An Evil Angel

🥀CHAPITRE 2🥀

Mon plan a fonctionné à merveille. Comme toujours d'ailleurs. Il a seulement suffit que je prenne une part de mon armée et tuer ceux qui s'opposaient à moi. Bon je les avais aussi fait tuer pour le plaisir de voir un champ de bataille, mais , comprenez moi, c'est dans ma nature. Aucun remord, aucun regret. Je la voulais elle, la femme habillée tout en noir qui se trouvait être la princesse de Cielange. Un royaume trop sympathique si vous voulez mon avis. Et Bien évidemment, je l'ai obtenu. Il faut savoir que tous ce que je désire, je l'ai, et par n'importe quel moyen. Maintenant que Angel est avec moi, je vais pouvoir faire ce que je veux d'elle. Un monstre sans pitié. Comme je le suis moi. Elle n'aura d'autre choix que de m'obéir et je sais comment m'y prendre avec elle. Apparemment, les recherches ont été fructueuses. Elle deviendra la reine de Enfon, ma reine mais bien sûr, elle n'aura aucune commande. Les femmes ne sont pas capables de diriger un royaume. Alors, jamais je ne laisserai Angel seule à la tête de Enfon. Il en est tout simplement hors de question et ce n'est pas négociable. Imaginez qu'elle fasse n'importe quoi en mon absence? Je ne la connais pas mais je sais qu'elle est trop gentille et je vais devoir lui apprendre ce qu'est l'autorité, la méchanceté et l'hypocrisie, car après, c'est comme cela que je règne sur Enfon. Faire tout pour qu'elle soit heureuse? Non. Je ne perdrai certainement pas mon temps à me soucier de son état. Qu'elle soit heureuse ou malheureuse, cela m'importe peu. Je m'en fous même . Si elle est ici, c'est seulement parce que je le veux, car elle a un don spécial qui m'importe beaucoup, sinon, je l'aurai déjà tué depuis longtemps. Et ayant déjà enfermé des femmes, je sais qu'elle tentera de s'enfuir même si elle est différente des autres car elle est ma promise et pour cela, j'ai pris les précautions nécessaires. Pour commencer, je ne l'ai pas installé dans une de mes nombreuses chambres spacieuses, car je n'ai pas confiance en elle et les risques seraient plus grands. Je l'ai enfermée dans une pièce assez étroite , une cave. Après tout, son confort n'est pas ma première priorité ! Une seule fenêtre aussi petite, que celle d'une prison est creusée dans le mur, pour laisser de la "sombre" lumière y passer. Le seul problème est qu'il n'y a aucun barreau, alors j'ai pris soin de placer deux gardes en dessous de cette fenêtre. J'ai barricadé la porte et j'ai ordonné à deux autres gardes de rester à l'entrée de celle ci. Ainsi je peux m'absenter sans avoir peur qu'elle s'enfuit. Comme aujourd'hui, j'ai du partir dans le village pour voir qui ne faisait pas son boulot correctement. Les habitants de Enfon doivent travailler pour moi, s'ils veulent ma protection et la tranquillité. Protection est un bien grand mot car je ne les protège pas vraiment, c'est juste pour leur faire croire qu'il faut travailler pour avoir la paix. C'est en disant cela que j'arrive à les berner et en même temps, gagner de l'argent. On ne peut pas dire que Enfon est le royaume le plus sain et le plus posé de tous les royaumes. Il y a des conflits chaque nuit et les villageois ont peur d'être les prochaines victimes. C'est triste n'est ce pas? Non, vous avez raison. Le fonctionnement de Enfon est spécial. Vous vous demandez, comment les villageois font-ils pour vivre, alors qu'ils travaillent et que leur seul salaire est la tranquillité ? Et bien, en fait, une semaine par an, les prisonniers de d'autres royaumes viennent ici- non par choix- pour vivre un enfer. Et je vous l'accorde, il n'y a rien de pire que mon royaume. Je décide qui reste et qui meurt. Ceux qui restent, je leur donne une bourse en leur expliquant le fonctionnement du royaume. Par rapport à la bourse, ils n'ont que cet argent et n'en auront pas d'autre . À eux de savoir s'organiser car tout les mois, ils doivent me donner un peu de leur argent, pour la " tranquillité et ma protection". En plus, lors de chaque impôt, ils doivent me signaler combien leur reste t-il de monnaie. Si par malheur ils n'ont plus d'argent, ils se font exécuter. C'est simple et dans l'histoire, j'en sors toujours vainqueur. Revenons à nos moutons, cela fait déjà quelques heures que je suis là et tout le monde exécute son boulot correctement. C'est ennuyant. Alors, je décidais de rentrer pour voir si Angel était réveillée. Je me télé transportais jusque devant sa porte en prenant par surprise les gardes qui n'avaient pas bougés d'une semelle depuis qu'ils étaient ici. Heureusement, pour eux d'ailleurs. Avoir des incompétents dans mon armée ne m'intéresse guère.

-" Ouvrez!" Leur ordonnais-je très froidement et très autoritairement.

Ils exécutèrent mon ordre et poussèrent la porte métallique pour me laisser entrer. Instinctivement, mes yeux se posèrent là où je l'avais déposé ce matin mais c'est avec horreur que je découvris qu'elle n'y était pas. Je parcourais l'étroite pièce de mon sombre regard et hurlais en apercevant que la pièce était vide. Les deux gardes entrèrent eux aussi dans la pièce pour comprendre pourquoi j'avais crié et ils paniquèrent dès qu'ils comprirent.

-"Où est elle?!" Leur hurlais-je dessus.

Ils avaient baissé leur regard sur leurs pieds ne trouvant pas d'explication à son escapade. Le plus courageux des deux dits alors:

-"Je ne comprends pas votre Majesté. Elle était là il y a à peine cinq minutes."

Il ne me regardait pas dans les yeux lorsqu'il me parlait et j'avais horreur de cela. Baisser le regard était un signe de lâcheté pour moi. Surtout lorsque l'on s'adressait à quelqu'un. Rapidement, je m'avançais vers lui et le pris par la gorge pour le soulever du sol.

-" Tu ne comprends pas? Mais moi si. Je comprends que tu es un incompétent, incapable d'effectuer son ordre correctement! Et tu sais ce que cela signifie!"

Sans qu'il ne puisse répondre, je sortis mon épée et lui coupais la tête. Du sang gicla, j'en avais partout sur moi, mais j'adorais cela. L'autre qui était effrayé, tremblait comme une feuille sous le vent, me regardait à peine.

-"Et toi, qu'as tu à dire pour ta défense ?" Le questionnais-je

-"Je..."

-"Non. Ne dis rien, j'ai compris." Le coupais-je.

D'un coup, je le décapitais et sa tête roula sur le sol, comme celle de son coéquipier. Deux fois plus de sang. Cela me permettait de me détendre, de voir les deux corps sans tête inertes au sol. Dire que j'étais en colère était faible. La rage coulait dans mes veines à cause de ces deux incompétents. J'étais dans une affreuse colère noire et si Angel tombait sur moi, croyez moi, elle allait subir. Je m'empressais de quitter cette affreuse pièce et gagnais mon bureau pour me concentrer à ce que j'allais faire, sans prendre le temps de me nettoyer.