CHAPITRE 3

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Je me réveillais dans une pièce sombre et humide avec seulement une fenêtre qui laissait passer de la lumière

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Je me réveillais dans une pièce sombre et humide avec seulement une fenêtre qui laissait passer de la lumière. Mais pas une lumière claire et brillante, comme celle du jour proche du ciel, non , celle ci était rouge avec des reflets noirs. J'examinais la pièce dans laquelle je me trouvais, et paniquais en ne reconnaissant pas l'endroit dans lequel je me trouvais. Des gouttes d'eau tombaient du plafond fissuré qui allait bientôt d'ailleurs s'effondrer si l'on ne faisait pas quelque chose. Un rat se promenait dans la pièce en recherchant de quoi grignoter, mais disparut aussi vite qu'il était arrivé à cause d'un grand fracas qui a sûrement dû l'effrayer. Mon regard se dirigea tant bien que mal à cause de mon affreuse céphalée, vers la grosse porte métallique qui me séparait sûrement d'un long couloir infini. Enfin j'imagine. J'essayais de me souvenir ce qu'il c'était passé pour que je me retrouve ici, mais rien ne me revint. J'avais tout oublié et le dernier souvenir que j'ai, est celui de mes parents qui venaient me chercher pour aller... je ne sais plus où. Où sont-ils d'ailleurs? Sont-ils vivants? Comment se portent-ils? Plusieurs questions me prirent mais en entendant un homme ordonner d'une voix très grave et très rauque, à deux autres hommes qui devaient sûrement être des gardes, d'ouvrir la porte. Je décidais alors de m'enfuir utilisant mon don, celui de changer d'apparence. À part la petite fenêtre, il n'y avait aucun moyen échappatoire, donc me transformer en une autre personne ne m'avantagerait pas vraiment. Heureusement, mon dos était plus développé et j'avais donc plus de capacités. Je pouvais donc exécuter mon idée avec empressement et à peine trente secondes plus tard, j'étais devenue une magnifique colombe, mon animal favori. Je battais des ailes pour pouvoir prendre mon envol et franchis la fenêtre lorsque la porte commença à s'ouvrir. Là où personne ne pouvait me voir-car je pense, ce n'était pas fréquent de voir une colombe dans ce lieu qui m'est inconnu- j'observais un peu les alentours et remarquais que le ciel était rouge embué d'un brouillard noir, d'où cette lumière. En face de moi se tenait plusieurs maisonnettes, assez restreintes les unes collées aux autres. À ma gauche se dressait fièrement un immense bâtiment, sans fenêtre. Le mur était tout lisse, sans imperfection. Et à ma droite se trouvait une obscure forêt qui faisait froid dans le dos. Mais à choisir entre un bâtiment sans entrée, un village et une forêt, la forêt était bien le seul moyen pour m'échapper de cet enfer. Et malgré son manque de luminosité, je m'y enfonçais, telle une aventurière. Les arbres se ressemblaient tous et bientôt, j'étais complètement perdue. Habituellement, une forêt est sensée être gorgée de vie, de végétation , et remplie de couleur, comme dans mon royaume, sauf qu'ici, les arbres n'avaient aucune feuille et les branches dessinaient des formes qui m'effrayaient. Si on les fixait longuement, on croirait qu'ils ont des positions fantomatique voulant faire peur. Un peu comme dans le conte de Blanche-Neige mais ici, c'était pire car il n'y avait pas d'animaux pour guider mon chemin, m'y à part les chauve-souris mais je ne suis pas sûre qu'elles seraient d'une grande utilité . Au milieu de nul part, jugeant qu'il était inutile de rester en colombe, je repris ma forme humaine en guettant bien que personne ne m'observait, même si les probabilités étaient faibles. Je marchais parmi les chemins broussailleux pour essayer de trouver une route pouvant me ramener dans mon royaume, mais je ne cessais de tourner en rond et de me trouver là où a eu lieu ma transformation humaine. Les heures s'écoulaient, la nuit commençait à tomber et je perdais de plus en plus patience. Je perdais espoir et courage, me démoralisant en ne cessant de me répéter que jamais je ne retrouverais mon royaume, mes parents mais aussi Maria. Ils me manquaient tous tellement. Je n'arrêtais pas de me répéter que si j'étais là, c'était à cause de mon don et que mes ravisseurs voulaient se l'approprier. Je ne savais pas qui m'avait enlevé, ni où je me trouvais. Et ce sentiment de ne rien savoir était des plus stressant. Mes pensées se mélangeaient et bientôt je ne savais plus où il fallait que je dirige. Alors je décidais de m'assoir sur un petit rocher présent et de reprendre mes esprits en me calmant. Sans que je ne le veuille, des larmes coulèrent et roulèrent sur mes joues sans que je ne puisse les empêcher. Soudainement, un élan de courage me prit et me fit lever la tête. J'essayais rageusement mes larmes et me relevais.
"Vas-y Angel, tu peux le faire! Libère-toi de cette forêt et sauve-toi!" Pensais-je. Je recommençais alors à marcher en pressant le pas ne voulant pas m'éterniser dans ce lieu. Sauf qu'une ombre passa à toute vitesse, sans que je ne puisse la distinguer correctement. Je ressentis un courant d'air froid dans mon dos et je me retournais en vitesse, pour voir qui me tenait compagnie. Elle repassa à ma droite , puis à ma gauche et soudainement, un rire strident retentit dans cette sombre forêt, avant silencieuse, puis des chuchotements, quelques uns si faibles que je me demandais si j'avais bien entendu et d'autres tellement forts qu'ils me firent boucher les oreilles. Une voix, puis deux, puis trois retentirent dans ma tête, me créant une autre migraine. Je tenais maintenant ma tête dans mes deux mains et m'accroupis au sol pour essayer de faire disparaître ces horribles voix de mon esprit.
"Tu vas mourir...mourir...mourir." Ce mot résonnait dans ma tête sans qu'il ne s'estompe.
"Personne ne rentre dans ma propriété sans mourir...mourir...mourir." Un autre rire strident comme ci une créature maléfique m'entourait, retentit une seconde fois, puis une troisième fois et puis continuellement. Une créature fantomatique apparut devant moi. Elle était ...inimaginable. Elle avait des yeux rouges mais ils semblaient vides, comme si elle n'avait pas de sentiment, d'émotion ou comme si elle ne ressentait aucune sensation. Cette créature avait des cheveux d'un rose pâle et une peau hâlée avec des oreilles pointues. Elle avait aussi une robe ancienne avec quelques branches d'arbres qui flottaient autour d'elle. Elle tenait un espèce de sceptre très fin avec au bout un diamant rose de la même couleur que ses cheveux. Elle me fixait longuement et difficilement je dis:

An Evil AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant