La Nouvelle Recrue - [Ereri / Riren]

Chapitre 32 : Retrouvailles

NDA : Une odeur de citron flotte dans l'air ... Je dis ça, je dis rien ( ͡° ͜ʖ ͡° )

POV Eren

Le matin se glisse entre les volets, et zèbre faiblement mon visage. Mue d'une envie de préparer le petit déjeuner et de l'apporter à notre lit, je tente de quitter discrètement ce dernier en essayant de ne pas réveiller l'homme que j'aime. Je ne peux m'empêcher de sourire en le contemplant en train de dormir comme un bébé. Sa respiration est calme, paisible. Je pourrais presque me rendormir, simplement bercé par ce son. Il semble s'être remis de son cauchemar de cette nuit, qui était plutôt violent... J'ai eu sincèrement peur pour lui. Il était comme dans un état second, il essayait même de me frapper alors que je voulais simplement le prendre dans mes bras. Je ne peux lui en vouloir, ses démons doivent encore le hanter...

J'écarte quelques mèches de cheveux sur son visage, pour ensuite déposer un baiser sur son front. Il grogne légèrement mais ne se réveille pas, a mon plus grand soulagement. Je rabat doucement le drap sur son corps pour le recouvrir puis quitte le lit le plus discrètement possible. Après un passage rapide dans la salle de bain présente dans notre suite, je sors a pas de loup pour me diriger vers la cuisine, redécouvrant avec émerveillement l'endroit ou nous vivons en ce moment. Cette villa appartenant à No Name est vraiment immense, au point ou je me suis déjà perdu plusieurs fois. Heureusement que maintenant, elle n'a plus de secrets pour moi.

Par moments j'en oublie presque à quel point le groupe est célèbre et fortuné. Aucun membre n'a de soucis d'argent, et j'ai moi-même beaucoup de chance de ce côté là. A peine le lycée terminé et le diplôme en poche, j'avais déjà une place dans le groupe que j'adule depuis leurs débuts, aux côtés de l'homme dont je suis tombé amoureux. Le temps de l'admiration pour Levi est maintenant révolu, mais c'est une bonne chose.

A chaque fois que je repense aux derniers mois qui se sont écoulés, je ne peux m'empêcher d'être nostalgique. J'aimerai parfois revenir à l'époque pas si lointaine où nous n'avions pas de problèmes. Maintenant que je connais le passé de Livaï, je préfère me concentrer sur le présent, mais aussi notre avenir à tous les deux.

La cuisine est ouverte à la fois ouverte sur la salle à manger et le salon, et au bout de cette dernière une baie vitrée qui donne sur la piscine, avec vue sur la plage. Nous avons ce même accès de notre chambre, ce qui est plutôt pratique. Je m'affaire à la préparation du petit déjeuner tout en fredonnant, puis une fois ce dernier prêt je sors deux plateaux ou je dispose dispose le tout, accompagné de jus de fruit, mais aussi d'un thé noir pour mon dormeur.

Soudain des mains se posent sur mes hanches, et je ne peux m'empêcher de sursauter, le cœur battant la chamade. Je me retourne vivement pour dévisager mon petit ami, qui a les yeux encore embués de sommeil, les cheveux en bataille, et simplement vêtu d'un caleçon et d'un t-shirt.

Des pensées obscènes me traversent l'esprit, amplifiées par plusieurs journées sans avoir fait des choses d'ordre sexuel. Sans en avoir conscience, cet homme a moitié endormi et très peu vêtu est un appel au viol. Je me secoue mentalement la tête pour dissiper l'envie de lui faire l'amour sur le plan de travail, perspective pourtant très alléchante.

Je suis sûr qu'on aura un jour l'occasion de le faire...

- Salut toi...

- Hey. Désolé de t'avoir fait peur.

- Je ne t'ai pas entendu arrivé, mais ce n'est pas grave. Heureusement que je n'avais rien dans les mains !

- Qu'est ce que tu faisais ?

Je lui désigne les plateaux sur le plan de travail :

- Je devais initialement t'apporter le petit déjeuner au lit, mais vu que tu es là, on a qu'à manger en terrasse ?