15.

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Toujours point de vue de Conrad:

        Nous venons tout juste de dépasser la barrière de feuille, que plein de créatures nous observent. On dirait le repère d'une meute, il y a beaucoup de petites maisons, presque un village entier je dirais. Il y a plein de races qui me sont inconnues. Ils ont tous l'air plus que surpris à ma vue. Pourtant chaque paires d'yeux me lancent des éclairs, même les quelques enfants que j'ai pus apercevoir. Nous avançons à travers la foule, toujours et encore entourés des centaures, Darius n'avait pas dit un mot et portait toujours Evelyne, en mode princesse. Nous arrivâmes enfin, après ce labyrinthe de ruelles, devant un sombre manoir. Une jeune femme en sortit, accompagnée de deux vampires. 

Darius: Bonsoir, je vois que tu as réussi à te lever.

???: Ce qui est très étrange en effet. Mais que nous apporte tu ? 

Elle me regarde, et je crus voir passer une étrange lueur verte dans ses yeux noirs puis d'un seul coup je m'affalai par terre. Toujours sous forme lupine, j'eu l'impression que le poids de tout à l'heure était retombé  sur mes épaules mais en mille fois plus lourd. Elle continuai à me fixer quand soudain, on entendis un hurlement de douleur sortir des lèvres de Evelyne. La femme arrêta alors de me fixer, pour ce tourner vers Evelyne, ce qui m'enleva aussitôt le poids. A bout de souffle, je me relevai et avançai en direction d'Évelyne.Je serrai une de ses mains pour lui donner un peu de réconfort malgré le fait qu'elle ne doit pas le sentir puisqu'elle est inconsciente.

Darius: Albane,  je sais que tu meurs d'envie de rejoindre ton acolyte mais c'est grâce à cette jeune fille si tu es debout et elle a besoin de soin.

Albane: Oh mon dieu, ne me dit pas que !!!! Vite fait la rentrée dans une chambre, qu'on appelle les nymphes!!!!! Et Oscar garde le chien et fait lui notre rituel s'il te plaît.

Oscar: Oui ma chère.

Après ce retournement de situation, je vis entrer des nymphes dans le Manoir. Elles étaient petites, leurs cheveux étaient faits de racines, couvertes de feuilles, on aurait dit  qu'elles glissaient sur la neige. Mais je fus rapidement tiré de ma contemplation, lorsque je reçu un coup de poing en pleine figure qui me fit valser par terre un peu plus loin. Franchement j'en ai marre de toujours me retrouver par terre. Je me relevai, tournai la tête vers celui qui en était l'auteur, mais je ne fus pas surpris de trouver, Oscar, le vampire. Il va voir qu'il ne faut pas s'attaquer à un Alpha celui là.

Point de vue Albane:

Darius avait monté la petite dans une chambre suivie des nymphes, moi j'étais restée, plantée dans le grand salon. Je pensais être la seule survivante, mais je me suis trompée. Horus va être content de savoir qu'il n'est pas tout seul. Le seul point étrange est qu'elle a pu vivre seule mais pas moi, et quelles sont les raisons pour que Darius amène un chien ici? 

Point de vue d'Evelyne:

      J'ouvre difficilement les yeux, car mes paupière sont collées. J'ai l'impression que mon corps peut se briser à n'importe quel moment. Même le fait de tourner la tête me fait un mal de chien. Mais avant que je puisse faire quoi que se soit, je ressentis une douleur lancinante dans le haut de mon dos au niveau de mes omoplates et un cri m'échappa. Deux personnes entrèrent alors, cognant la porte contre le mur de cette chambre. D'ailleurs, je n'avais même pas remarqué que cet endroit m'était inconnu, tout était blanc, les draps, les murs, les meubles, les rideaux. Et quand la douleur fut disparue, mon regard croisa celui des deux arrivants. J'avais reconnu Darius, mais pourquoi m'avait-il soignée ? Il était accompagné d'une jeune dame, qui me parut tout de suite familière. Ils s'approchèrent du lit et s'essayèrent.

Darius: Comment te sens tu ?

Evelyne: Extrêmement bizarre. Où suis-je ?

Darius: tu es chez toi.

Evelyne: Quoi ? AAAAAAAAHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!

J'avais était coupé par une nouvelle douleur mais cette fois ci, c'était mon cœur qui me faisait mal, comme si on me le déchirait. Puis une autre douleur apparue au niveau de mon dos et instinctivement je jetais ma tête vers l'arrière, creusant  mon dos. Des larmes de souffrance coulaient sur mes joue et puis, après quelques minutes, petit à petit, je sentis la douleur s'estompait. Mes cheveux mouillés par ma transpiration, cachaient mon visage que j'avais reposé sur mes genoux. Mes bras entourant ceux ci, j'attendis que mon souffle redevienne calme.

La Rage Folle [pause] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant