Aveuglément

Chapitre 17

    On était en sciences, évidemment Astrid était à coter de moi et m'aidait pour le TP le prof avait trouver ça amusant de nous faire ouvrir un poisson. J'entendais Louise qui depuis le début avait la tête qui tournait, elle était sur le point de lâcher tout son déjeuner sur le pauvre poisson. Le prof la laissa sortir, Astrid non plus ne supportais pas trop du coup on a trouver la technique elle me disait exactement quoi faire et comme moi je ne voyais rien je n'avais pas de haut le cœur. En rigolant Léo et Jules essayèrent de faire pareil Jules fermait les yeux et Léo le guidait, visiblement ils y arrivaient beaucoup moins que moi et Astrid puisque le poisson se retrouva aux pied du prof. Tout le monde rigola mais les garçons se firent renvoyé de cour, ils étaient fière d'eux.

«-Ça te dirait de venir chez moi après les cours? Proposa ma guide.

-Ouais, faut que je demande à ma mère mais je pense qu'elle va dire oui.

-Cool ! »

  Je n'étais jamais aller chez Astrid, j'avais hâte d'y être. Évidemment ma mère me donna l'autorisation d'y aller et donc à la fin des cours on alla chez Astrid, on prit le bus ce qui me mit légèrement mal à l'aise mais j'étais tellement contente d'aller chez elle que je suis passer au dessus de mon malaise.

  Lorsqu'on arriva elle me décrit les pièces pour que je puisse un peu me situé mais j'avais du mal à visualiser. Son père était toujours au travail elle me dit qu'il rentrerait tard, elle ne dit rien sur ça mère je n'ose pas en parler avec elle au cas où elle ce blesse. On discuta un peu de tout et de rien puis Astrid s'exclama :

« -Tu m'a bien dit que tu aimais le piano ?!

-Oui, pourquoi ?

-Si tu m'avait bien écouter quand je t'ai décris le salon tu saurais que j'ai un piano !

-Tu sais y joué ?

-Oui, j'ai appris quand j'étais petite. C'était le piano de ma mère elle m'a tout appris.

-Oh...

-Tu veut m'entendre ?

-Oui ! »

Elle m'attrapa par la main et m'assis sur le banc du piano, elle s'assit aussi et commença à joué. Aux début elle fit une version de frère jaques, je ris et elle rit aussi alors elle arrêta et commença "River flows in you" elle jouait bien mais je lui fit remarqué que la chanson était triste. Elle s'arrêta pendant quelque temps je n'osais pas parler, je ne pense pas l'avoir vexé mais elle eu un temps de pose. Je l'entendit tourner les pages d'un cahier et entamer les première note de "Hit the road Jack" c'était d'enfer on chanta toutes les deux en criant je pense qu'on aurait pas pu faire un duo, après cette catastrophe musical on applaudit toutes les deux.

« -Tu veut en faire ? Demanda Astrid.

-Je ne vois pas les touche As.

-Il y a plein de musicien aveugle, arrête de dire ça. Lorsqu'on veut quelque chose on fait tous pour le réussir, peut importe les difficultés, Axelle faut que tu vivent comme tu le souhaite !

-Mais comment tu veut que je fasse !

-Hum... J'ai une idée ! »

Elle se leva, je l'entendis fouiller et revenir avec dès papier.

« -Regarde, j'ai des gommettes en 3D, on va les mettre sur les touches qu'ils faut utiliser. Tu va travailler frère Jaques.

-Euh...

-Chou, tu peut pas faire un truc compliqué alors que tu n'as jamais touché un piano.

-Oui, j'avoue. »

Elle place les gommettes sur les différentes touches, elle se mit debout derrière moi et me prit les mains et m'aida à trouver les touches. J'eu du mal à me repérer mais après 30 minute d'entrainement intensif (on y croit)  je réussi une mélodie un peu près potable. J'étais tellement heureuse, Astrid avait raison si on essaye pas on peut pas savoir si on peut réussir.

  

  A ce moment le père d'Astrid rentra, je ne m'étais pas rendu compte qu'on était rester longtemps, il faut dire qu'avec Astrid je me sentais si bien je n'avais pu l'impression d'être aveugle, juste l'impression d'être moi, comme si elle me comprenait, qu'elle savait ce que c'est.

Le père d'Astrid avait une voix grave mais il semblait gentil, il avait l'humour de sa fille, est-ce qu'on peut vraiment parler d'humour ?

  Lui aussi n'avait pas l'aire de remarqué mon handicap, il agit normalement comme Astrid. Je me sens vraiment bien dans cette maison avec eux peut être plus qu'avec ma mère qui me garde toujours dans un cocon. Mon père me laisse tranquille lui mais ma mère a tellement peur qu'elle m'a transmis sa peur. Le père de Astrid me proposa de manger chez eux ce que j'accepta, Astrid proposa de faire la cuisine, je l'aida. On rit plus qu'on ne cuisina, le père d'Astrid nous aidait de loin c'était vraiment drôle. Je rentra chez moi vraiment tard super heureuse d'avoir passer une merveilleuse soirée.