteaux arabes, Malika m'envoya en mission, ce qui ne m'étonna pas du tout. Malika n'avait qu'un petit garçon en bas âge donc quand j'étais la, elle en profitait toujours. Ca ne me dérangeait pas.

Elle m'envoya donc en mission. Je devais aller à la boulangerie.
Le petit Mohamed, se fit un plaisir de m'accompagner. Je me fis dévisager à chaque pas que je faisais dans cette rue qui n'était pas mienne, c'est assez surprise que je pénétra dans la petite boulangerie. Le boulanger me signala que le pain était en pleine cuisson. Après avoir pris quelques bonbons avec Moha, je décida d'attendre en dehors de la boulangerie, juste devant celle-ci.

On rigolait tout en mangeant des bonbons. Quelques voitures passaient devant nous, rien de bizarre, jusqu'à ce qu'une voiture passe.

La voiture était grise, un gris assez foncé. Plusieurs hommes se trouvaient à l'intérieur. Celui sur le siège passager réajusta sa casquette en me regardant et un type aux cheveux mi-long et à barbe sur la banquette arrière me fit un grand sourire. Cela me paru bizarre car j'avais l'impression de les avoir déjà vus quelque part...Imossible de me rappeler ou. L'appel du boulanger me sortit de ma rêverie. Le pain était prêt.

Moha et moi nous dirigeâmes tranquillement vers chez Malika, la baguette sous le bras, je profitais du calme du quartier et des rayons du soleils qui tapaient sur mon visage déjà doré.

Malika n'avait décidemment pas fini de me confier des missions. La prochaine fut d'aller lui faire quelques courses pour le repas du soir. Elle m'expliqua l'itinéraire à emprunter pour se rendre dans le supermarché et je me mis à marcher.

Après trente minutes de marche et m'être essuyé une centaine de fois le cou ruisselant de gouttelettes de transpiration j'arrivais enfin devant le supermarché. Il ne me restait plus qu'un trottoir à traverser quand une voiture passa, l'homme de tout à l'heure était au volant. Celui aux cheveux longs. Encore plus bizarre mais je ne releva pas.

Une fois dans le magasin, je me mis à parcourir les rayons. Je découvrais. J'attrapa de la farine, de la tomate concentrée, du fromage... C'était évident, Malika nous préparerais des pizzas, pour mon plus grand plaisir. Je ne regrettais pas d'être venue.

Une fois passée à la caisse, je sortit du magasin tout en veillant à tenir soigneusement les anses des sacs plastiques que je m'efforçais de soulever. Malika avait peut être un peu abusé quant aux quantités de sa liste de course et j'avais peut être exagéré quand je lui ai répondu que ça irai et que je gérerais. J'avais quand même une trentaine de minutes à marcher, si ce n'est un peu moins maintenant que je connaissais le chemin.

Je passa par le parking pour rejoindre la rue. Parking sur lequel était posté le même gars aux cheveux longs. Il était assis dans une berline, la porte grande ouverte. Un homme se trouvait à ses cotés, il portait une casquette, je ne pu le distinguer. Je ne fis pas attention et continua mon chemin. Je commençais à devenir assez paranoïaque.

Je pressa le pas et rentra chez Malika toute stressée.

Mon téléphone vibra tout à coup ce qui me valu un sursaut.

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