Une déesse. C'est comme cela qu'on la caractérise. Elle, à Cielange.
Un tyran, c'est comme cela que LUI est représenté.
Quand un jour, il la croise ne sachant pas qui elle est, il cherche à tout prix à l'enlever pour la faire sienne. Mais quand il...
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Assise contre un mur, les genoux pliés et la tête entre les bras, je me ressassais ces dernières minutes et mes larmes ne firent que se renouveler. J'ai du mal à m'en remettre. Il était tellement en colère, qu'il m'a giflé. Ce n'est pas la première fois, mais s'en est une depuis que je suis amoureuse de lui. Mais il m'a déçu , terriblement. Je peux concevoir que ce livre lui tient à cœur mais il n'était pas obligé de me lancer cette algarade en pleine face et de me frapper! Non, il n'était pas obligé, il n'aurait pas dû même ! Un autre flux de larmes arriva. Ça devait bien faire une trentaine de minutes que je suis enfermée dans cette salle de bains et une envie soudaine de hurler toute ma haine et ma souffrance me consume. Je me levais alors rapide, contre l'éclair et tapais de mes poings contre la porte tout en hurlant:
_ JE LE DÉTESTE, JE LE HAIS ET JE NE VEUX PLUS LE VOIR! JAMAIS !
_ Allons, mon enfant, pourquoi tant d'énervement? Dit une voix si douce que je l'aurai pris pour une déesse.
Je me retournais rapidement vers cette voix qui venait de parler et mes yeux s'agrandirent de stupeur. Je l'a détaillé de la tête aux pieds. Elle était grande, à la chevelure noire comme l'ébène. Ses courbes étaient majestueuses et drôlement bien mises en forme par la robe qu'elle portait. Elle était d'une grâce et d'une gentillesse à couper le souffle. Mais qui est cette femme? Voulant à tout prix des réponses, je lui demandais:
_ Qui... qui êtes-vous ?
Elle rigola d'un rire léger et doux, puis me répondit :
_ Je m'appelle Catherine Dompson.
Mes yeux s'agrandirent a leur maximum. Je mis une main sur ma bouche cachant mon étonnement et mon angoisse. _ Mais vous n'êtes pas... _ Je suis un ange désormais. C'est pour cela que je suis actuellement devant toi. Je suis là pour te guider, ma belle enfant. _ Je ... oh... mon dieu... Vous... vous êtes bien... Je n'en reviens pas. Pardonnez moi de ma confusion madame et... aussi d'avoir lu votre journal, je n'aurai pas dû... Dis-je en baissant les yeux vers mes pieds, me remettant de ce choque.
_ Tu es déjà toute pardonnée mon enfant mais tu te trompes sur toute la ligne. Pourquoi au lieu de te plier au pardon, tu ne m'expliques pas la raison de tes larmes qui gâchent ta si douce beauté ?
_ Il m'a frappé ! Il était tellement en colère, et je ne sais même pas sa raison de son énervement! Il m'a giflé sans aucune pitié et aucun regret! Ce n'est qu'un sal goujat irrespectueux pour frapper des femmes! _ Voyons mon enfant, mon fils n'est pas comme ça. C'est vrai que depuis que je suis morte, il a changé mais il a toujours un coeur! Il a simplement agit sous la colère. _ Attendez... vous... vous êtes la mère de... _ Oui Deamon est mon fils. Mais ce n'est pas pour autant que j'affectionne son comportement avec les dames rassure toi.
