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Et c'est parti !

Je mis mon sac sur mes épaules et me dirigeai vers la grande cours située devant l'école en suivant le troupeau. Alors que j'étais complètement emportée par le flot d'élèves, je réussis quand même  à atterrir  je ne sais comment au milieu de la cours. Je remarquais que de nombreux groupes se formaient en fonction de la nature des élèves. Il y avait Les loups, les vampires, les cerfs blancs ( on  appelle ces créature "cerf blancs" car ils ont une soif de connaissances inépuisable, ils combattent par stratégie, et parfois ils peuvent même avoir des visions, ils sont donc très importants dans le fonctionnement du monde. Enfin, quand ils cherchent quelque chose, ils le trouvent dans tout les cas. Quand une traque commence leur yeux deviennent blancs). Mais parmi les différents groupes formés, se trouvaient aussi les créatures qui m'horripilent le plus. On les appelle les "djinn", ils sont capables de farfouiller dans votre tête afin de mettre la main sur vos plus profonds secrets et peurs. Mais ce qui m'a le plus marquée avec eux, c'est cette douleur insupportable. En effet, par le biais de l'esprit ils peuvent nous torturer mentalement et physiquement aussi, mais cette dernière torture est très rare. Vous imaginez ? Vous faire lacérer le corps parce qu'une personne utilise son pouvoir dans votre tête. Malheureusement J'ai déjà eu le bonheur de rencontrer des personnes comme celles ci. Parfois, dans les premiers jobs qu'on fait, quand on ne connaît rien à la vie, on ne fait pas trop attention, mais j'y ai appris une chose. Si vous croiser leur route, il vaut mieux courir rapidement  le plus loin possible, car quand ils vous tiennent, ils ne vous relâchent pas avant un bon moment. Et je pense que ma monstruosité et mon incompétence quand au fait de ressentir des émotions ou des sentiments viennent de ce passage de ma vie. Ils m'ont choquée et marquée à vie, jamais je n'oublierai.

Plusieurs adultes humains accompagnent les groupes, je me demande bien à quoi ils servent, je pense qu'ils souhaitent mourir, il n'y a pas d'autres explications plausibles.

Une fois que les groupe de chaque espèce furent formés, un homme habillé uniquement de noir arriva dans ma direction, en se plaçant dos à moi et face au élèves. Il leva une main et aussitôt le silence engloutit la place. Je fut tellement surprise par le respect que portaient toutes les créatures réunies ici pour cet homme  que je ne vis pas une femme s'approcher de moi. Lorsque que je la remarquai enfin, elle me jetta à la figure des affaires de sport  noirs, toujours dans le plus grand des silences. Puis l'homme devant moi s'exclama.

???: Chers élèves, veuillez s'il vous plaît vous diriger vers les vestiaires afin de faire le plus rapidement connaissance avec notre nouvel élément, je vous demanderai de ne pas traîner. Merci de votre compréhension.

Les élèves se dispersèrent mais j'aperçus William, arrêté , son regard noir planté dans le mien. Il s'approcha jusqu'à ce que nos corps ne soient qu'à quelques centimètres de distance et mit une main dans le bas de mon dos pour me pousser à avancer vers le bâtiment. Étrangement, je n'essayai pas de m'éloigner de lui ou d'enlever sa main. Le contact entre celle ci et le bas de mon dos était d'une douceur qui m'étais inconnue. Alors je me laissai docilement entraîner vers le bâtiment. Nous passâmes dans de nombreux couloirs quand soudain il me poussa brutalement à l'intérieur d'une petite porte. Si fort, que je m'écrasai à même le sol, la tête la première. Je relèvai la tête et le vis entrer et fermer à clé rapidement la cagibi où nous nous trouvions. Oui parce que quand j'ai relevé la tête il a fallut que je me prenne une étagère remplie de produits de nettoyage qui me sont forcément tombés sur la tête. Alors que j'essayai de contenir ma colère grandissante, je l'entendis rire. Je me retournais vers lui en colère, j'avais envie de lui crier qu'il n'aurait jamais dû faire ça et qu'il connaîtra ma vengeance mais j'étais également agréablement surprise par la douce mélodie de son rire qui me parvenait aux oreilles. Une fois qu'il fut calmé au même moment, voyant que je l'épiai ouvertement, il changea radicalement de comportement et reprit d'une voix forte.

La Rage Folle [pause] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant