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Point de vue de Conrad:

           Depuis que l'homme, qu'avait soigné Evelyne, était venu la porter dans sa chambre, deux mois s'étaient écoulés. Cet homme âgé, n'était pas ressortit de la maisonnette, il veillait continuellement sur elle alors qu'il avait voulu la tuer près du bar dans lequel elle avait commencé à travailler. J'aurais voulu lui poser quelques questions, mais il m'avait strictement interdit lors d'un combat qu'il avait gagné contre Ray qu'il ne me laisserai pas les approcher. Ni lui, ni elle. J'avais alors ordonné à une équipe de loups de faire un tour de garde autour de la maison et de donner à cet homme, s'il se montrait, tout ce dont il avait besoin. Puisque le lien d'âme-sœur n'avait pas pu l'atteindre, je ne ressentais qu'un vide mais rien de plus. Parfois, il nous arrivait d'entendre grâce à notre ouïe fine les cris d'Evelyne. Car oui elle criait, jusqu'à s'en faire exploser les tympans. Mais à chaque fois que nous nous approchions trop les loups de ma meute, faisaient demi-tour, la queue entre les pattes. J'avoue que la première fois, j'étais très en colère qu'il m'ait désobéi. Mais quand nous fûmes revenus dans notre énorme maison qui avait pour fonction d'être notre repère, ils m'avaient expliqué que, par je ne sais qu'elle moyen Evelyne, qui était toujours inconsciente, lâcher une petite partie de son aura. Mais la sienne n'était pas comme les autres, elle était très puissante et agressive. Le problème est que je ne sentais rien, seulement une odeur de fumée. Les jours passèrent. Ce soir, j'allai annoncer aux loups d'arrêter leurs tours de garde, seulement, depuis que je m'étais faite cette idée, Bold ne me parlais plus. Je sais qu'il veut à tout pris la protéger mais je ne peux pas leur gâcher plus de temps. Alors que je m'apprêtais à commencer mon discours, on entendit un cri encore plus puissant du côté de la maisonnette. Je regarde Ray et lui ordonne par la pensée de me suivre. Je partis, comme si ma vie en dépendait.Nous nous transformâmes en loups pour aller encore plus vite. Et quand nous arrivâmes, L'homme tenait dans ses bras Evelyne entourée dans une couette, qui était imbibée de sang à différents endroits. Il nous vit et s'approcha de nous en courant, il cria:

Homme: Aller me chercher des Iris noires !!!!

Ray: Mais euhh...

Homme: TOUT DE SUITE !!!!!

Ray partit chercher les iris, alors que moi je restai à le regarder. Son regard passait de moi à Evelyne puis il repris:

Homme: Sais tu où se trouve une voiture prête à partir ?

Conrad: Chez moi il y en a plusieurs. Mais c'est un peu loin.

Homme: Peux tu nous prendre sur ton dos alors ?

Conrad: Oui, mais ne faite pas trop de mouvement.

Je m'allongeai devant lui, pour qu'il puisse monter sans trop de difficultés, car notre taille n'est pas du tout la même que celle des loups normaux, on nous compte entre 1.70 m et 2 m au niveau du dos. Quand ils furent en place je dis à Ray:

Conrad: Rejoins nous au repère.

Ray: Tout de suite mec.

Après quelques minutes de course je décidais d'accélérer  car je sentais un liquide visqueux sur mes poils et je n'avait pas mis longtemps à comprendre que c'était son sang. Aller tiens bon Evelyne. Quand nous fûmes arriver, la meute c'était réunie, et nous laisser un couloir pour passer à travers eux jusqu'au garage. Une fois dans celui-ci, je fis descendre l'humain et Evelyne et me transformai. J'étais à nouveau humain dans mes vêtements. Je me retournai vers l'humain rouge de colère.

Conrad: Mais c'est quoi ce bordel, elle est censé être inconsciente, pas blessée !

Homme: Ferme la et donne moi les clés de voiture.

Conrad: A la condition que je vienne avec vous.

Homme: Pas de soucis, mais bouge toi le cul.

J'ouvris la voiture et il installa Evelyne allongée sur la banquette arrière. Une fois installée, je lui donnais les clés et il prit le volant pendant que je m'attachai, côté passager. Je contactai alors rapidement ma meute.

Conrad: Je suis parti je ne sais pas quand est ce que je reviendrai, mais il faut que je le fasse pour avoir des réponses sur cette personne puissante.

Meute: Oui Alpha, faite vite.

Anna: Oui fait vite mon loup.

Puis je parle seulement à Ray.

Conrad: je pars je ne sais pas où, prends le relais mais je dois le faire car c'est mon âme-sœur.

Ray: Mec, tu m'avais pas dit que c'était ton âme-sœur, et Anna tu lui as dit.

Conrad: Non justement, je te demande de garder ça secret  pour l'instant.

Ray: OK, tu me raconteras quand tu seras revenu, j'ai mis les Iris dans le coffre de la voiture.

Conrad: Merci mec, A plus.

La Rage Folle [pause] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant