I don't think about you all the time but when I do I wonder why

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...:Donc moi j'étais la et je dis à Ilyes « t'es sur? » et lui il me répond « oui » non mais il se prend pour qui, je vais finir par l'annuler ce mariage moi

La tête dans les mains, je la relève brièvement pour regarder mon amie, avant de la replonger dans mes bras, croisés. Je suis exthenuée, je ne dors pas en ce moment et ma tête est pleine entre Kenza, Ilyes et le départ précipité de Nabil.
Je n'arrete pas de me remémorer le moment ou je suis montée le voir chez lui, trouvant un appartement déserté, il était partit et nos souvenirs aussi.

Kenza: tu penses que je devrais faire quoi?
je soupirai
Moi: Ecoute Kenza, qu'est ce que tu veux que je te dise, tu vas quand même pas annuler le mariage t'es folle, tes parents vont te tuer, et puis Ilyes et toi vous êtes faits l'un pour l'autre.
Kenza: Non mais ça devient grave la Elif, le gars me calcule à peine je fais quoi moi
Moi: Tu le calcules pas il va revenir comme le canard qu'il est
Elle me donne un coup de coude et ris
Kenza: On va rejoindre les gars?
J'aquiesca et nous nous dirigâmes vers le quartier de nos amis, plus précisément vers le bloc C

Samy était assis sur un vélo, à l'instar de Karim qui se trouvait assis sur la rambarde des petites marches qui donnaient accès au hall du bloc.
Un autre homme se trouvait avec eux. Au premier abord je cru apercevoir Nabil, car l'inconnu portait des lunettes et une casquette.
Je ne pris pas la peine de le détailler davantage.

Karim: Woh on a de la visite, mes grosses préférées
Moi: Bonjour à toi aussi Karim, heureuse de voir que tu vas bien -repondis-je ironiquement
Kenza: Vous recrutez en ce moment? dit-elle aux gars en levant la tête vers l'inconnu incognito
Karim et Samy rigolèrent et répondirent
Samy: C'est plutôt lui qui nous a recruté
Karim: C'est la famille
L'inconnu leva brièvement la tête, nous détailla, sourit et lâcha en nous tendant son imposante main
...: Tarik

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Il la trouvais belle quand elle lisait. Quand elle tournait machinalement les pages de son vieux bouquin récemment emprunté à la bibliothèque.
Quand il la voyait grimacer au fil de l'histoire et que son expression faciale changeait, ligne après ligne.
Elle était la sans être la.
Il ne comprenait pas comment une histoire fictive pouvais lui procurer autant de sentiments.
Elle pleurait, elle riait, elle souriait.
Chaque histoire la touchait d'une manière différente et particulière.
Il la trouvait belle quand elle s'énervait.
Quand elle l'insultait et que son regard se noircissait de haine, il la trouvait belle quand il lui faisait mal.
Il la trouvait belle quand elle fumait, à la fenêtre de sa chambre d'enfant qu'il continuait d'occuper dans le vieil appartement de sa grand-mère, en pensant et en observant l'extérieur, comme si quelque chose de spécial pouvait arriver à tout moment.

Elle ne lui a jamais vraiment parlé d'elle. De sa vie. Il avait l'impression qu'elle se sentait plus forte en pensant que les autres ne pouvaient pas s'approprier son histoire ou tout ce qui se rapprochait d'elle.

Il se lève et fixe la rue qui se présente à lui, sous sa fenêtre. Il observe tout. La nature, les animaux, les êtres humains, les véhicules.
La ville est triste.

Il souffle, il a merdé.

« 17h03 » s'affichais sur le radio réveil de sa chambre.

Il se demande ou elle est, ce qu'elle fait, qui elle voit. Il pense qu'elle ne veut plus lui parler. Il regrette de ne réaliser que maintenant les sentiments qu'il a pour elle. Il pense qu'elle ne veut plus de lui, qu'elle a trouvé mieux ailleurs.

Il se rendit soudainement compte que le mois d'aout touchait bientôt à sa fin. L'épisode de la rencontre avec Elif avait eu lieu déjà un mois auparavant. Il ne l'a pas revue depuis. Il a fuit pour éviter les représailles.
Il était pour lui plus facile de fuir les problèmes que d'y faire face. Cela montre bien combien l'être humain peut-être lâche.
Il avait envie de passer à Ivry mais avait peur de qui il pourrait croiser la-bas donc il restait dans sa chambre, pendant que son frère et leurs amis s'amusaient à ne rien faire en bas de son ancien bâtiment.

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Quelques jours plus tard

Je prend mes clés et dévale rapidement les marches de mon nouvel immeuble. Je déverrouille les portes de ma voiture et conduit. J'ai enfin décidé de sortir de la, j'en pouvais plus. 30minutes plus tard, j'arrive enfin. J'hésite d'abord à descendre puis me décide, « j'suis un homme » me rappel-je comme si je l'avais oublié.

J'aperçoit la bande posée au même endroit que d'habitude.
Karim: Regardez qui voila!
Ilyes: Oh Ladif l'ancien
Samy et Tarik tournent la tête dans ma direction et me sourient.
J'aperçois ensuite les filles...Kenza lance un discret regard vers son amie et fini par le poser sur moi.
Kenza: Je savais pas que les fantômes apparaissaient en journée.

Cela lui valu un mauvais regard d'Ilyès qui lui agrippa le bras et la tira loin du groupe. Elif regardait au loin, elle ne me prétait pas d'attention. J'en avais rien à faire au final, je l'avais prévenue, elle voulait me changer et elle a pas pu point.
On était tous en pleine conversation, tous c'est à dire les gars et moi puisqu'Elif pianotait sur son téléphone depuis que j'étais arrivé.
Kenza et Ilyes n'étaient toujours pas revenu et on s'en est même pas rendus compte, jusqu'au moment ou on a entendu une dispute.
Je calculais pas, selon moi, faut pas se mêler des histoires de couple. C'était pas l'avis d'Elif qui, suivie par Tarik, alla voir se qui se tramait.

Ils revinrent quelques minutes plus tard, sans un mot. Les filles décidèrent de s'en aller et Tarik proposa de les raccompagner.
A ma plus grande surprise, les filles le remercièrent et se misent à le suivre jusqu'à sa voiture. Elles saluèrent d'un « salam » général et s'en allèrent. Depuis quand Tarik se souci que des filles rentrent seules ou non? Fallait que je parle à Elif, c'était urgent, je me mis à les suivre en courant pour les rattraper et n'écouta pas les gars qui m'appelaient. J'attrapa le poignet d'Elif et m'excusa auprès de Kenza et Tarik car je devais vraiment lui parler.

Elif: Qu'est ce que tu veux? - me demanda-t-elle d'un ton neutre
Moi: Tu m'as oublié toi..
Elle me regarda de travers et continua
Elif: Je ne t'ai pas oublié, j'ai seulement abandonné, c'est toi qui est partit.
Moi: Rejoins moi ce soir, au banc, j'te jure que tu le regretteras  pas

Elif souffla, replaça une mèche de ses cheveux et continua son chemin vers la voiture de Tarik en me tournant le dos. Je sais qu'elle va venir. Maintenant j'ai juste à trouver ce que je vais bien pouvoir faire.

Juste avant qu'elle ne monte dans la voiture j'eu l'audace de lui lâcher « tu me manques Elif »
Je savais que ça lui ferrait plaisir, quelle fille ne serait pas contente d'entendre ces mots?
Je rejoigna les gars les mains dans les poches et un sourire en coin à mes lèvres.

🌟desolee pour la suite tardive je suis rentree ce matin de vacances, suite sans faute à 20likes😊🌟

Le coeur qui brûle, sentiments glacés - PNL (NOS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant