Chapitre 20

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Ils se dirigèrent vers un escalier qui menait au toit, leur endroit à eux.

Une fois dessus, Natsu ferma la petite porte et se dirigea vers la blonde qui était déjà assise à sa place.

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-J'ai cru que tu allais m'ignorer comme d'habitude. Je suis soulagé, dit-le garçon en s'asseyant

-Je ne t'ai jamais vraiment ignoré à vrai dire.

-Oh que si !

-Tu le prends peut-être comme ça mais moi tant que je ne t'ai pas dit de me laisser tranquille beh c'est pas de l'ignorance... Enfin je parle bien-sûr d'avant notre dispute.

-T'as une drôle de définition du mot ignorance, rit-il

-Peut-être bien.

Lucy avait gardé le sourire tout au long de leur bref échange. Avoir une discussion avec lui l'avait toujours apaisé mais elle se forçait à le cacher en mettant en surface un masque. Mais maintenant elle n'avait plus à le faire, elle assumait de tout son être, elle était même fière de se dire qu'elle était apaisée par de simples mots pas si simples pour elle. En effet, pour elle ce n'était pas de simples mots tout simplement parce que cela venait de l'homme qu'elle aimait. Les personnes ordinaires trouveraient peut-être cela niait. Oui, car ces personnes avaient l'habitude de cela, elles avaient l'habitude de tout le temps être en contact avec les autres, c'était donc tout simplement normal pour eux. Mais pas pour notre blonde, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de vraies conversations et encore moins être en contact avec les autres. Alors se sentir apaisé par le simple fait d'échanger quelques brefs mots, insignifiants pour les autres, avec l'homme qu'elle aimait qui plus est, était tout à fait compréhensible pour les plus sensés.

-Moi aussi j'avais peur que tu m'ignores tu sais, reprit la blonde en regardant droit devant elle

-Tu peux être certaine que je t'ignorerais jamais à partir de maintenant.

Il avait un sourire et un regard profond quand il prononça ces mots. Il admirait la fille qui était à côté de lui, ses cheveux d'un blond éclatant barraient maladroitement son doux visage à cause du courant d'air. Cela ne l'a rendait pas moins belle, au contraire, cela dégageait quelque chose que le rose ne parvenait pas à comprendre. Mais une chose était sûre, c'était qu'il adorait ce ressentiment.

Jamais il n'aurait cru qu'un jour il se permettrait de l'examiner en détails sans la crainte qu'elle disparaisse en voulant l'éviter. Si le brouhaha des éleves qui étaient dans la cours ne parvenait pas à ses oreilles, il n'aurait pas cru cela réel. Même dans ses plus merveilleux rêves, cela était dure d'imaginer.

Jamais il n'aurait cru que la fille solitaire et d'une beauté froide qu'était la jeune fille à côté de lui, se montrerait un jour ainsi. Elle n'avait pas retiré une seule fois son sourire depuis qu'il l'avait aperçu. Il se sentait tellement fière de lui, il était tellement heureux de cela... Il était heureux, non seulement parce qu'il avait réussi à la faire sortir du monde obscure qu'elle s'était enfermé, mais aussi parce que il avait conscience d'avoir de la chance de l'avoir pour lui. Elle était certes repoussante envers les gens, mais ces gens là n'avaient certainement pas pu passer à côté de sa beauté. Elle était jalousée de plusieurs filles pour cela, et elles étaient encore plus en colère en sachant que la blonde attirait la gente masculine sans même le rechercher. Plusieurs garçons essayaient de l'approcher mais elle leur faisait tout de suite savoir qu'elle n'était pas intéressée.

 Ciel GrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant