Chapitre 57

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Quand je ferme la porte de ma chambre je l'entends me souhaiter une bonne nuit comme je l'avais fait précédemment.

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Changement de point de vu.

NATSU

Quand j'ouvre les yeux, une lumière venu de je ne sais où me brûle la rétine et je les referme directement. Je me lève et vais tirer ces putains de rideaux. Le soleil n'a pas l'air d'être celui du matin, je me demande quelle heure il est.

Je retourne vers mon lit provisoire et prend mon téléphone entre ma main gauche. Il est quatorze heures trente cinq. Je ne suis pas étonné vu l'heure à laquelle on est rentré.

Mais j'y pense, mon premier vrai geste de l'année, sans compter la nuit dernière bien-sûr, a été de refermer des rideaux. Moi qui voulait garder une chose spécial dans ma tête c'est raté. J'ai toujours voulu faire un truc de vraiment spécial en fait mais j'oublie à chaque fois. L'année prochaine je vais attendre le levé du soleil comme ça plus d'oubli.

Enfin bref. Après avoir répondu aux centaines de messages de bonne année avec lassitude, je me dirige vers toilettes pour soulager ma vessie.

Je crois que ça fait plus de trente secondes que je pisse là, ça commence à être long et j'ai pas refermé entièrement la porte derrière moi. C'est pas Lucy elle se réveille maintenant et me trouve entrain de pisser au calme la porte grande ouvert.

Le malaise.

Enfin pour elle, personnellement je pense que ça serait vraiment trop drôle à voir. Je me met à sourire inconsciemment quand je l'imagine entrain de bégayer avec sa tête toute rouge. Vous allez peut-être trouver ça cruel ou malsaint mais je crois que j'aime la rendre mal à l'aise. C'est devenu ma nouvelle passion.

Quand ma vessie s'est enfin entièrement vidé je me dirige vers sa chambre. Je pense qu'elle est toujours entrain de dormir vu que sa porte est fermé.

Je pousse tout doucement celle-ci et marche à pas de loup vers son lit. Elle est entièrement couverte de la tête au pied. Elle n'a pas chaud ? Moi je transpirais tellement que j'ai carrément enlevé mon t-shirt durant la nuit. Enfin, durant le matin... enfin bref.

Je distingue juste ses cheveux blonds quand j'arrive enfin. Sachant être très maladroit et pas du tout discret, c'est avec une lenteur extrême que j'essaie de découvrir son visage. Quand je le fait enfin elle se met à bouger un peu et je retiens ma respiration. Je m'asseoie au bord de son lit double et observe son expression.

Je l'a trouve si paisible et... mignone.

A cette pensée je sens que mes joues prennent feu... Bordel qu'est-ce que je fais ici ? Je ne peux pas m'empêcher de penser que en ce moment même je dois ressembler à un vieux pervers entrain d'espionner sa proie.

Je me lève brusquement et recule.

Ok, on calme-toi. C'est rien.

C'est pas comme si je l'avais violé. Mais... j'ai bien dit qu'elle était... mignonne ?
Merde depuis quand je dis des trucs comme ça moi ?... Ok. Je dois me l'avouer. Ces derniers temps ça m'arrive souvent... Et c'est pas comme si c'était pas vrai. Elle l'est. C'est juste que je trouve le moment inapproprié. Elle est entrain de dormir putain c'est comme si... enfin... Bref.

Je me ressaisi et me rassoie sur son lit. Je commence à lui tapoter plusieurs fois l'épaule.

Elle se met à grogner je ne sais pas quoi et se retourne de l'autre côté du lit.

 Ciel GrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant