PDV d'Albane :
Maman : Tout à commencé il y a plus de 18 ans.
Je crains le pire.
Papa : Maman et moi étions ensemble depuis plus d'un an et venions de passer notre diplôme. Nous voulions un enfant mais cela ne fonctionnait pas, nous avons alors laissé tomber et nous sommes reconcentré sur le travail. Nous avons couché ensemble et... elle est tombée enceinte. Nous avons hésité mais avons préféré garder le bébé.
Maman : J'ai continué de bosser jusqu'à la fin de ma grossesse et après ta naissance. Je ne voulais absolument pas abandonner. Quand nous ne pouvions pas te garder après le travail parce que nous faisions des heures supplémentaires, je te déposais ici. Adrien a subi la même chose.
Papa : Nous ne pensions qu'au travail. Quand tu es venue chercher Adrien, nous nous sommes rendus compte que c'était trop tard.
Maman : Nous ne pouvions plus rien faire pour vous garder avec nous.
Papa : Je suis alors aller à Londres, je me suis arrêté dans un bar et j'ai commencé à boire. Je t'ai ensuite retrouvé et j'ai.. j'ai.
Moi : C'est bon ! J'ai compris !
Maman : Nous avons alors écrit notre lettre de démission, une démission que notre patron n'a pas très bien accepté.
Papa : Nous avons trouvé un nouvel emploi qui nous permet d'avoir plus de temps pour la famille.
Adrien : Nous sommes contents pour vous...
Je pouffais légèrement en entendant le ton sans émotion de mon frère.
Maman : Accepteriez-vous de nous pardonner?
Adrien : Peut-être mais il vous faudra du temps.
Papa : Nous aimerions vous montrer un endroit où nous allions souvent quand nous étions jeunes.
Nous nous regardâmes avec Adrien, puis hochâmes la tête. Le visage de nos parents s'illuminèrent.
Papa : Est-ce que cela vous dérangerez de revenir ne serait-ce que quelques minutes à la maison?
Moi : Pourquoi pas, en plus je dois encore récupérer quelques trucs.
Maman : Super !
Papa : Nous n'allons pas vous embêter plus longtemps.
Maman : Nous viendrons vous chercher pour 14h, ça vous va?
Adrien : Oui.
Nous nous levâmes.
Papa : Au fait, nous n'avons pas fait les présentations.
Je me tournais vers Harry en soupirant. Il prit ma main.
Moi : Harry, voici mes parents. Rachelle, Antoine voici Harry.
Ils furent un peu blessés par le fait que je les appelle par leur prénoms mais ne dirent rien et serrèrent la main que mon petit-ami leur tendait. Mon frère leur présenta Leah.
Maman : Passez une bonne nuit.
Ma mère vint vers moi, posa ses mains sur mes épaules et embrassa mon front.
Maman : Je regrette de ne pas vous avoir vu grandir.
Mon père déposa un baiser sur le haut de mon crâne après avoir caresser mes cheveux. Il ébourriffa la chevelure d'Adrien. Il partirent.