Chapitre 18

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Les trois garçons se regardèrent et sans avoir eu besoin de parler, se mirent d'accord que en effet, il se passait quelque chose avec le rose.

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Celui-ci se dirigeait vers son quartier, une main enfouré dans sa poche de pantalon. Il avait l'air préoccupé et ne faisait pas attention à son entourage, il était comme absorbé par ses pensées, des pensées coupables. En effet, il ne s'était pas présenté en cours le jour suivant sa déclaration pour la même raison que la blonde. Ce soir là, il ne s'était pas rendu compte de ce qu'il disait, tout était sorti automatiquement et il ne pouvait plus s'arrêter. Ce fut après avoir raccompagné sa belle qu'il avait prit conscience et ainsi il décida de manquer le jour suivant.

Ce n'était peut-être pas la première fois qu'il se déclarait à une fille, mais il était tout de même gêné, et cela était une première, il ne comprennait pas. Pour dire vrai, il ne s'était jamais vraiment déclaré à une fille, c'était plutôt elles qui venaient à lui. Et comme il ne pouvait tout simplement pas les rejetter pour une raison encore inconnue, il répétait bêtement leurs phrases ne sachant quoi dire. Ce fut ainsi que sa réputation d'être un playboy avait commencé.

Ce fut la première fois qu'il était sincère ce soir là, sa gêne venait peut-être de cela. Ce fut comme si c'était pour lui, la première fois qu'il disait ces mots qui résonnaient avec une douceur enflammé aux oreilles de tout amoureux.

En arrivant chez lui, il était aux à l'entour de treize heure trente. L'heure de manger était déjà passé et il espérait que son père soit encore chez lui et surtout qu'il ait fait à manger.

Il retrouva, comme il l'avait espéré, son père assis sur le canapé entrain de regarder un match de football qu'il lui avait demandé d'enregistrer la veille. En le voyant, il comprit que son autre espoir de trouver quelque chose à se mettre sous la dent s'était envolé. Il soupira bruyamment dans le but que son père, qui était complètement absorbé par l'écran, le remarque. Celui-ci se retourna vers son fils avec un sourire similaire au sien.

-Déjà de retour ?

-Pourquoi t'es de bonne humeur ?

-Je suis heureux de voir mon fils, t'as un problème ?

-Ouais, bon, j'ai faim moi. Je paris que tu viens de te réveiller.

Le garçon avait dit cela en prenant le fixe entre sa main. Son pouce commença à tapoter rapidement les touches du téléphone et il le mit à son oreille. Il attendit quelques instants puis une voix surgit de l'autre côté de la ligne. Il avait l'air d'avoir l'habitude de lui parler, l'appelle était bref, une simple commande de pizza quoi.

-Je t'ai bien élevé mon fils. Tu prends soin de ton père.

-Bien-sûr, répondit-il d'un air blasé

En le connaissant bien, il n'aurait pas réagit comme cela. Son père conclut donc qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.

-Bon c'est quoi le problème ?

-De quoi tu parles ?

-Je vois bien que t'es pas comme d'habitude, t'es ailleurs.

-Tu te fais des idées, dit-il en se grattant l'arrière du crâne, signe qu'il n'était pas à l'aise.

-Ok ça devient grave.

Le père du rose qui se nommait Igneel pour rappel, mit pose à son match puis se retourna vers son fils avec un air sérieux.

-Tu me dis ce qu'il t'arrive ou tu ne sors pas avant demain matin.

Le jeune homme soupira mécontatement en essayant de se calmer.

-Puisque je te dis que c'est rien putain.

-Tu veux jouer à ça ?

-Ça ne te regarde pas. Et puis de toute façon c'est rien de grave tu t'inquiètes toujours pour rien.

-T'es mon unique et putain d'original fils et je pense que tu es assez grand pour comprendre mon inquiétude.

Le jeune homme soupira un bon coup puis regarda son père avec détermination.

-Non je ne comprend pas mais t'as raison en disant que je suis assez grand, je peux donc régler ça tout seul.

-Natsu...

-S'te plait papa je te dis que c'est rien, ok ?

Igneel le regarda un moment puis remplaça son inquiétude par un visage menaçant.

-S'il s'avère qu'il s'agit encore d'une histoire avec les...

-Rassure toi ça n'a rien avoir.

Un petit bruit venant de la porte se fit entendre juste après ces mots. Ce fut comme une libération pour Natsu qui se leva directement pour aller ouvrir en voulant échapper à l'interrogation de Igneel. Après avoir payé le livreur, il laissa la pizza qui appartenait à son père sur la table basse qui était devant celui-ci et partit en direction de sa chambre avec la sienne.

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 Ciel GrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant