Aveuglément

Chapitre 5

    Ce soir là dans mon lit je n'arrivais pas à dormir, je ne sais pas vraiment pourquoi ma tête ne voulait pas me laisser tranquille. Non, tout ce qu'elle voulait c'était me faire penser à elle, je me rappelais sa voix, la sensation que j'avais lorsqu'elle me prenait la main pour m'aider à faire des manipulations et puis son prénom passais en boucle "Astrid". Je me demandais si elle me reparlerait, ce qu'elle avait penser de moi, si elle aussi avait ressentie quelque chose. Le courant passait entre nous je ne pourrais pas expliqué, pourquoi ni comment mais je me sentais bien avec elle. Évidemment, je n'ai passer que très peu de temps avec elle mais d'habitude les gens m'agacent en cinq minutes. Et j'étais la dans mon lit à me demander si elle était officiellement amie avec moi. Je réussis à m'endormir finalement malgré tout ce à quoi je pensais.

      À mon arrivée au lycée je me guida avec ma canne quand à nouveau quelqu'un me pris par le bras et m'aida. Je m'attendais à entendre la voix de Rubis me racontant une nouvelle histoire farfelue et je fus surprise :

« -Hello ! Me dit Astrid

-Oh, c'est toi !

-Oui, bien dormis ? Me demanda t'elle, si elle savait.

-Oui et toi ?

-Super, j'ai fais un très beau rêve !

-Ah... »

    Elle ne m'en dit pas plus, je suppose qu'elle voulait garder son rêve privée. Elle m'emmena en classe, j'espérais qu'elle s'assoit à côté de moi mais elle partis dire bonjour au fond de la classe, j'en avais espérer de trop comme d'habitude. Pendant que je me lamentait quelqu'un s'assit à côté de moi.

« -Euh... Bonjour, comme tu le sais je ne peux pas te voir alors, tu pourrais me dire qui tu est ?

-Oui bien sûr, je suis toujours Astrid ! Dit elle en rigolant.

-Oh, je croyais que tu étais partis t'asseoir au fond de la classe.

-Je suis allé dire bonjour, j'allais pas te laisser seul devant comme ça !

-Merci, mais tu sais si c'est par pitié que tu le fait tu n'est pas obligé.

-Non, c'est pas par pitié mais par amitié !

-Ouvrez vos livre page 394 ! S'exclama le prof en entrant »

     J'ai une amie, elle la dit. Je sais que j'ai toujours eu des amis mais je ne pensais pas que je m'en ferais si vite dans ce lycée. J'étais tellement heureuse, je pris mon livre et fis mon possible pour écouter le cour d'anglais mais mon cerveau bloquait sur une chose, Astrid est mon amie.

      Le cour suivant j'étais en histoire avec notre prof principal, et nous avions les places de la rentrer. J'étais donc à côté de Léo, je ne le connais pas donc je ne sais pas quoi penser. Le prof nous fit travailler sur un plan de dissertation, on devait travaillé avec notre voisin de table, celui-ci commença à me parler :

« -Bon, euh... tu me dit si il y a quoi que ce soit d'accord, je vais noter nos idée si tu veux !

-Okay.

-Donc le thème c'est...  Il chercha dans sont cahier

-Parler du déroulement de la prise de la Bastille de 1789. Dis-je

-Ah oui, mais on a même pas travaillé dessus !

-Il veut juste voir comment on fait un plan il ne va pas nous faire une vrai dissertation.

-Cool, okay. »

  Pendant une petite demi-heure en travaillant on rigolait ensemble, alors il me posa une question :

« -Et sinon, ça va tu te fait des amis ?

-Oui, Astrid et Rubis je crois.

-Super, j'aurais aimé venir te parler plus tôt mais je ne savais pas quoi te dire. Je pense que toute la classe est un peu dans le même cas.

-Comment ça ?

-On trouve que tu as l'aire sympa, on voudrait te parler mais tu sais on ne veux pas te blesser. On ne se retrouve pas souvent avec... Il s'arrêta avant de finir.

-Un personne en situation d'handicap : une handicapé.

-Oui... Dit il tout penaud

-Je sais, je me doutais que vous réagiriez comme ça et je comprend c'est normal.

-Cool, euh... tu sais moi aussi je suis ami avec Astrid et Rubis enfaite on est un petit groupe, ça te dirait de manger avec nous ?

-Oui, bien sûre ! »

   Alors au déjeuner, Rubis ce proposa pour porter mon plateau, on attendit les autres avant de manger, Rubis était en face de moi et parlait d'un livre qu'elle avait lu et qu'elle adorait cela racontait une histoire sur les templiers. Astrid s'assit à coter de moi et Léo en face d'elle, on me dit qu'il y avait Louise et Jules aussi.

      Ils commencèrent à discuter j'écoutait sans rien dire, savourant mon intégration puis ils finirent par me faire rentrer dans la conversation :

« -Et Axelle qu'est ce que tu aime lire ? Me demanda Louise.

-Tout ce qui est bien.  Cela les fit rire gentiment.

-Sûrement mais quel genre ?

-Un peu de tout mais surtout les classique je viens de finir Le portrait de Dorian Gray et je pense lire Orgueil et préjugés de Jane Austen.

-Tu aime ce genre de livre, décidément je comprend plus rien ! S'exclama Jules

-En même temps, pour toi peut importe le genre lire un livre c'est déjà horrible ! Lui dit Astrid.

-Évidemment si tu n'aime pas lire ça ne peux pas te plaire, tu me fait penser à mon meilleur ami Ivan.

-C'est pas qu'il n'aime pas lire c'est juste qu'il trouve pas ça cool, si tu voit ce que je veux dire. M'expliqua Astrid. »

   Il y eu un silence, tout le monde était gêné de la bourde d'Astrid. Ça ne me dérange pas mais ils ne le savent pas, alors pour d'étendre tout le monde je réponds :

« -Oui, je vois parfaitement ! Ils rigolèrent soulagé.

-J'ai déjà lu Orgueil et Préjugés, c'est un super livre. M'informa Rubis.

-Je verrais bien, en général j'aime tout ce que je lit. Et puis je suis obliger de le lire pour me faire une idée puisque je ne peut pas me fier à la couverture.

-Hein ? Dit Jules

-Bah oui andouille, elle est aveugle ! Lui lança Astrid. Je sentis quelqu'un lui mettre un coup pour lui dire de se taire.

-Vous savez je n'ai aucun problème avec ça, tant que vous ne faite pas de remarque méchante vous pouvez le dire à haute voix, et puis de toute manière c'est vrai je suis aveugle je ne peux pas le cacher !

-C'est cool que tu le prenne bien, Astrid est quelqu'un de plutôt directe. Me dit Léo.

-J'ai cru le comprendre oui. »

   Après ça tout le monde fut beaucoup plus détendue, j'étais heureuse de m'être trouver un groupe d'amis et ils avaient tous l'air sympa. Le temps me dira si je me trompe.