La Rage Folle [pause]

21.

*Olencia en média*

Evelyne: Oui j'ai commis des fautes impardonnables et ...

Olencia: C'est impossible.

Evelyne: Pardon ???

Olencia : Il suffit juste de regarder ta tête pour savoir que tu n'a rien fait qui mérite la prison.

Je me mets à pouffer de rire devant son commentaire. Elle me regarde et me suit aussitôt dans mon fou rire, elle me fait trop rire, elle répond du tac au tac. Je sens que le courant passe bien entre nous, j'espère qu'on va pouvoir se sortir de là toutes les deux. Car même si je la connaît depuis seulement quelques minutes, c'est totalement injuste d'enfermer une enfant toute sa vie. Et puis, ça me fait du bien de parlé avec une fille de mon age alors que depuis deux ans, je me passe toujours des liens d'amitié ou autres choses de se genre.

Evelyne: Sans être indiscrète, Olencia qu'est ce que tu es ?

Olencia: Je suis une louve !!

Puis elle se mit d'un coup à rougir et à baisser le regard.

Evelyne: Qu'est ce qu'il y a ?

Olencia: Ne te moque pas ok ? mais, hum... Qu'est ce que ça veut dire "indiscrète" ?

Evelyne: Alors indiscrète, c'est un mot qui veut dire que l'on ne se cache pas, on ne va pas par quatre mille chemins et ne t'inquiète pas je te promet de t'apprendre encore plein de mots donc tu peux me demander sans soucis. 

Olencia: OK super !!! Merci beaucoup!

Après c'est paroles, elle se jeta dans mes bras. Elle est trop mignonne. J'ai l'impression que c'est ma petite sœur et que je dois veiller sur elle comme le ferai une grande sœur. Sur cette pensée je resserre mon étreinte autour d'elle. Nous nous asseyons contre une paroi d'un mur et continuons encore a parler de chose et d'autre. Finalement, elle s'endort, la tête contre mon épaule.

    La rencontre avec Olencia m'avait presque fait oublié la situation dans laquelle je suis. Maintenant qu'elle dort je me rends compte que je suis littéralement coincée dans la prison de l'Alpha d'Europe.  Cette prison est connue, parce qu'elle est au cœur d'un volcan endormis depuis des siècles. Le trou de lave, tout en bas, est utilisé pour faire parlé les prisonniers. Je me souviens quand j'étais jeune que les adultes disaient souvent " si un jour on entre dans cette prison, on n'en ressort jamais". Quand j'étais petite, je me demandais souvent le sens de ses paroles mais là je ne peux qu'affirmer ce que j'avais entendu par le passé. Et puis la salle en métal dans laquelle j'avais été enfermée avec deux hommes me revint en mémoire. D'ailleurs que m'avaient ils mis dans le sang pour que ça me fasse si mal ?  C'est l'esprit tourmenté que je m'endors, toujours avec la tête d'Olencia calée sur mon épaule.

    Le matin suivant, je suis réveillée par de petits chuchotements. J'ouvre les yeux et vois une enfant blonde platine me regarder avec de gros yeux, je cligne plusieurs fois des yeux et la journée d'hier me revient en mémoire.

Evelyne: Bonjour Olencia

Olencia: salut Evelyne tu vas bien ?

Evelyne: ça va bien et toi ?

Olencia: J'ai dormis comme un bébé emmitouflé dans une couette.

  Elle a l'air tourmenté, je sens qu'elle me cache des choses mais je ne vais pas lui forcé la main.

Olencia: Aujourd'hui, on fait la revue.

Evelyne: Qu'est ce que c'est ?

Olencia : C'est une espèce de réunion de tout les prisonniers, où les gardes font les vérifications et nous laissent parler avec les autres.

je ne réponds pas, j''espère seulement que je ne vais pas me faire repérer si ce n'est pas déjà fait, et que tout ce passera bien.

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3h plus tard

Les grilles s'ouvrent d'elles même pour nous laisser passer, Olencia m'a dit que c'était obligatoire et qu'elle n'aimait pas du tout ce genre de réunion parce que ça finissait souvent en baston. Pour cause, nous avançons, elle est légèrement derrière moi et me tient le pauvre t-shirt gris que je porte. Tout les prisonniers sortent aussi et nous avançons dans le même sens,  vers de grandes portes. On se croiraient presque au Moyen Age, à un détail près. Lorsque nous arrivons dans la grande salle, des gardes armés jusqu'aux dents nous accueillent le regard froid. Une fois entrée, nous nous installons l'une à côté de l'autre sur une des tables présente présente dans la pièce. Une fois assise, je sens que quelqu'un tape dans mon pied, je me retourne alors vers Olencia qui me montre d'un hochement de tête, deux hommes qui commencent à se battre.

Olencia: Tu vois les garçons là-bas ? ils vont se faire prendre et après ils seront torturés pour mauvaise conduite.

Comme si Olencia avait lu l'avenir, des gardes les sortent de la salle. Puis un homme, vient s'asseoir en face de nous.  Il est grand, châtain, ses yeux sont marrons et une barbe pousse le long de son menton, pourtant je ne lui donne même  pas 25 ans. Il regarde Olencia dans les yeux, un sourire moqueur couvrant ses lèvres.

??:  Alors Olencia, on s'est fait une nouvelle copine ? Tu te rappelle du pari, quand même ?

Olencia serre plus fort le morceau de mon t-shirt qu'elle tient entre ses mains, je peux même la sentir trembler à travers celui-ci. Est ce qu'elle était tourmentée pour cette raison, ce matin ? Il se lève ne la quittant pas des yeux et se place derrière elle, grâce à mon ouïe, je l'entends chuchoter " tu sais que je peux faire ce que je veux de toi , appart si tu préfères te battre et souffrir encore plus". Elle commence à se lever, alors que je lui tire sur le bras pour qu'elle se rassoit. L'homme et Olencia me regardent surpris par mon geste. Je lui parle à voix basse pour que seule elle puisse m'entendre.

Evelyne: Si tu pense sincèrement que tu es en danger et que tu as besoin d'aide, je suis plus forte que tu ne le penses, alors ne m'oublie pas.

En réponse elle me sourit et se rassoit.

Homme: MAIS qu'est ce que tu fais ?

Evelyne: elle ne viendra pas.

Homme: Oh que si elle v venir ma cocotte.

Il lui tenait à présent le col et préparer son poing pour le mettre dans sa figure.