CHAPITRE 12

318 28 0
                                    

Le chant des corbeaux qui croassaient, une lumière rougeâtre mais sombre, traversa le petit volet et me réveilla

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Le chant des corbeaux qui croassaient, une lumière rougeâtre mais sombre, traversa le petit volet et me réveilla. J'ouvris donc mes paupières doucement et clignotais des yeux, n'étant pas habituée à l'éclairement de la pièce, mais aussi à cause de mon horrible céphalée. Je tentais de me souvenir ce qu'il c'était passé hier soir . Je me souviens juste de voir Deamon mortir trois pauvres innocents qui n'avaient rien demandé, mais après c'est le néant...
Je tentais de me redresser sur le lit mais je ne pus, à cause de ces misérables vertiges. Toutefois, la porte s'ouvrit laissant entrer un homme que je ne connaissais pas. Son visage m'était familier, comme ci... comme ci je l'avais déjà aperçus, mais pourtant, je n'avais aucun souvenir de notre rencontre. Ce mystérieux homme, avec des cheveux noirs ébènes et un beau regard bleu glaçant s'avança jusqu'à moi. Mes yeux parcoururent rapidement son corps, élancé, musclé mais pas autant que Deamon. Deamon... pourquoi je pense à lui dans un tel moment, après ce qu'il a commis ? Et pourquoi comparais je cet homme à Deamon? Est ce dû à de l'attirance? Balivernes! Est ce dû à l'envie ? Fichtre! Est ce dû à l'amour? Foutaises! L'amour, qu'est ce que l'amour? L'espoir, la pureté, le bonheur? L'amour n'est que dérisoire et le plus grand destructeur de notre âme ! L'amour n'a pas sa place ici, il n'existe pas et n'existera sans doute que lorsque le soleil se lèvera à l'ouest et se couchera à l'est,  lorsque les mers seront desséchées et que la nature disparaîtra ! Autrement dit, jamais, hélas.

_ « Vous vous trompez, madame. »Dit pour la première fois l'homme à mes côtés.

Je plissais mes sourcils ne comprenant pas pourquoi il avait dite cette annonciation. Il était désormais en face de moi, juste devant le bord du lit et ses bras étaient croisés entre eux sur son torse, contractant ainsi ses muscles . Sa voix, elle me disait quelque chose, je suis sûre de l'avoir déjà entendue mais aucune remembrance ne me vint.

Son regard me bloqua sur place tellement qu'il était hypnotisant, je n'osais dire, je n'osais faire. Cependant, les mots qui étaient bloqués dans ma gorge sortir tout seul sans que je ne le décide.

_ « Je vous demande pardon? Puis-je au moins connaître l'identité de la personne à qui je m'adresse? »

L'homme rigola, identifiant ma nervosité et mes craintes et aussi mon agressivité.

_ « Vous ne vous souvenez pas de moi? Je me dénomme Kales, je suis celui qui vous a libéré de ces cordes dans la forêt, lorsque que vous subissiez votre...correction que vous a infligé Deamon. »

_ « Vous connaissez ce baronnet? »

Il ricana , suite à ma question. Qu'y a t-il d'amusant? Suis-je la bouffonne de ces hommes maintenant? Dois-je les faire rire? Est-ce cela mon rôle?

_ « Non bien sûr que non que vous êtes la bouffonne, voyons, mais pour répondre à votre interrogation, oui je connais bien ce maraud. Je suis son confident  et bon ami. »

_ « Vous lisez dans mes pensées ?! »

_ « J'en suis capable en effet, mais je suis aussi compétant sur l'hypnose, c'est mon domaine. »

An Evil AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant