Part XI

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Le samedi, on partit pour voir maman. Mais elle allait déjà très bien. On causa un moment et je profitai du moment pour amener ma femme dans un restaurant. On a pas eu assez de temps, on a dû partir très tôt. Les nausées de Christelle se faisait fréquentes. Je ne comprenais plus rien. Elle partit pour faire un test. Encore une grande nouvelle. Elle était enceinte.
J'annonçai la nouvelle à mon père qui me dit que ce sera un petit garçon. Car selon lui, si tu as un garçon comme fils aîné, c'est sur qu'il fera ta fierté. Il te remplacera plus tard. Et j'étais de son avis. À la nouvelle de la grossesse, je ne la transportais plus les matins, de peur qu'elle tombe et fasse fausse couche. C'était prudent. Quand le ventre était devenu long, elle arrêta le travail.

Neuf moi plus tard, elle donna naissance à un joli petit garçon, beau comme son père. De toutes les façons, c'est le sang de mon sang. Je le surnommai Parker, mon père adorait beaucoup ce prénom. Il disait qu'il le donnerais à son deuxième fils mais hélas il ne l'a pas eu. À cause de la maladie de maman. Je suis le seul.
Parker était l'une des choses qui a encore rendu notre couple plus solide. Il grandissait dans un milieu rempli d'amour et il avait à chaque temps le sourire aux lèvres.
Déjà à l'âge de trois ans, il était envoyé à la crèche. Sa mère l'emmenait avant de rejoindre sa boutique. Après avoir arrêté le travail, elle avait acheté une petite boutique pour les vêtements. Comme elle aimait se faire chic. Elle aurait aimé se lancer dans une carrière de mannequinat.  Parker grandissait sans soucis. Une vie comblée, remplie, épanouie. Il n'y a pas mieux pour bien grandir.
Déjà à cinq ans, il avait pris l'apparence de son père. Il me ressemblait comme deux goutes d'eau. C'est ce que tout le monde me disait. Je suis un peu trop nul dans la comparaison.

DE LA JOIE A LA PEINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant