Aveuglément

Chapitre 24

   « -Tu m'écoute quand je te parle ? Me demanda Astrid.

-Oui bien sûr... okay pas vraiment.

-Bon bah j'arrête alors ?

-Désolé je pense à plein de chose en ce moment alors j'ai du mal à contrôle mes pensé. »

Astrid me faisait la lecture, cela lui plaisait de faire ça parfois et j'aimais bien moi aussi surtout qu'elle aime beaucoup mettre les histoire à sa sauce, rajouter des dialogues, faire des aparté pour exprimer sa vision des choses, et aussi mettre le ton lorsqu'il le faut ( même si elle aime beaucoup le sûr jeu et que sa décrédibilise l'histoire mais au moins c'est drôle).

« -Et à quoi tu pense ?

-C'est bientôt de Noël et je réfléchis si j'ai bien fini mes achats et si ça va plaire ce que j'offre.

-Pourquoi tu te prend toujours autant la tête ?

- Oui, facile à dire je suis sûr que tu offre toujours le cadeau parfait à tout le monde.

-Non, mais c'est pas grave je sais que les gens savent que ça vient du cœur.

-Tu sais ce que tu va m'offrir ?

-Totalement ! Et toi ?

- Oui, je crois.

-Ai confiance en toi !

-C'est plus facile à dire qu'à faire !

-J'aime pas c'est phrases préconçues ! Sauf et vos envies prennent vie !

-Quoi mais c'est quoi ça ?

-Tu connais pas ?

-Euh... ah mais si, mais c'est pas un proverbe ça c'est là pub de Leroy Merlin ! M'exclamais je en rigolant.

-Ah, oui peut être. Répondit Astrid en éclatant de rire. Et sinon tu sais comment tu va t'habiller pour Noël ? Vous faite bien un truc en famille ?

-Oui, mes grands-parents ma tante et mes deux oncles viennent avec évidemment mes cousins, cousines et tout quoi.

-Et du coup, super robe magnifique.

-Euh non, je choisirais surement un bon vieux jean et mon t-shirt Nirvana.

-Axelle, habillé toi bien.

-Bah oui, c'est mon t-shirt préféré !

-Chou, mets un peu de couleur c'est Noël c'est la joie et le partage.

-Et encore quelqu'un qui ce fait avoir par les commerces !

-Mais non, je sais très bien que Noël est une excuse pour les magasins pour vendre plus en faisant des opérations adorable avec des sapins, des guirlandes et des sucres d'orges mais il faut quand même admettre que tout le monde adore ça ! Et puis faut pas voir que ça, décoré sa maison c'est un bon moyen de passer un moment en famille à faire les débiles dans les guirlandes, faire un bon repas qui va nous faire prendre trente kilos rien quand le regardant, être serré autour d'un table et rigolé parce qu'un des oncles a un peu trop bu, ouvrir les cadeaux le matin en faisant croire aux petit que oui le père Noël est passé cette nuit. Ne dit pas de mal de Noël, c'est une fête magique et merveilleuse !

-Très bien madame. Dis je en rigolant.

-Allé viens on te choisit une tenue !

-Exactement ce que je souhaitais ! Ironisais je. »

Je l'entendis ouvrir ma penderie et fouillé dans ma garde robe, constituée essentiellement de vêtement noir elle souffla d'un aire agacée.

« Tu n'achète jamais de vêtements de couleurs, ou un minimum festifs ?

-Non, mais c'est pas grave je mettrais la robe que je portais pour mon anniversaire.

-Pourquoi tu ne mets jamais de couleurs ?

-Pour pas qu'on me voit.

-Les gens serais beaucoup plus joyeux si ils te voyaient tu est tellement belle.

-Ils me dévisageraient en voyant ma canne, et soi se fouteraient de moi soi diraient des choses du style "Pauvre petite ça doit être dure".

-Mais tu t'en fou merde c'est ta vie pas la leur je sais que c'est que des mots mais tu regretteras un jour de vivre pour les autres.

-Arrête s'il te plaît.

-Écoute j'ai amené une robe à moi, elle est bleu foncé.

-Astrid...

-Tu seras en famille, des gens qui se fiche que tu soi aveugle.

-Okay, j'accepte pour cet fois.

-Tu verras un jour tu te mettras à la couleur.

-Mais oui, bien sûr.

-Sinon, le 25, je passe chez toi t'offrir ton cadeau ? Et toi tu m'offre le mien ?

-Okay, j'espère que c'est pas des fringues puisque visiblement on a pas les mêmes goûts.

-Non, t'inquiète pas. »

Elle partit tard se soir là, mes parents l'appréciaient beaucoup et à chaque fois ils l'invitent à manger avec nous. Je suis vraiment heureuse que ça se passe bien, que je ne soi pas dans une de ces familles qui se déchirent parce que leur enfant est homo. J'aime Astrid, vraiment beaucoup, j'ai de la chance de l'avoir elle est fabuleuse et elle se fiche de mon handicap c'est comme si c'était normal pour elle. Pour l'instant.