DE LA JOIE A LA PEINE

Part III

- Enchanté de te connaitre enfin Christelle. Ma manière de parler l'étonna un peu.
- Enfin? Dit-elle éblouie.
- Oui, enfin. On est dans la même université, cela fait au moins quelques mois que je tente de faire ta connaissance mais je n'y a arrivais pas.
- D'accord. Je comprends.
Après quelques moment de discussions, nous échangeons nos numéros et chacun partit de son côté.
À l'Université, elle ne trainait pas avec les garçons de notre classe. Elle trainait souvent avec Thomas qui venait avec sa propre voiture. Un fils de riche quoi. Moi je prenais le transport en commun ou mon père venait me déposer quelques fois. Mais je pense que je pourrais encore faire parler de moi, si on me voit avec elle. Cette attitude ostentatoire m'a été légué par mon père. Il aime beaucoup faire parler de lui. Je crois que c'est de cette manière qu'il a séduit ma mère.
Déjà à cette première rencontre, Christelle savait déjà ce que j'allais lui demandé. Je lui avait attribué le surnom de Rose et elle aime quand je l'appelle ainsi. Elle savait lire dans mon regard désireux que je posais sur elle. Elle ressentait le battement de mon cœur quand je me tenais auprès d'elle. Mais arrivé à un moment, j'étais découragé. Je n'ai plus pensé la conquérir puisqu'il y'a plusieurs charognards qui rodent autour de sa chair et ces charognards ne sont pas de mon calibre. J'avais peur. Mais la peur ne faisais pas parti de ma famille. Je demandai conseil auprès de mon père qui me donna quelques astuces. J'aime beaucoup mon père, c'est lui qui m'a appris à porter mon premier préservatif. Il m'a aussi appris à être romantique mais pas pour faire les choses en mal.
Je repris mon courage à deux mains. Je vous épargne des débats inutiles mais après plusieurs sorties et tentatives, je finis par avoir l'accord de Christelle. C'était le plus beau jour de ma vie. Moi avec la plus belle fille de l'Université. Le soir je n'ai pas fermé l'œil sur le lit. Je ne faisais qu'imaginer les choses sur nous deux. Une vie amoureuse épanouie, et remplie de joie.

C'était avec un immense plaisir que je l'avais présenté à mes amis, Stuart et Bertrand. Chose promise, chose due. Je leur avait promis, et j'ai tenu ma promesse.