Chapitre 9

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À peine ai-je mis le pied dans l'établissement que plusieurs infirmières me sautent au cou.

-La salle d'attente est pleine à craquer Dr Williams.

-D'accord, Samantha a classé les dossiers par ordre d'importance j'espère? Demande-je en prenant la pile de fiches.

-Oui.

-Combien de médecin sommes-nous aujourd'hui?

-Vous n'êtes que trois! Vous savez que tous les autres font la grève.

-Ce n'est pas vrai!

Je souffle et entre, je lis le premier dossier qui m'est été assigné.

-Le petit souffre d'asthme sévère, nous l'avons mis sous respiration artificielle le temps que vous arriviez.

J'hoche la tête et entre dans la salle.

-Bonjour Thomas, je m'appelle Livia.

Je lui souris tendrement.

-Que s'est-il passé? Demande-je aux parents

-Il a fait une crise, beaucoup plus grosse que les précédentes et ses pompes n'étaient pas adaptées pour ce genre de situation.

Je prends mon stéthoscope et commence à écouter les battements de son cœur, qui semblent être redevenu régulier.

-Il y a eu plus de peur que de mal, je vais vous prescrire une médication qui lui permettra d'avoir une vie plus normal. Les pompes seront utilisées qu'en dernier recours. Avez-vous des chats ou des chiens à la maison?

-Non.

-Parfait, sinon cela aurait pu aggraver son cas. Fait-il souvent des crises?

-Quelques fois par mois.

-Avec la médication que je vais lui donner, ses crises devraient diminuer.

-D'accord, merci docteur.

-Je vous en pris, c'est mon travail. J'aimerais le garder pour aujourd'hui et pour la nuit, je veux m'assurer qu'il ne fera pas une autre crise. Si jamais il fait une crise beaucoup plus sévère lorsqu'il est à la maison, venez directement ici et demandez à me voir. Je vous conseillerais également de faire inspecter votre maison, par simple précaution, parfois il y a de la moisissure qui se cache et affecte les poumons. 

Ils hochent la tête.

-Je vais passer demain matin pour m'assurer que tout est correct. S'il se passe quoi que ce soit pendant la nuit, demandez à une infirmière de me contacter chez moi, je ne suis pas de service ce soir, mais je tiens à ce que le travail soit fait correctement.

J'enlève mes gants et les jettent à la poubelle avant de me retourner vers Thomas.

-Au revoir Thomas.

Je sors de la salle et je prends un autre dossier et ce fut comme ça le reste de la journée. Alors que ma journée s'achevait, la cloche nous avertissant qu'une ambulance venait d'arriver, sonne.

-Livia!

Je me tourne et aperçois mon collègue, François.

-Oui?

-Accident de voiture, un enfant de six mois et une fillette de cinq ans.

-Les parents?

-En salle d'opération les deux.

-Je m'occupe de l'enfant de six mois, prend la petite fille.

Il hoche la tête et nous courrons pour se rendre aux civières.

Au-delà des frontièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant