CHAPITRE 8

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Dire que j'étais en colère n'était qu'un faible aveu

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Dire que j'étais en colère n'était qu'un faible aveu . J'avais la rage, la haine. En les voyant tous les deux, prêt à s'embrasser m'avez donné l'envie de tout détruire. Voir ses  sales mains posées sur ses hanches, qui m'appartiennent désormais, comme le reste de son corps, m'a donné envie de lui couper ses mains, mais je me suis contenté de le battre. Si ma douce ne m'aurait interrompu en disant ce que je voulais entendre depuis des jours, je l'aurais bien tué... En parlant d'Angel , elle n'a pas idée du danger dans lequel elle vient de s'embarquer. Je ne parle pas du fait que je vienne de la surprendre avec un autre homme, non, mais de ce que je vais lui faire subir. Elle vient volontairement, d'enfreindre une des règles qui lui sont encore inconnues. Mais ce n'est pas une raison pour draguer tous les hommes qu'elle croise. Je pensais lui avoir fait clairement comprendre qu'elle m'appartenait mais visiblement, elle n'a pas compris. Je ne partage pas ce qui m'appartient et elle va vite le savoir lorsque je l'aurais liée à moi pour l'éternité. La voir , là, devant moi dans une telle tenue me donne envie de lui arracher ses sous-vêtements pour unir nos deux corps . Mais j'avais autre chose à me préoccuper pour l'instant.

-"Je vais vous punir à tel point que vous n'aurez plus envie de courtiser les hommes, mis à part moi. Je vais vous faire mal, Angel, à tel point que vous hurlerez de douleur. Maintenant, je ne veux plus que vous bougez, compris ?"Lui ordonnais je pendant qu'elle pleurait.

« Après, elle aura compris ce qu'est la vraie douleur et elle aura une vraie raison de verser toutes les larmes de son magnifique corps. » Pensais-je silencieusement.

Je commençais à descendre sa bretelle de son soutien-gorge noir sur son épaule en embrassant délicatement sa clavicule. J'aurais pris le soin de le faire délicatement si c'était dans l'autre dans d'autres conditions, seulement, pour elle, il s'agit d'une punition, donc je dois lui faire comprendre la douleur, la souffrance.

-"Deamon... Je vous en prie ".Se plaignit t-elle .

Je levais les yeux vers elle, toujours la dominant , pour lui lancer un regard meurtrier.

-"Il me semble vous avoir ordonné de vous taire."

Elle me regarda avec un drôle de regard. Dedans se mélangeaient la peur, la panique mais aussi la colère et la tristesse. Même si son regard me toucha légèrement, je restais indifférent face à ses supplications. Je repris donc ma tâche avec sérieux en embrassant l'endroit où elle portera MA marque. Je la sentis trembler et elle ne cessait de bouger alors je la bloquais avec mon bassin et mes jambes pour ne plus qu'elle puisse gigoter de cette partie-là. Ces mains étant déjà attachées, j'attrapais dans un mouvement brusque sa mâchoire que je tins entre mes doigts et d'un mouvement sec, fluide et organisé mais lent pour que la douleur persiste, je plantais mes canines pointues de démon dans la chair de sa clavicule. Là où la peau est la plus fine et la plus tendre. Elle hurla de douleur comme je l'avais prédis et arqua son bassin ainsi que son dos–involontairement selon moi - contre moi. Elle essayait de dégager sa tête comme elle le pouvait mais je maintenais ma prise sur sa mâchoire, en laissant sa tête collée - sur le côté - sur l'oreiller. Elle gémissait, pleurait mais cela m'importaient peu puisque j'avais enfin fait ce que je souhaitais en la voyant pour la première fois. Mes dents ne s'arrêtaient pas de s'enfoncer dans sa peau, de déchiqueter sa chair. J'ai goûté son sang, ce délictueux poison qui augmenter mon désir et que je savais que je deviendrais vite addict. Cependant, je remontais la tête pour apercevoir mon chef-d'œuvre. Du sang coulait encore de ma morsure alors je m'abaissais encore une fois il léchais son sang. Des frissons apparurent sur le long de son corps qui–selon moi–ressemblait à un corps de déesse. Cette réaction me fit, d'ailleurs, sourire. Je lâchais sa tête et me redressais pour pouvoir détacher ses poignets qui avaient, désormais, une belle démarcation rouge. Angel avait, douloureusement selon ses gémissements, tourné la tête vers moi pour me regarder monstrueusement.

An Evil AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant