PDV d'Albane :
Eleanor : Hum... Laisse moi chercher. C'est...
Eleanor faisait exprès de faire patienter la personne derrière. D'un seul coup, elle retira les mains qui cachaient ses yeux et se jeta sur l'individu.
Eleanor : Danielle, tu m'as tellement manqué ma chérie.
Danielle : Mais toi aussi, tu ne sais pas à quel point.
Perrie afficha une moue boudeuse et croisa les bras.
Perrie : Et moi alors?
Danielle : Tu ne m'as absolument pas manqué la vieille.
Eleanor : Rappelle toi que c'est toi la plus vieille de nous.
La mine boudeuse de la chanteuse se transforma en un grand sourire vainqueur.
Moi : Les filles, attendez moi dehors, je vais payer.
Elles hochèrent la tête et je partis en direction de la caisse. Je payais mes achats et rejoignais les filles.
Danielle : Starbuck?
Toutes sauf Danielle : Oui !
Nous avançâmes toutes vers le café. Je sentis une forte poigne saisir mon bras et me tirer en arrière. Une main se plaqua sur ma bouche. L'inconnu me colla au mur, je tentais de me débattre mais en vain. J'arrêtais de bouger et patientais gentiment. Pour le moment, l'homme qui se tenait devant moi ne me faisait aucunement peur. Je mordais sa paume. Un grognement de douleur s'échappa de sa bouche et un sourire sadique sur mes lèvres.
Inconnu : Tu souris en plus?
Papa? Non ! Mes yeux s'embuèrent rapidement, mon père apporta ses mains à ma gorge, me soulevant du sol. L'air se fit rare, je serrais les dents. Je sortais difficilement mon téléphone de ma poche et enclenchais la caméra. Il tomba au sol sous la secousse de mon père. Heureusement que ma coque protégeait l'écran. Mon géniteur me hurlait dessus, me frappait, faisant attention de ne pas me frapper au visage. Mais avec sa colère, ce n'était pas simple. Ma joue me brûlait. Je ne le pensais pas comme cela. Il devait avoir bu. Plus il me ruait de coups, plus nous nous enfoncions dans la sombre ruelle. Je passais ma main sur ma joue et y découvris du sang. Mes larmes redoublèrent, elles ne s'arrêtaient plus. Pour la première fois, j'avais terriblement peur de mon père.
PDV de Perrie :
Nous arrivions au café quand je remarquais l'absence d'Albane.
Moi : Les filles, on a perdu Albane?
Leur sourire disparu immédiatement, laissant place à la panique. Nous fîmes demi-tour et cherchâmes Albane à travers tous les passants. Les gens nous laissaient passer, ne voulant pas se faire bousculer. Ma peur de ne pas la retrouver était incontrôlable.