DE LA JOIE A LA PEINE

Part IV

Je n'ai jamais été jaloux mais avec elle, tout a changé. Qui sortirait avec une telle fille et ne pas être jaloux? Quand je voyais ces autres garçons tournés autour d'elle, cela me donnait envie de vomir. Surtout le professeur d'anglais. Je suis devenu sans doute le plus jaloux mais aussi le plus patient. Elle ne marchait plus souvent avec ses amies. Les heures de pauses, on le partageait ensemble elle et moi. Quand on marche ensemble, elle a l'habitude de prendre ma main. Car elle disait qu'elle n'aimerait pas me perdre. Cette parole me faisait rêver.
Ce soir, je lui avait proposé une petite promenade. Je devais venir la retrouver à l'entrée de l'Université pour qu'on parte ensemble mais j'avais accusé un peu de retard.
Quand je suis arrivé, elle était assise sur une planche, les yeux rivés dans son téléphone.
- Excuse moi, j'ai du faire des choses pour ma mère. Suppliai-je.
- D'accord. Elle se leva et mis son bras sous le mien.
- Alors, on va où ? Demanda-t-elle.
- Après réflexion, je répondis, au parc.
On marchait mais je retirai mon bras quand nous étions arrivé à quelques pas du Parc parce que j'avais envie de faire une bêtise. À l'entrée du parc, j'essayai de lui faire un croche-patte et je me mis à courir.
- C'est ça, cours avant que je te tue mauviette. Cria-t-elle.
Je commençai par rigoler. J'aime quand on s'amuse. Dans un moment de déconcentration, je senti son poids sur mon dos et malgré ma force, je ne pouvais pas m'empêcher de tomber par terre.
- Alors, tu vois que je gagne toujours ? Dit-elle en rigolant.
- Alors c'est ce que tu crois? Avec ma force de fils de policier, je la retournai aussi vite et elle se retrouva par terre, moi sur elle. Elle fit semblant d'être morte.
- C'est ta seule solution. Je rigolai et me retira d'elle. Mais elle n'était pas prête à abandonner. Elle pris mes bras comme pour me passer les menottes. Je te l'ai dit je gagne toujours.
- C'est bon, tu as gagné. Avouai-je.
Elle rit et me lâcha. Je la pris par la main et la plaqua contre le gazon du parc.
- Cela fait très longtemps que je voulais faire ça. Declarai-je à voix basse.
Je rapprochai peu à peu mon visage de la sienne. Je pris ses lèvres et je bouge mes lèvres sur les siennes invitant sa langue. Elle accepta ma demande et nos langues s'enrôlèrent. Je l'embrassai et je montai vers son oreille pour lui souffler
- Je t'aime.
C'était un amour profond, un amour d'adulte.