La Nouvelle Recrue - [Ereri / Riren]

Chapitre 25 : Interview

Deux semaines plus tard.

Alors que j'étais encore dans le pays des rêves, un bruit de volet qui s'ouvre avec fracas me sort brusquement de mon sommeil. Je grogne de mécontentement, avant d'essayer de me rendormir.

- Oi Eren !

- Hmm qui a allumé la lumière...

- Bouge toi on va être en retard !

Étendu dans le lit sur le dos, je me cache les yeux avec mon bras pour me protéger de la lumière du jour trop agressive. Mon corps n'est pas du tout contre un peu de sommeil supplémentaire.

- Encore 5 minutes...

- C'est ce que tu m'as déjà dit il y a 5 minutes.

Ah bon ?

Je me suis vraiment rendormis alors...

Le lit s'affaisse soudainement sous le poids de mon petit ami. Il se met a califourchon sur moi et pose ses mains sur mon torse nu. Ce simple contact me brûle, comme s'il marquait ma peau au fer rouge.

- Tu compte traîner au lit longtemps ?

J'enlève le bras qui me protège des rayons du soleil pour le contempler. Mes yeux prennent quelques secondes pour s'habituer à la lumière du jour, avant de se figer devant la perfection incarné qu'est Livaï. Il est déjà habillé, mais sa chemise entrouverte laisse apercevoir son torse.

- Hmm avec toi j'y resterai toute la journée...

Ses doigts se baladent lentement sur ma peau, dessinant chaque détails au passage. A cet instant ses yeux sont brûlants, effleurant mon corps de bas en haut. Je continue de l'admirer, m'efforçant de calmer les battements effrénés de mon cœur.

Il esquisse un signe d'assentiment, ses yeux gris rivés aux miens.

- Pourquoi pas après tout.

Je me redresse aussitôt et l'attire vers moi pour fusionner nos lèvres. Une fois la chemise déboutonnée, mes mains parcourent son torse. Mes lèvres embrassent chaque parcelles de son cou. Au fur et à mesure le sang afflue vers une certaine partie de mon anatomie, prouvant mon désir grandissant pour lui. Livaï s'appuie volontairement sur ma bosse grandissante, ce qui me fait arracher un grognement rauque.

Il finit par reprendre le contrôle en me faisant basculer sur le lit. Après avoir échangé quelques baisers fougueux, sa bouche effleure ma clavicule, puis descend lentement le long de mon torse. Ses baisers sont léger, comme la caresse d'une plume. Mon corps tout entier se consume au contact de ses lèvres chaudes.

Il s'arrête au niveau de mon entrejambe, ses orbes grises ne me quittent pas du regard.

Au bout d'un moment sa bouche caresse ma virilité tendue sous le tissu, m'arrachant un grognement de frustration. J'en veux plus, beaucoup plus.

Il fait mine de vouloir retirer mon boxer, et je suis fébrile à l'idée ce qu'il va faire.

Ses mains se figent au niveau de l'élastique, alors que je tremble d'impatience. Chaque nerf dans mon corps est en alerte rouge.

Mais... Pourquoi il ne va pas plus loin ?

- Finalement non.

Que... Quoi ? Nani ?

Mon corps est trop figé par la surprise pour réagir. Je le dévisage, les yeux écarquillés. Par chance les mots ne sont pas coincés dans ma gorge :

- Pourquoi ?

Il descend du lit tout en ne me quittant pas du regard, un sourire malicieux aux lèvres. Il reboutonne sa chemise et passe une main dans ses cheveux avant de me répondre :