CHAPITRE 22

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Trois jours sont passés depuis notre algarade avec Deamon

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Trois jours sont passés depuis notre algarade avec Deamon.
Nous ne nous sommes pas reparlé, et je peux vous dire que nous sommes autant en colère l'un que l'autre. Je ne compte pas faire le premier pas, oh non pas cette fois.
Malgré les paroles de Catherine, j'ai bien eu le temps de réfléchir. Oui je compte bien lui pardonner, et oui je compte bien être patiente pour réussir à le voir sous différents angles.
Néanmoins je suis déterminée à ne pas aller le voir si lui ne vient pas. De quoi j'aurais l'air si je ne peux pas tenir quelques jours éloignée de lui, et que je reviens à chaque dispute. Et puis j'ai ma fierté, une fierté féminine auquel toutes les femmes tiennent. Et dans cette situation, alors que je ne suis pas en tort- où quasiment pas - Je ne peux pas la mettre de côté . Nous nous évitons, et à part dormir à l'opposé l'un de l'autre la nuit, nous ne nous voyons pas. Je fais en sorte de ne ps être dans la même pièce que lui. Donc chaque repas, je mange soit avant, soit après lui. Je ne sais pas comment il réagit face à cela, mais j'ai entendu dire dans les cuisines que parfois, il fixait la place vide et s'en allait, sans ne rien avaler. Mais que m'importe, puisqu'il ne daigne même pas m'adresser la parole, et arranger les choses entre nous.
Il reste enfermé dans son bureau toute la journée. Même le matin lorsque je me réveille, il est déjà parti. Alors je fais ma vie de mon côté, et j'attends, j'attends que le temps passe et qu'il vienne me voir pour s'excuser. Comportement puéril dites-vous? C'est exactement le cas...
Actuellement dans la chambre, je me peignais les cheveux devant ma coiffeuse et fredonnais une mélodie que ma mère avait l'habitude de me chanter le soir pour me border.
Elle me manque beaucoup, tout comme mon père par ailleurs ...
Rien que de penser à eux, mon cœur se comprime dans ma poitrine et un petit pincement se fit ressentir. Mais je ne pleurais pas, je ne voulais pas encore une fois montrer ma faiblesse. Je me levais donc, dorénavant apprêtée, ma blessure soignée et lorsque j'ouvris la pièce et que je sortis, je fonçais dans une personne.
Je me reculais me frottant le front.

_ Aïe.... marmonnais-je.

Je n'ai pas eu le temps de me  remettre de ce coup que la personne en face de moi me repoussa violemment. Je trébuchais et tombais par terre, je tentais de lever la tête vers la personne et je lui criais:

_ Non mais ça va pas?

Je ne pus distinguer son visage car elle portait une grande et fluide tunique noire avec une large capuche qui recouvrait tout son visage.
Elle se rapprocha de moi et l'attrapa par la gorge et me souleva dans l'air.

_ Deamon ne t'appartient pas, il est à moi.

C'était plutôt une voix féminine mais je ne l'a reconnaissait pas
Elle me relâcha violemment en m'envoyant valser contre un meuble. Un vase qui y était posé dessus tomba dans un grand fracas, mais qui résonna puisque le couloir n'était pas fermé...

Elle continua de se rapprocher de moi en déblatérant des propos que je ne comprenais pas.

_ Il ne t'aime pas et ne t'aimera jamais!

An Evil AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant