DE LA JOIE A LA PEINE

Part XXIV (Le début de la fin)

Déjà arrivé au boulot, j'avais appelé mon avocat pour lui parler de notre divorce et il fallait qu'il se précipite. J'annonçai mon premier pas à Theresa qui restait indifférente. Pour elle ce n'était qu'un premier pas, pas la victoire et cela pourrait changer à chaque fois. Je lui ai promis que cela ne changerait pas. À cause de la fatigue, je rentrai à la maison très vite pour rattraper ma nuit blanche, mais à mon arrivée Christelle était déjà à la maison. Je l'avais lorgné à la porte et je suis rentré. Parker était à l'école et on pouvait parler à haute voix puisqu'on l'aimait beaucoup et on ne ferait rien qui pourrait le nuir.
- Chérie, j'aimerais qu'on parle de ce que tu m'avais dit hier. Je...
Je l'interromps très vite.
- Ce n'était pas un débat. J'ai parlé et je ne reviendrai pas sur ma décision. Coupai-je durement.
- Au moins prend le temps de réfléchir, à notre fils. Si tu es fatigué de notre union, pense à notre fils.
- Christelle, j'ai déjà pensé à tout ça. Laisse notre fils en dehors de cette histoire.
Elle fondit encore une fois en larme mais je fut toujours indifférent.
Elle partit quelques minutes et revient:
- Je vois que je n'ai pas le choix et je dois, même si ne le veux pas, signer le papier du divorce.
- Oui, tu as tout compris. Répondis-je en me moquant.
- J'ai une condition à poser. Affirma-t-elle.
- Je ne veux pas notre fils soit atteint par notre séparation. Je ne veux pas qu'il souffre. Je veux qu'à mon départ, qu'il croit toujours en l'existence d'un amour entre toi et moi. Qu'il pense que je suis parti en vacance et que je reviendrai. Alors pour notre fils, s'il te plait, je propose qu'avant que nous nous présentions devant le juge, tu me transportes chaque matin avant d'aller au boulot comme on le faisait avant. Juste pour faire plaisir à notre fils.
J'aimais tellement mon fils et je ferai tout pour le rendre heureux. J'acceptai et elle s'en alla dans les larmes.