PASSER À AUTRE CHOSE
Je me lève avec un trou dans la poitrine. Ma meilleure amie m'a laissé tomber parce qu'elle pense que je l'ai remplacer. Cela est du grand n'importe. Mais elle, elle le croit. C'est ce qui me tourmente le plus. Comment ma meilleure amie peut-elle s'inventer un truc pareil, nous étions plus que de simples amies et notre amitié finie par une idiotie de ce genre.
Je me lève ce matin vers huit heures et vois qu'Elyzabeth est encore réveillée avant moi. Cela devrait me surprendre bien plus que se que je suis en ce moment. Je ne me suis même pas rendue compte qu'elle est allée se coucher et je me suis endormie vers une heure. Alors je n'ai aucune idée du nombre d'heures qu'elle dort mais ça ne doit pas être nombreux. Elle n'a même pas de cernes, cela serait impossible pour ma part!
-Bon matin, lui dis-je pour engager la conversation. Elle lève alors les yeux du même livre que la veille.
-Bon matin à toi Madison, j'ai parlé à ta mère. Ils n'ont pas besoin de nous aujourd'hui, ils s'organiseront ensemble avec se qu'il reste à faire dans votre maison. Alors, je vais prévenir mes amies si cela te va!
Je l'écoute, prend mes vêtements et vais me doucher. Il me faut de nouveaux vêtements puisque je n'ai apporté que deux chandails, deux pantalons et des sous-vêtements. Puis, Gabrielle s'est inventée une raison, il faut bien que je lui confirme celle-ci. J'essaierai d'être amie avec les amies de ma cousine.
Une fois prête à sortir je descend à la cuisine pour aller déjeuner.Ma mère et sa sur sont assises côte à côte au comptoir. Elle mange leur déjeuner, autrement dit, une rôtie et une pomme chacune.Je vais les trouver et m'assied sur le quatrième tabouret, le troisième étant occupé par Elyzabeth.
- Bon matin ma grande! Me dit ma mère en prenant une bouchée de sa rôtie.
- Bon matin maman! Vous êtes certains que ça ne vous dérange pas que je ne sois pas la aujourd'hui? Je demande inquiète de sa réponse.
- Mais non, chérie, ce sera bien si tu te fais des amies. Tu sais, deux bras de plus ou de moins ne feront pas de catastrophe!Profites-en bien!
- Merci maman, je lui fais un sourire radieux et l'accompagne d'un câlin.
- Madison si nous partons dans trente minutes, cela te va? Je lui répond à l'affirmative et elle me sourit.
- Je fini ma pomme, je prend mon portefeuille, mets mes souliers et je suis prête! Lui dis-je.
- Tu ne comptes pas te mettre en talon, hein? Parce que nous allons en ville par un sentier dans le bois et ce serait pas l'idéal.
- Je ne mets jamais rien d'autre que mes fidèles espadrilles, je lui dis en pointant ma paire de soulier sur le tapis d'entrée. Alors, pas de problèmes avec ça!
Je finis ma pomme en vitesse et fouille dans ma valise pour trouver mon sac à main. Je le trouve enfin entre un livre et mes sandales. Il est brun cuir avec des franges et des fleurs blanches que j'ai brodées. Je l'ouvre et trouve mon porte-monnaie et m'assure que mon argent est bien présente. Je range tout et sors de la chambre. Elyzabeth m'attend à la porte, je me dépêche de mettre mes souliers. Je dis au revoir à mes parents et sors à la suite de ma cousine.
Quelques minutes plus tard, nous arrivons à la lisière de la forêt. Trois adolescentes semblent nous attendre en discutant. Elles me regardent et me sourient. Elles semblent gentilles. Le même air innocent qu'Elyzabeth. Elles me jugent du regard, comme tout les gens que j'ai rencontrés jusqu'ici, je ne sais pas si c'est une habitude, mais je ne me suis jamais autant fait juger que depuis que je suis arrivée ici. Une habitude des États-Unis? Du Michigan? De Burlington?ou alors c,est seulement moi qui ait un entourage étrange? Je n'en ai aucune idée mais je suis tannée. J'imagine que je prendrai l'habitude, je laisse de coté ce détails et leur sourie. Moi, hypocrite? Jamais.
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Origines
WerewolfMadison Jackson, une adolescente des plus banales, se voit obligée de déménager avec ses parents dans le village perdu où réside sa tante et son oncle. Quelques heures après être arrivée, elle commence à comprendre que certaines choses ne sont pas d...