Chapitre 38

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Il faut que je lui parle, il le faut. Je dois lui dire que je l'aime et qu'elle compte pour moi et que je regrette ce que j'ai fais je n'aurais jamais du la quitté et lui dire toute ces choses. J'ai retourné ça dans ma tête encore et encore et je ne sais toujours pas comment je vais m'y prendre et ceux que je vais dire, je n'ai jamais été doué pour m'exprimer.
Je suis en anglais et je réfléchis a ce que je vais bien pouvoir lui dire, je suis terrifié a l'idée de parler comme ça, d'être à nue mais il faut que je le fasse. Je ne peut pas toujours caché mes peur derrière mon handicap, je peux le faire ce n'est pas insurmontable après tout beaucoup de gens l'on fait avant moi et aucun scientifique n'a fait de bouquin sur le fait que dévoilé ses sentiment est plus dangereux que de sauté d'un pont. Mais pourquoi c'est si compliqué? Je préfèrerais sauté d'un pont plutôt que de devoir le faire.
Pourquoi l'être humain a plus de mal a dire « je t'aime » plutôt que « prestidigitateur » ? Il semblerait que de toute les peur humaine la pire soit celle de la vulnérabilité, de la mise a nue, car c'est une peu ça une déclaration d'amour on se met a poil? C'est étrange du coup sachant que l'on a pas trop le droit de le faire au sens propre en public. Se cacher nous permet de masquer nos défauts et nos faille, de cacher ce que l'on veut pas que les autres voit par peur qu'il l'utilise pour nous détruire. Mais tout comme il nie faut pas avoir honte de son corps il ne faut pas avoir honte de ses sentiments. Cela reste malgré tout tellement compliqué. J'aimerais être en maternelle là ou les chose était si facile il aurait suffit que j'offre un bonbon a Astrid, que je lui envoie un message « Est-ce que tu me pardonne entoure la bonne réponse: oui / non » et c'était bon. Les enfants ne se prennent pas la tête eux aux moins. La sonnerie retentit. C'est la fin des cours, c'est maintenant, je dois le faire. J'avance dans les couloirs je cherche son odeur familière, je demande au personnes de ma classe si ils la voient ils me disent qu'elle est sortit dans les première qu'elle est tout devant. J'essaie d'avancé le plus vite possible, je lame cogne contre les gens et les mur quand soudain quelqu'un m'attrape.
« -Tu vas où si vite ? Me demande la voix familière de mon amie Rubis.
-Je... Retrouvé Astrid.
-Okay vient. »
Elle me fait tourné a gauche et on descends des escalier, je la laisse me guidé sans même réfléchir à où l'on est. Arrivé en bas des escalier elle tourne de nouveau a gauche on avance quelque mètre et je sans l'air sur mon visage, on est dehors on avance encore un peu et j'entends Rubis crier:
« - ASTRID !!!! Vas y c'est a toi assure! Me chuchote t-elle
-Astrid ? J'aimerais que tu m'écoute 5 minutes j'ai quelque chose à te dire... Je... Je...
-Allé poulette faut cracher le morceau la. Chuchote de nouveau Rubis.
Je voulais que tu sache que, je regrette, je regrette m'être emporté et que l'on ne soit plus ensemble, et tu me manque, ça me manque d'être avec toi de sentir ton parfum, de rire à tes blagues, d'entendre les descriptions que tu me fait du monde qui nous entoure, d'apprendre le piano grâce a tes gommettes, d'entendre ta voix, de partager des moments avec toi, de me moquer de toi avec ton père, de te raconter de quoi parle le dernier livre que j'ai lu, ça me manque de te sentir près de moi de te prendre dans mes bras de t'embrasser mon dieu si tu savais tes lèvres me manque tellement. Je me suis emporté pour rien, ce n'est pas grave si tu veux que je m'habille plus coloré pour représenté ma personnalité, ce n'est pas grave que tu cris tout le temps et qu'on ce fasse remarqué, la vérité c'est que tu as raison je n'est rien a voir avec ce que je donne l'impression d'être et que je suis putain de terrifié a l'idée qu'on me voit seulement pour mon handicap, mais en me cachant comme ça c'est la seule chose que les gens voyait, si j'étais un peu plus moi plus personne n'en aurait rien a foutre du fait que je vois absolument rien. Depuis l'accident j'ai toujours été renfermé sur moi, je suis qu'une égoïste qui ne fait que ce plaindre de son pauvre petit malheur. Pauvre choupinette aveugle, et toi tu est un ouragan Astrid, tu as débarqué dans ma vie et tu m'a mise sans dessus dessous, tu ma sortie de ma zone de confort et putain merci! La vérité c'est que tu est la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie et je ne te remercierais jamais passé pour ça. Et j'ai été égoïste a pensé que j'étais un boulet pour toi, je ne t'ai même pas écouté j'ai décidé pour toi que je n'avais rien a faire dans ta vie et je me suis séparé d'une personne qui apportait énormément de bonheur dans la mienne. Alors je ne sais pas si on est faite pour être ensemble et si tu est la femmes de ma vie, je ne sais pas si tu va me pardonner si on va décider après le lycée de se trouver un appart si on va rester ensemble pendant 5 ans et décider de se marier, je ne sais pas si après notre mariage on décidera d'aller au Chili pour adopter un gosse et je ne sais pas si il nous en fera voir de toute les couleur si quand il se barrera a l'université on pleurera si on décideras de prendre un chien pour combler se vide, si tu te mettra a la peinture le jour de ta retraite et si je deviendrai une grande joueuse de piano. J'en sais rien je ne prédit pas l'avenir mais par contre je peux te dire qu'il me fait rêver, je rêve de passer le reste de ma vie à tes coter a imaginer la vie comme tu me la décris, a me faire remarqué, a m'amusé, parce que a tes coter je n'est pas l'impression de seulement exister, je ne suis pas la lectrice mais le personnage principale, Astrid avec toi je vis. Et je comprendrait que tu m'en veuille, que tu ne veulent plus rien avoir a faire avec moi mais il fallait que je te le dise. Astrid, je t'aime! Dis je en criant.
C'était super beau louloute et tout le monde t'a entendu... Me signala Rubis. »
Tout était silencieux autour de moi, j'attendais une réponse de Astrid, je pense qu'elle n'a pas bougé sinon Rubis me l'aurais dit, mais je ne peut pas m'empêcher de me demander si elle est toujours la j'ai l'impression que les secondes sont des heures, je m'apprête a reparler quand je sens des lèvres ce poser sur les mienne et une odeur très familière tout contre  moi. Tout autour de nous les gens siffle et applaudissent tout en rigolant du fait qu'on dirait un film. La tête d'Astrid ce décale sur le coté pour venir chuchoter a mon oreille:
« -Je t'aime aussi triple buse pas la peine de nous faire remarqué comme ça. »

AveuglémentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant