In The Middle Of The Night

Chap 46

Précédemment

Je sortis directement en courant et me dirigea vers la forêt, je devais savoir ou était Coralie et savoir qui avait poussé ce hurlement que je connaissais.

J'arrivai dans un coin de la forêt que je n'avais jamais vue, ou alors étais-ce seulement la faible lumière qui faisait cet effet inconnu ? Je vis un homme dos à moi, j'avançais discrètement vers lui.

- Dylan, arrête de jouer. Soupira la voix de Peter.

Je marchai jusqu'à lui, je vis devant lui Coralie qui semblait être au plus mal et un corps au sol, je n'avais pas besoin de m'approcher pour deviner que c'était celui de mon meilleur ami.

Personne ne parlait, j'avais l'impression d'avoir installé ce blanc plus que gênant.

- Viens, et vous. Peter nous regarda. Admirer ce que j'ai fait.

Les feuilles bougèrent à ma droite, je distinguai une silhouette d'homme. La clarté de la lune fit briller ses iris bleu surnaturels.

- Non... Soupira Coralie.

Je tournai mon regard vers elle, cette dernière c'était levé, je vis qu'elle totalement perdue, je vis ses yeux briller, elle allait pleurer. Je me mis face à notre invité et je fermai mes paupières pour être certain que je n'étais pas en train de rêver.

- Derek ? Demandais-je.

Je me tournai vers Peter, il semblait heureux. C'était lui qui avait fait cela, je ne l'imaginai pas capable de sacrifier son rang d'Alpha pour son neveu. Coralie prit Derek dans ses bras, il la serra à son tour.

Quand il me vit il me fit un sourire, je répondis de la même manière que lui. Mon amie avait toujours son regard rivé sur l'ex Alpha, elle avait l'air de ne pas vouloir perdre de vue, comme si il allait partir à nouveau.

PDV de Coralie.

Je n'en revenais pas, il l'avait fait et il avait réussi. J'étais certaine d'être assez puissante pour pouvoir le faire moi-même, pour pouvoir sauver Thomas.

- Pourquoi tu ne voulais pas que je le fasse ? Demandais-je à Peter.

- J'ai perdu mon pouvoir d'Alpha pour réussir, tu n'es....

- Je ne suis pas comme vous, je ne sais même pas si quelqu'un de mon espèce peut devenir un Alpha, il faut que j'essai je sentais que ca marchait ! Le coupais-je.

Les deux autres nous regardèrent étrangement, surtout Dylan qui me donnait l'impression qu'il ne comprenait rien du tout. Je ne perdis pas mon temps à lui expliquer, de plus la pleine lune commençait à perdre son effet sur nous.

Préférant être seule, je pris la main glaciale de Thomas et je me téléportais vers l'autre bout de la forêt, je me retrouvai à coté de la maison des Hale. Je refis les mêmes mouvements que quelques temps auparavant.

Cela marchait, je me sentis me vider de toutes mes forces. C'était horrible comme sensation mais je m'efforçais de ne pas y penser. Quelques secondes avant que je ne m'évanouisse, comme écrit dans le livre, je pris les griffes que Thomas avaient fait sortir par reflex pendant qu'il était toujours inconscient, et les dirigea vers mon ventre.

Je soupirais un bon coup et les enfonçais dans mon corps. Je retins un cri de douleur qui me démangeait la gorge, je sentis mes yeux briller et je m'imaginais presque leur couleur devenir fades et bientôt disparaitre pour quitter mon corps faible

Je connaissais le prix de ce rituel, l'équilibre devait être respecté. Pour faire revivre une personne, une vie devait être sacrifiée. Je savais que Peter avait réussi à survivre car il était un Alpha, et je doutais de pouvoir faire la même chose.

Je sentais mon corps trembler, ma vue avait finit par se brouiller totalement de larmes, la douleur m'était insupportable mais je ne devais pas m'arrêter, c'était de ma faute si il était dans cet état là, il avait du souffrir bien plus que cela avant de lâcher son dernier soupir

Je sentais mes forces me quitter, et étrangement cela ne m'attristais pas, je savais pertinemment que la mort n'était pas quelque chose de personnel. Quand une personne meurt, c'est l'entourage qui était le plus touché et je me sentais mal de laisser mes amis seuls, mais je savais que je ne pouvais vivre avec la mort de celui que j'aimais sur la conscience.

Mes dernières pensées furent tournées vers mes amis, Dylan, Carla, Derek, même Peter qui avait été d'un aide précieuse. Je le sentais c'était presque la fin, je commençais à entrevoir le torse de Thomas se lever et s'abaisser à un rythme très rapide.

En pleine forme je me serais peut-être inquiété pour lui, mais c'était finit pour moi. Je voyais flou, et je peinais à tenir assise sans tanguer. A bout de force et sentant ma vie s'échapper je me laissais tomber où bon me semblais.

PDV de Carla.

J'étais couchée sur mon lit, je lisais tranquillement un livre, la fenêtre ouverte sur la pleine lune. J'entendis un hurlement de loup venant de l'extérieure, chose qui me fit sursauter et lâcher, par la même occasion, mon livre qui tomba sur le sol.

Au moment où le bouquin toucha le sol, le bruit qui s'échappa de la collision ressembla plus à une série de chuchotement indescriptible. Je crus seulement entendre le nom de ma meilleure amie.

Quelques instants plus tard, je sentis ce bourdonnement que je connaissais plus que bien, cette démangeaison dans ma gorge qui ne me donnait qu'une seule envie. Crier.

Au bout de quelques secondes ce fut d'ailleurs ce que je fis comprenant trop bien que résistait ne servait strictement à rien, si ce n'est finir plus fatiguer à force de luter.

Je me relevais quelques minutes plus tard de mon lit, et je partis prendre ma voiture. Je ne savais où j'allais ni pourquoi mais je me dirigeais vers la forêt.

J'arrivais devant le corps inerte de Coralie, elle était seule sur le sol. Je me posais à côté d'elle, c'était encore une fois trop tard. Comme à mon habitude j'étais arrivé trop tard, je n'avais trouvé que son cadavre.

En décalant ses cheveux je sentis un faible mouvement au niveau de son thorax, comme si elle respirait.

Je voulu vérifier son pouls, mais j'eus rapidement la certitude que j'avais rêvé ce moment d'espoir, c'était impossible qu'elle soit encore en vie après le sentiment que j'avais ressentit chez moi.

A ce moment précis, je crois que je ne réalisais pas encore ce que j'étais en train de vivre, qui je venais de perdre, qui je ne verrai plus jamais.

Quand je laissais une larme couler, j'entendis des pas vernir vers moi. Ils étaient plusieurs et ils courraient. Je relevai ma tête et pinçais mes lèvres en regardant vers le ciel pour éviter de fondre en larme devant les arrivants.

Voila pour le chapitre 46

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Bref, on se retrouve au prochain chapitre.

Coralie