FOUR

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[ Byun Baek Hyun ]


Cette naine s'est assoupie contre mon torse, sa sale gueule bave sur ma peau.

  « Je ferais mieux de la laisser... »

Il y a encore du bon en moi. Souris-je. J'ai pitié de cette pauvre merde.

Je la soulève davantage et la dépose sur mon lit, ne lui accordant pas un seul regard de plus.

Tout bas, je lui confesse. Tu veux mourir ? Bah t'es pas la seule. Espèce d'arrogante, tu veux passer pour la victime ? Y'a des gens bien plus malheureux sur Terre.

Je ne te savais pas si compatissant. Prononce t-elle, les paupières toujours reposée.

Tu te joues de moi... Dis-je en écrasant son corps. T'es molle.

Elle étouffe. Dégage espèce de taré !

Taré ? Tu viens d'abuser de ma très rare gentillesse, c'est tout ce que tu mérites. Rétorquai-je.

Elle me pince fortement la cuisse. Putain ! Sale folle-dingue ! Dégage de ma chambre !

Non. Au fond, nous sommes pareils. Nous devrions nous entraider. Affirme t-elle d'un air confiant.

Un sourire déforme mon visage. T'as fumé ou quoi ? Dégage.

Encore une fois, elle conteste. Non !

  « Je vais la buter. »

Je ne suis que ton fantasme, rien de plus... ! Perverse !

Elle tourne la tête. N'importe quoi. Je te l'ai déjà dit, tu ne me laisses pas indifférente. Mais...je ne veux pas d'un homme qui ne m'aime pas. Boude-t-elle.

Ah ouais ? De mon sourire vicieux, j'approche tout près, mes lèvres se noient près de son souffle saccadé, elle ne bouge pas. Menteuse. Je me retire et lui crie une énième fois. Dégage !

Mon regard se remplit de colère et d'agacement, elle prend peur. Tu aimerais prouver que tu es une merde. Tu vaux beaucoup mieux, Baek Hyun.

Elle me laisse silencieux et s'estompe parmi l'obscurité des couloirs.

  « Je hais au plus haut point cette garce. »

Elle est folle et raconte des conneries...

  « Vraiment ? »

Je ne veux pas de son prétendu soutien, je n'ai nullement besoin de ces êtres fourbes, ces femmes, vicieuses et mal attentionnées. 

Je m'assois devant mon triste bureau, vide, démunit de cours, dépouillé de manuels. Destitué de tout. Seul le tiroir du bas est complet.

Plusieurs magazines et photographies sont entassés, c'est tout ce qui reste de mon succès. Nombreux sont les journaux qui relatent mes performances incroyables, les images qui témoignent de mon charme.

Comme chaque soir, je feuillette les souvenirs.

  « C'est déprimant. »

Mes pensées sont constamment noires, plus aucune lumière ne m'éclaire.

Pourquoi suis-je venu m'enterrer ici ?

C'était ma dernière option, essayer de reprendre les études, trouver un travail, vivre comme tout le monde.

  « Je n'en ai même plus l'envie. »

Rien ne me retient. Tout le monde me méprise, on m'a attribué de force une nouvelle image, on m'a trompé et abandonné.

Cette fille a tort, je suis une merde, on me l'a déjà prouvé.

Je referme ce foutu tiroir, m'acharne contre le meuble de bois et recommence à faire saigner mes veines.

  « Ça fait mal. »

Je veux juste partir. S'il vous plaît. 

  « Je n'ai plus de forces. »

Ainsi, toujours et encore, cette voix féminine douce et détestable valse dans mon cœur.

Elle m'appelle. Elle crie mon prénom. Je me sens briller.

  « Baek Hyun ! Baek Hyun ! Le monde a besoin de toi ! »


C'est faux pauvre conne. Disparais. 

ʙᴏʏ ᴏʀ ɢɪʀʟ ᴘʀᴏʙʟᴇᴍs ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant