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Point de vue de Evelyne:

          Après mon face à face avec Oscar, je me suis évanouie. Mais lorsque je me suis réveillée, la peur m'a submergé. J'étais allongée sur une table en fer, de dos, mains et pieds liées. Je clignais plusieurs fois les yeux afin de voir plus clair, malgré la grosse lampe devant mes yeux qui me brûlait la rétine.

         Alors que mes souvenirs reviennent doucement, la porte s'ouvre. Deux hommes portant de grandes blouses blanches s'approchent de moi, avec une lueur de curiosité. Ils s'avancent lentement comme s'ils avaient peur de ma réaction.Je ferme mes yeux, mes sens encore engourdis je ne comprends pas ce qu'ils se disent, mais j'entends des bruits qui ne me rassurent pas du tout. Ils se place tout deux, de chaque côté de moi et attrapent un espèce de cadis à roulettes. j'ouvre les yeux, alors  que l'un d'entre eux s'approche armé d'une aiguille,ma plus grande peur, un grognement m'échappe. Mes sens de retour, je l'entend prononcer.

??: Alors la belle au bois dormant, tu reviens à toi pourtant il n'y a as eu de baiser.

      Il se penche vers moi mais je tourne la tête, je l'entends souffler. Il prends alors mon menton dans sa main pour me forcer à le regarder. Puis il pose sur mes lèvres quelques chose de dégoûtant et gluant. Je me sens salie et fragile. Alors que je commence à manquer d'air il se retire et n'attendant pas une seconde je lui crache dessus tout le dégoût que je viens de ressentir. A ce geste ses yeux se révulsent et je vois des veines se formées sur son visage. L'autre se recule, sans se retenir de rigoler puis, me souffle un " Bonne chance". Sans pouvoir réfléchir au sens de ses mots. Celui qui vient de m'embrasser me plante une aiguille dans l'épaule. Aussitôt, je sens mon sang qui brûle comme s'il me rongeait de l'intérieur. Une douleur vive me prend alors la tête, puis mes jambes, mes bras et mon ventre. Tout me fait un mal de chien mais je ne veux pas qu'il se croit victorieux pour autant avec sa petite aiguille, donc je ne laisse rien paraître. Mécontent de se résultat, je le vois prendre la même aiguille et me l'enfoncer dans la jambe. Essayant de toujours contenir mes cris et mes larmes que je sens venir, je prend de grandes respirations espérant atténuer la douleur. Plus qu'en colère , il me met un masque et me met devant le nez une poudre blanchâtre. Le salo il veut me droguer. je me retient de respirer, mais la douleur de ma tête à cause des produits m'oblige à prendre une grande inspirations par la bouche, malheureusement, il en profite pour me mettre la poudre à l'intérieur de celle-ci.

      Je commence à voir flou. Les lèvres pincées et le regard perdu, j'essaye d'écouter ce qu'ils disent mais c'est impossible je n'entends que des pars de leur dialogue ou des longs son mais  pas des phrases. Je ne sens plus les cordes qui me liaient à la table, alors j'essaye de bouger. Très mauvaise idée parce que je viens de rouler sur le côté et tomber de la table. Je sens le sol froid mais impossible de le définir, d'ailleurs je ne sais même pas si je me suis fais mal en tombant car j'ai l'impression que mes sens sont en panne. Toujours allongées part terre, mes yeux se ferment doucement et je m'abandonne dans les bras de Morphée qui sont une libération.

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       Mes yeux s'ouvrent difficilement comme si mes paupière étaient collées, malheureusement cet  effort ne m'est d'aucune utilité puisque je ne vois absolument rien, l'endroit où je me trouve est plus sombre encore que la nuit. Je suis de nouveau allongée sur une surface dure mais pas comme celle avec les deux hommes. Celle-ci, pue la fumée et le renfermé. Alors que je tente de distinguer quelques chose dans se noir complet. Une main vient se poser sur mon épaule. Je sursaute et me retourne par la même occasion, mas je ne vois rien dans ce noir. 

??: Ne t'inquiète pas nous sommes tous passés par là.

Je reconnu alors la voix d'une fille. Mais qui est elle ? Et où je suis ? Est ce que je rêve ? Pourtant avant de m'endormir je me souviens parfaitement des deux hommes et eux étaient bien réelle, et la voix que je viens d'entendre, est elle aussi réelle. Les minutes passe et j'arrive déjà à voir beaucoup plus claire. Je me lève sans un bruit et m'approche de la grille. Je regarde à travers et ce que je vois me stoppe complètement. Tout en bas se trouve un espèce de trou remplit de lave et tout autour sur plusieurs étages, s'étends des milliards d'autres cellules comme la mienne. Des gardes, ou plutôt des loups passent devant chaque cellule pour faire leur ronde. Je suis juste estomaquée, lentement je sens la peur s'introduire en moi. Je suis captive, prisonnière et enfermée. Alors que mes larmes menacent de tomber, la main de tout à l'heure se pose de nouveau sur mon épaule.

??: Voici mon monde.

Evelyne: Qui es tu ?

??: je m'appelle Olencia, je vis ici depuis que je suis née, et j'ai 17 ans. 

Elle me dit ça très calmement comme si c'était normale. Bas oui après tout c'est tout a fait normale de vivre sa vie en prison alors qu'on ne sait pas pourquoi. Elle me montre du doigt un mur pour que je m'approche. Arrivé près de celui ci je vois des milliers voir des millions de bâtons blancs.

Olencia: Chaque bâtons représente un mois. Oui tu dois te demander si j'ai vécu ici toute ma vie comment je sais parler et comment est ce que j'arrive à me repérer dans le temps. Et bien c'est ma mère qui m'a élevée ici qui m'a appris mais quand j'ai eu 10 ans elle est morte. Depuis elle est remplacée par d'autres prisonniers et aujourd'hui c'est toi. Et toi comment tu t'appelle ?

je reste bloquée devant son petit monologue, cette fille dit vrai je le sens, elle doit être dotée d'une détermination sans faille pour continuer à vivre avec le sourire même si celui là semble faux par contre.

Evelyne: je m'appelle Evelyne et j'ai 18 ans.

Olencia: et pourquoi es tu en prison ?



La Rage Folle [pause] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant