ʙᴏʏ ᴏʀ ɢɪʀʟ ᴘʀᴏʙʟᴇᴍs ?

Ꮎ.2 - εlle.

[ Kim Min Seok ]

Un soir, alors que je venais de décrocher mon contrat dans la même agence que Baek Hyun, j'ai fait ma première rencontre avec elle, sans même le savoir.

Yah ! Min Seok ! Prends la pose, c'est ton jour de gloire ! Criait l'homme qui m'accompagnait, et dont la chemise était entièrement déboutonnée.

Chuuut ! Arrête avec tous ces flashs ! Pauvre fou ! Nous ne sommes pas censés être ici ! Priai-je à mon ami, tout en aspirant la moitié de la bouteille de champagne.

Espèce d'ivrogne. Rétorquait-il en rigolant. Oh ? Merde...y'a quelqu'un...

Je me retournai surpris et m'approchai tout près de la demoiselle qui nous avait découvert. Hey toi... 

On aurait dit une assistante, du moins, elle était habillée comme telle. 

L'alcool parcourait mes veines, je fis donc une conclusion hâtive. Mi...Park Mi Ran ? La nouvelle assistante de Baek ? C'est toi ?

Elle me regarda hésitante et acquiesça, presque apeurée. T'as rien vu...ok ? Lui implorai-je en titubant.

Mon camarade s'approcha. Mais...elle a rétréci ou quoi ?

Je lui claquai la joue. Ferme là Soo, t'es ivre. Et la regardai une nouvelle fois de mes yeux rouges. Tu cherches Baek ?

Oui... Répondit-elle doucement en baissant la tête.

J'attrapai la main de mon ami. Kyung Soo...il est là Byun ?

Ouep, je l'ai vu dormir dans le salon au dernier étage t'à l'heure...je-... Le brun s'effondra au sol et vomit ses tripes.

Putain Soo ! T'abuses ! On va se faire virer à peine employés !

La minute suivante, la jeune fille s'était évaporée dans les couloirs sombres de l'agence.

...

Les jours s'étaient écoulés.

Englouti dans une nuit sans fin, j'arpentais les rues de Séoul l'esprit anéanti, j'étais encore repoussé par mes rêves. Mon utopie fut détruite, une fois de plus renvoyé. 

Mes pas étaient las, sur le pont dissuasif des suicides, je lisais les mots de réconfort d'un air moqueur. Quand soudain, de l'autre côté de la route, j'aperçus une silhouette féminine. 

Sur l'instant, je faillis rejeter mon regard sur l'horizon noir, mais quelque chose m'empêcha de la quitter des yeux. Cette femme aux habits aussi sombres que les miens, semblait porter une charge lourde. 

Ma vision était écrasée par la noirceur de l'air, mais toute mon attention se porta sur mon ouïe, et j'entendis un bruit sourd. Une explosion de clapotis dans un silence macabre me fit sursauter. De loin, le semblant de la jeune femme se retourna, et je vis son visage sous les lampes aux lumière jaunâtres. 

Ce regard.

Il avait hanté plusieurs de mes cauchemars. 

Pourtant, j'ai fini par l'égarer de ma conscience.

Aujourd'hui, la revoilà. 

Elle.

Le monde est petit.