Chapitre 34

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Ce fut ainsi que la fin de la journée se finit en beauté avec une Lucy plus qu'heureuse d'avoir trouvé plus que des chaussures et un Natsu soulagé que tout cela eut enfin pris fin.

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Le soir du trente-un décembre approchait, et notre héroïne était de plus en plus stressée.

Elle était assise sur son canapé enroulé dans sa couverture de la tête au pied. Il faisait vraiment froid et le chauffage était en panne. Comme si stresser ne lui suffisait pas...

Elle avait appelé la propriétaire pour lui faire part de cela depuis le début de l'après-midi mais il n' y avait toujours personne qui était venu. Elle prit donc son courage à deux main et partit sonner chez elle. Elle habitait juste à côté. Celle-ci ouvrit la porte directement. C'était une femme de petite taille qui avait l'air d'avoir une cinquantaine d'années. Minimum.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

-Je suis désolée de vous déranger mais je vous ais appelé en début d'après-midi pour vous dire que mon chauffage ne fonctionnait pas et je n'ai encore vu personne venir voir ce qu'il n'allait pas.

La vieille femme se tut un instant avant de reprendre l'air désolé.

-Veuillez m'excuser quelques instants.

La vieille femme retourna à l'intérieur en laissant la porte ouverte.

Après quelques instants d'attentes, elle annonça à Lucy qu'il était assez tard pour qu'un professionnel eut été libre et elle lui proposa son petit fils qui était assez doué en ces matières là. Il habitait à quinze minutes en voiture de chez la propriétaire alors la blonde n'avait pas à attendre trop longtemps. Elle l'a remercia convenablement et retourna chez elle.

Environ vingt minutes après un petit bruit venant de sa porte se fit entendre. Elle se leva immédiatement et partit en direction de celle-ci.

En face d'elle se trouvait un homme très grand d'à peu près vingt ans et quelques. Il avait les cheveux d'un châtain claire qui virait au blond.

Ils se saluèrent et le jeune homme rentra à l'intérieur. Il était d'une sympathie trop naturelle ce qui intimidait un peu Lucy qui n'avait jamais fait rentrer personne dans sa nouvelle maison en dehors de Natsu et de sa propriétaire. D'ailleurs personne ne se rendrait compte que celle-ci était parenté avec le garçon aux cheveux qui viraient au blond. Il était vraiment tout le contraire d'elle. Mais bien qu'il fut sympa la blonde le trouvait très étrange, il s'était même autorisé à s'asseoir... cela ne l'a dérangeait pas vraiment mais elle trouvait son attitude un peu trop familière. À sa tête il avait dû oublier la raison de sa venue chez elle. Ils ne se connaissaient même pas mais il n'avait pas l'air gêné pour le moins du monde de raconter ce qu'il avait fait de sa journée. Sur quel genre d'énergumène était-elle tombé ? Il était vraiment bizarre.

Ne voulant pas se montrer malpoli, elle le laissa parler jusqu'à ce qu'il se rappela de lui-même qu'il avait à faire...

Après avoir réparé le chauffage, Lucy le remercia et l'accompagna à la porte. Elle espérait au fond d'elle ne pas le recroiser, elle était presque sûre qu'il était plus exténuant que Natsu.

Justement en parlant de lui, il n'avait pas donné signe de vie depuis ce matin. Il avait prévenu la blonde qu'il avait un sorte de match de basket-ball amical. La dernière fois qu'elle l'avait entendu c'était la veille après leur après-midi shopping. La jeune fille avait le sourire aux lèvres en repensant à cette journée, c'était la première fois qu'elle achetait des vêtements en compagnie d'une autre personne, elle aimait bien cette nouvelle sensation.

Le rose faisait tout pour qu'elle se sente bien, il était vraiment exceptionnel comme garçon. Il avait réussi ce que tout professionnel du social n'avait jamais réussi.

Si avant elle se demandait ce qu'elle avait pu faire pour que tant de malheurs lui furent arrivé, aujourd'hui elle persistait à se demander ce qu'elle avait fait pour que Natsu lui soit mis dans sa vie... Elle était décidément née sous une étoile plus ou moins ordinaire... Avec tout les évènements qui avaient pu se passer dans sa vie, elle comprit qu'il n'était jamais trop tard quoi que ce fut la chose. Peu importe le temps que cela prendrait, elle comprit qu'un jour ou l'autre tout finirait par changer pour la simple et bonne raison que nous étions tous nés sur la même terre, nous avions donc tous une part semblable en nous.

Alors pourquoi cela marcherait-il pour certains et pas pour les autres ?

Il fallait tout simplement être patients pour les plus à bout, et ne pas s'éloigner, sous aucun prétexte, de notre lieu où nous avions baptisé "enfer", car un jour la bonne personne se mettrait en travers de notre chemin.

C'était l'ultime solution.

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Salut chèrs lecteurs !!
C'est un chapitre qui est un peu plat mais que j'ai trouvé important de le mettre. Sachez que je ne met jamais de chapitre au hasard comme ça par flemme. C'est TOUJOURS réfléchi derrière. Essayez de savoir ce que ça cache 😊.

Voilà, je vous dis à au prochain chapitre 😄

 Ciel GrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant