Une déesse. C'est comme cela qu'on la caractérise. Elle, à Cielange.
Un tyran, c'est comme cela que LUI est représenté.
Quand un jour, il la croise ne sachant pas qui elle est, il cherche à tout prix à l'enlever pour la faire sienne. Mais quand il...
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Je ne pensais pas que Angel allait me parler de suite après ce qu'elle a pu voir hier. Je pensais plutôt qu'elle allait crier, hurler, me montrer toute sa colère et sa haine qu'elle éprouvait contre moi, mais non. Elle a accepté, mes caresses, mes paroles, et même de venir avec moi, ici, dans mon endroit secret, caché de tous. Enfin, plus maintenant. Nous avons déblatérer comme deux gens qui s'entendaient à merveille alors que ce n'est pas forcément le cas tous les jours . En effet, il faut dire que ma future femme est dotée d'un tempérament bien distinct, malgré sa gentillesse et sa pureté. Je sais donc qu'elle n'accorde pas sa confiance à tout le monde. Et je ne nie pas le fait que cela me rassure ; si il lui arrivait des ennuis et que je suis absent, je sais et j'espère qu'elle saura se défendre. Je ne tolèrerai aucune querelle impliquant Angel, pour qui que se soit. Je ne suis point épris d'elle, seulement, depuis que je l'ai ramenée ici, je me suis simplement attaché à elle, son caractère, quelques fois me plaît mais aussi me démange, d'où ces corrections méritées selon moi. Elle arrive à me délivrer de tous mes mauvais sentiments, alors que mon seul objectif en l'emmenant à Enfon, était de la faire reine. Pourtant, je l'aborde et lui parle comme si nous nous connaissons depuis toujours, surtout de ma famille, alors que c'est une conversation très sensible pour moi, et seul Kales le sait. En revanche, pour ne pas que le silence prenne davantage place, je décidais de lui répondre suite à son pardon :
_"Ne soyez pas navrée, vous n'y êtes pour rien." Lui dis-je en serrant d'autant plus mes bras autour de sa fine taille.
Nous conservâmes cette position pendant plusieurs instants mais je finis par la décaler de mon torse où reposait sa tête, pour l'observer. Son visage tellement gracieux était triste en ce moment. Il fallait vraiment que je fasse disparaître ce regret qui transperçait son regard. Donc, d'emblée, je l'interpellais :
_" Souhaitez-vous rentrer ou bien rester ici?"
_"Je préfère laisser le temps passer à admirer ce sublime paysage. Seul Dieu sait quand je reviendrai le contempler. En plus, j'aimerai continuer ce que nous faisions. C'est très pertinent de vous connaître davantage. Je peux désormais vous avouer que jamais auparavant je ne vous aurais vu avec cet air si serein que vous interprétez là, lors de nos rencontres. Vous aviez tout le temps ces traits colériques voire même capricieux parfois." Me répondit-elle, avec un petit sourire naissant. Je ricanais de ses belles paroles moqueuses.
_"C'est comme cela que vous me voyez? C'est très charmant dîtes-donc." Dis-je en feintant d'être vexé.
_" Je ne fais que dire ce que vous me laissez voir de vous."
Son rictus continuait à s'étirer sur ses douces lèvres que j'aimerai tant goûter. "Bientôt peut être..." , pensais-je.
_" Vous avez raison. Et comment me décrivez-vous maintenant?" L'interrogeais-je, curieux de connaître sa réponse. D'ailleurs, elle vint après une mûre réflexion :
_" Et bien, désormais, comme vous êtes là, avec moi, en parlant de comportement, je vous trouve gentil et agréable. Peut-être même attentionné, puisqu'en ce moment même, je suis toujours dans vos bras. Vous me semblez aussi passionné d'entendre mes réponses à vos questions, et je suis d'avis que c'est très accommodant. Parler dans le vide est...ennuyant mais surtout impoli."
