la vie c'est pas un film

chapitre 33: c'est sur toi que j'ai jeté mon dévolu

Point de vue Léa

Je suis allongée dans mon lit, je suis pensive. J'ai passé une bonne après-midi Avec ce Medhi et cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé. En parlant de lui on est actuellement en train de parler par messages quand Monsieur décide de m'appeler.

Conversation téléphonique

_Medhi_: Coucouuu.

_Moi_: Je te manquais déjà ? Dis-je en riant.

_Medhi_: J'aime ta voix j'avais envie de t'entendre c'est tout, c'est mieux de s'appeler plutôt que de parler par messages en plus j'avais la flemme d'écrire.

_Moi_: Oui je vois ça, demain sa te dit de passer l'après-midi avec moi ? Le matin j'ai un shooting photo pour Victoria Secret mais mon après-midi est totalement libre.

_Medhi_: J'ai encore mieux à te proposer, je viens te chercher au travail et on va manger dans un petit resto chinois assez sympathique que je connais bien.

_Moi_: C'est d'accord, je t'envoie l'adresse par messages. Je dois te laisser salut, à demain.

_Medhi_: Passe une bonne nuit, à demain.

Fin de la conversation téléphonique

Je vais peut-être enfin pouvoir passer à autre chose, oublier définitivement Ken, Medhi est un gars intéressant et à l'air d'être un gars bien, peut-être qu'il pourrait se passer quelque chose entre lui et moi pourquoi pas ?

Je me glisse sous ma couette et m'endors peu de temps après.

Je me réveille ce matin avec une faim de loup, généralement je mangeais seulement le soir, mais j'ai promis à Mohammed de faire des efforts. Je déjeune copieusement, et file m'habiller pour aller travailler.

Je pose depuis deux bonnes heures quand la fin du shooting est annoncé, j'avais qu'une hâte c'est que cette séance photo se termine, elle m'a semblé vraiment longue. Je pars dans les vestiaires pour me changer et sors du studio photo. Je sens une main sur mon épaule, me retourne mais je ne trouve pas Medhi devant moi mais Ken.

Léa: Qu'est-ce que tu fais là ? Comment t'as su que je travaillais ici aujourd'hui ?

Ken: T'as pas besoin de savoir comment, j'avais envie de te voir.

Léa: Ken s'il te plait pars, j'attends quelqu'un.

...: Salut t'as un problème ? Il t'emmerde ce gars ?

Medhi... comment lui expliquer que non j'ai pas de problèmes hormis le fait que mon ex vient de venir me chercher au travail car il prétend vouloir me voir.

Ken: Non elle a pas de problèmes là mais t'es qui toi ?

Medhi: C'est à moi de te poser la question t'es qui toi ?

Léa: Euh... Medhi je te présente Ken mon ex et Ken je te présente Medhi un ami.

Medhi: Un ex qui a l'air envahissant, tu viens ? on a un resto qui nous attend. Bon Monsieur l'ex tu nous excuse mais on a vraiment pas ton temps.

Je rejoins Medhi qui me tend son bras et nous rejoignons sa voiture. C'était assez gênant comme situation, mais bon il n'y a pas de quoi en parler pendant des années parce que je suis actuellement en une très bonne compagnie. Medhi a mit de la musique et chante sur du Drake, c'est une catastrophe vraiment, mais on rigole comme deux gamins ça fait un bien fou.

L'après-midi s'est terminée, je suis actuellement allongée sur mon canapé comme une grosse merde. J'ai passé un super moment avec Medhi, c'est un gars super sympa, il est simple, drôle et bien élevé. J'ai réussi à oublier tous mes problèmes le temps d'une après-midi, je me suis sentie renaître, j'étais libre. Et j'aurais aimé que jamais cette après-midi s'arrête, j'aurais aimé pouvoir mettre le temps sur pause et profiter encore et encore de ce bon moment.

Point de vue de Ken

Elle vient de me laisser, seul comme un con sur ce trottoir, j'étais venue la chercher pour que l'on parle calmement, pour que je m'excuse encore une fois d'être un pauvre con et d'être maladroit, pour passer du temps avec elle parce qu'elle arrive pas à sortir de ma tête mais elle a préférée partir avec un autre, un ami dit-elle. Mais un ami avec qui on va au restaurant c'est qu'il ne va surement pas rester un simple ami, j'ai les nerfs, la voir avec un autre c'est pire qu'une balle en pleine poitrine, oui c'est moi qui ait tout gâché mais je regrette un peu plus chaque seconde d'avoir fauté cette nuit-là. Je prends ma voiture et je me rends dans mon endroit secret, dans la banlieue parisienne. J'arrive dans la ville abandonnée et entre dans la maison, je sors une feuille et un stylo, m'installe sur l'un des deux fauteuils et commence à écrire.