Chapitre 36

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   J'avais une heure de perm, ma prof d'anglais étant visiblement atteinte de la grippe elle ne souhaitait pas nous faire cour. Évidemment je ne suis jamais contre l'idée d'avoir un cour en moins mais je déteste les heures de perm, principalement parce que je suis seule actuellement, mes amis sont avec Astrid et je me cache au CDI parce que Rubis et Louise on décidé que nous devions parler pour nous remettre ensemble. J'avoue comprendre maintenant pourquoi tout le monde trouve mes raison débile je crois que Ivan n'avait pas tort l'autre jour mais vous comprenez je veux pas revenir, comme ça, d'un coup . Et puis qui nous dit que ça marchais vraiment qui nous dit que nous devons vraiment être ensemble ? Ça ce trouve j'ai pris la meilleure décision possible. Et puis ça fait 2 semaines maintenant, peut être qu'elle ne m'aime plus sûrement d'ailleurs après ce que j'ai fait et son père qu'est-ce qu'il en a pensé? Mon dieu j'espère ne pas le croiser, peut être que je l'ai déjà croiser sans m'en rendre compte! Je ne sait pas quoi pensé... Je ne saurais même pas vous dire ce que je veux

Vous savez quand j'étais petite, avant l'accident j'ai vu un film ou la fille expliquais à ses copine qu'il ne fallait jamais retourner avec ses ex, même si elle parlait de mec je suis sur que ça compte pour les lesbiennes.

Je ne sais pas, une par de moi souhaiterais qu'ils me trouvent et que je puisse lui parler, entendre sa voix et en même temps j'ai peur, peur de ce qu'elle peut dire, d'être seule, vraiment toute seule sans parlé à Rubis ou Louise ou même les garçons. Non mais imaginé moi, je suis une aveugle dans un CDI on dirait le début d'une blague à Ivan. La documentaliste doit se demander ce que je fais là, où elle doit rigoler toute seule en pensant que je le suis perdu sans osé venir me demander ce que je fais la parce que ça fait peur une handicapée.

J'entend une porte qui s'ouvre, et des pas, une personne avance dans le CDI doucement mais assurément, je ne l'entend pas dire bonjour soi c'est vraiment quelqu'un d'impolie soi la dame est partie sans que je m'en rendent compte, ou alors en entrant j'ai dit bonjour dans le vide sans remarqué que l'on ne m'avait pas répondu. Les pas s'approche de moi doucement, je sens comme une hésitation. Encore quelqu'un qui ce sens obligé de me parler mais qui aux final n'a rien a me dire et pense forcément que je suis une espèce d'attarder à canne, qui m'a sûrement déjà croisé dans un couloir et m'a dévisagé puisque de toute manière je ne peux rien voir on peut me regarder et s'inventer des choses sur moi, sur ma vie, on ce demande pourquoi je suis aveugle et on ce dit qu'on aimerait bien me demander mais on ose pas devant ses potes dire bonjour à l'handicapé sur qui ils sont en train de parler. Non, on préfère ajouter un truc dire quelque chose de dégradant parce que après tout ils sont pas tout à fait normaux les handicapé. Et puis on mélange handicapé physique et handicapé mentale et on pense que je ne sait pas parler correctement ou réfléchir comme tout le monde et que c'est vraiment pas normal que je sois mélanger avec eux. Oui je sais que c'est ce genre de personne qui est là devant moi à hésité, en ce demandant si un de ses amis ne va pas rentré à ce moment et le voir me parler, pour ensuite le raconter à toute sa bande de pote. Mais vous savez pourquoi j'intrigue autant? Parce que vous avez peur, pas de moi puisque vous pensez que j'ai la capacité de défense d'un chamallow, non vous avez peur de vivre la même chose de devenir bizarre, différent, et que tout le monde vous regarde comme une bête de foire, oui vous avez peur des autre principalement.

"-Salut!"

Je connais cette voix, ce n'est pas une inconnue. Je me suis trompé, Ivan à raison j'ai un problème. Je ne me suis pas demander une seconde si ce n'était pas quelqu'un que je connais, et pourtant c'est le cas. C'est Rubis.

"-Salut. Répondis-je

-Qu'est ce que tu fait toute seule ici?

-Je maudit l'humanité.

-Ah, c'est un passe temps comme un autre après tout!

-Ouais.

-Hum... Je l'entends prendre une chaise et s'asseoir.

-Alors toi et Ivan vous vous êtes rapproché?

-Il semblerait, ça te dérange?

-Non.

-Okay...

-Pourquoi t'est là?

-Tu est mon amie.

-Je sais mais tu était avec les autres.

-Je...

-Hum?

-Pourquoi tu ne veux pas te remettre avec Astrid?

-Donc c'est ça c'est bien ce que je pensais...

-J'aimerais juste comprendre.

-Mais y'a rien à comprendre enfin.

-S'il te plait. Explique moi. Je suis moi, Rubis, ta pote chelou qui parle d'illuminati et de triangle des Bermudes , je peux tout comprendre.

-Elle ne peut pas me comprendre, elle ne peut pas comprendre mon handicap. On est pas bien ensemble, on est désassortis.

-C'est tellement faut. Elle sait exactement ce que c'est que de vivre avec ton handicap.

-Bien sûr.

-Tu lui à déjà demandé comment sa mère est morte?

-Non.

-Tu aurais dû.

-Okay très bien j'ai été une petite copine horrible, maintenant laisse moi avec ça.

-Sa mère est morte d'un cancer il y a 4 ans, un cancer qu'elle a tenté de combattre pendant 8 ans.

-D'accord.

-Un cancer des yeux Axelle, après 2 ans de maladie les médecin on pensé qu'il serait bon pour elle d'être opéré, alors elle est devenu aveugle. Astrid était petite à ce moment là et quand on est petite on prend exemple sur sa maman, pendant 1 ans elle à porté un masque lui couvrant les yeux, pour être "comme maman", c'est parents l'on laissé faire elle avait 6 ans à l'époque. Alors qu'on apprenait tous à lire et écrire elle a appris à vivre sans voir, elle à appris a lire en braille, à ce repéré, à développer c'est autre sens. Par chance ses parents lui avait appris à lire avant l'école, elle a pu être au même niveau que tout le monde quand elle a décider de retirer le bandeau. Parce qu'elle a retiré le bandeau, pas à cause des moqueries ou du regards des autre, pas a cause de la difficulté que c'était, ni pour juste revoir les choses et profité de sa vue, non elle c'est rendu compte toute petite qu'elle était que elle au moins avais le choix, si elle voulais elle pouvait enlever le bandeau, pas sa mère. Alors au lieu de faire comme elle, elle a décidé d'être ses yeux, elle l'aidait à choisir ses vêtements, son maquillage. Elle lui décrivait tout avec une grande précision, comment était les nouveaux meubles de la maison, les médecins qu'elle consultait, même la nourriture lui était décrite. Pas seulement pour qu'elle imagine mais pour qu'elle ce remémore et qu'elle n'oublie pas. Elle a même trouvé un moyen pour que sa mère continu de faire du piano en mettant des gommettes. Comme pour toi.

-Je ne savais pas.

-Elle te comprends, et elle sait comment agir avec toi. Rappelle toi, à chaque fois elle te décrivait tout, elle savait toujours comment te permettre de faire quelque chose, elle peut lire tes livres. Et tu ne t'est jamais posé de question?

-Non.

-Tu sais pourquoi? Tu est tellement convaincue d'être anormale et d'être un boulet pour tout le monde que tu ne remarques pas qu'on en a rien à faire parce que oui tu est différente mais comme tout le monde, tu est comme tout le monde parce que tu est différente, même si c'est paradoxale.

-Il faut que je fasse quelque chose, mais elle doit me détester maintenant.

-Non, jamais, même là elle te comprends. Axelle putain ouvre les yeux, enfin façon de parler, elle t'aime, elle t'aime vraiment!"

AveuglémentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant