Live While We're Young [TOME 2]

Libéré de cet enfer monstrueux.

PDV d'Albane :

J'expirais longuement et toquais.

Un homme, assez vieux et sévère, nous ouvrit.

Directeur : Vous ne devriez pas être en cours jeunes gens?

Ca commence bien.

Moi : Désolée monsieur, mais je suis la soeur de cet élève.

Directeur : Entrez.

Il ouvrit la porte en grand et nous entrâmes. Il n'y avait que deux chaises, je prenais Adrien sur mes genoux. Le vieil homme prit place sur sa chaise de bureau. Une chaise usée, trouée de partout. Il croisa ses bras contre son torse.

Directeur : Je vous écoute.

Bon. C'est parti.

Moi : Je voudrais désinscrire mon frère de cet école pour cause familiale.

Directeur : Quel âge vous avez?

Moi : 17ans, mais mon petit-ami est majeur. Nous vivons avec d'autres personnes, qui sont aussi majeures.

Directeur : Hum... D'accord.

Moi : Est-ce que... Est-ce que ce serait possible.

Directeur : Oui, c'est possible, est-ce que votre copain a ses papiers avec lui.

Son regard se dirigea sur Harry, qui lui ne comprenait absolument rien.

Moi : Il est anglais, il ne comprend pas beaucoup le français.

Directeur : Hum hum.

Moi : Mais j'ai ses papiers avec moi.

Je sortis tous les papiers nécessaires et les présentais. Le directeur les regardais minutieusement, lisant chaque lignes des feuilles. Vous ne pouviez pas savoir à quel point je stressais. Mes jambes tremblaient, Adrien devait sûrement le sentir. Plusieurs frissons me parcouraient l'échine. Je mordais ma lèvres inférieure à sang. Il releva la tête et me fixa intensément. Ce genre de regard est encore plus flippant. Il saisissait un stylo qui se trouvait dans le tiroir et le faisait claquer contre le bois. Argh... Son regard dérivait entre Adrien, moi et Harry pour enfin s'arrêtait sur le miens.

Directeur : Mademoiselle Swan, soeur d'Adrien Swan.

Ah bon, je savais pas.

Directeur : Et bien, ma réponse est...

Allez, accouche ! Qu'est-ce que c'est énervant, quand les gens insistent comme ça.

Directeur : Ma réponse est oui.

Je n'eus pas le temps de réagir que mon frère me sauta dessus. Je le serrais de toute mes forces, des larmes de joie roulaient sur nos joues. Les deux autres nous regardaient, souriants. D'ailleurs, ça m'étonne de voir le directeur sourire. Même si ce n'était qu'un petit rictus, c'était étonnant.

Moi : Je vous remercie du fond du coeur.

Directeur : Je vous en prie. Alors vous devrez remplir ce dossier et me le ramener le plus vite possible.

Moi : C'est possible de le remplir maintenant?

Il regarda l'heure sur sa montre horrible à mon goût.