CHAPITRE 13

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Je réajustais le bustier de ma robe bleue correctement. Je n'aimais pas le fait qu'il me compresse ainsi, mais ma mère disait que cela me faisait une belle poitrine. Je passais mes mains dans la toile bleu clair qui recouvrait le tissu principal de ma robe pour bien la plier. Puis je défis mes cheveux qui étaient tenus par une pince. Ils retombèrent en cascade dans mon dos. J'en plaçais un peu devant, les faisant tomber le long de ma poitrine, ces derniers m'arrivant ainsi au niveau du ventre.

Ils me semblaient plus longs que d'habitude ce qui me fit plaisir. J'avais toujours eu une affection pour les cheveux longs, c'est pourquoi je ne voulais pas qu'on y touche. Ma mère m'avait plusieurs fois dit qu'ils ne ressemblaient plus à rien, qu'il n'y avait aucune coupe, mais je restais sur mes positions. Il était hors de question qu'on me les coupe!

Je tenais à mes longs cheveux. Et je voulais les garder ainsi, même si je savais qu'un jour il faudrait bien que je les coupe.

Je me postais devant le miroir de ma salle de bain m'inspectant une dernière fois. Je me trouvais belle ainsi, vêtue de cette robe que j'avais choisie avec ma mère lors de mon séjour à Londres.

« Chérie, tu es prête? » Demanda mon père de l'étage inférieur.

« Oui, j'arrive papa. »

Je soufflais. Je ne voulais pas aller à cette soirée. Je n'aimais pas l'ambiance qui régnait dans ces soirées remplies de personnes qui ne se préoccupaient que de leur apparence. Je les trouvais tous hautains et prétentieux. Je n'aimais pas ce monde de luxure. 

Je les trouvais tous dégoûtants. Ils faisaient leur  messieurs et madames parfaits alors que je savais pertinemment qu'ils se moquaient bien des enfants qui mourraient de faim dans les pays démunis.

Ils n'y en avait que pour eux et leur petit nombril, rien d'autre. 

Je pris ma veste qui était sur mon lit. Je descendis ensuite pour rejoindre mon père qui m'attendait en bas. Il affichait un sourire en me regardant venir jusqu'à lui.

« Tu es magnifique. »

« Merci. Tu as pensé au bouquet de fleurs? »

Il me présenta le bouquet de fleurs qu'il tenait dans ses mains. Je lui adressais un sourire puis on quitta la maison. Je retrouvais ma mère dans la limousine noire. Elle me complimenta elle aussi sur ma tenue, me précisant ô combien cette robe me mettait en valeur.

Quand on arriva devant l'hôtel un jeune homme en rouge m'ouvrit la porte. Ma mère me suivit et mon père sortit par l'autre portière.

« Bonne soirée mademoiselle. » me fit le jeune homme avec un doux sourire.

 « Merci beaucoup. » répondis-je avec un grand sourire.

Mon père se rapprocha rapidement de moi me prenant par ma taille.

 « Je vous prie de garder vos yeux baladeurs loin de ma fille si vous voulez garder votre travail. »  grogna t-il au jeune homme qui perdit son adorable sourire.

 « Oui, monsieur. »

 « Papa ! » Fis-je embarrassée.

Comment pouvais-je lui parler d'Harry alors que quand un garçon se montre juste poli envers moi, il se fait réprimander par mon père? S'il n'acceptait pas qu'un homme puisse se montrer gentil avec moi qu'allait-il faire pour Harry en sachant que lui et moi étions bien plus proches que de simples formules de politesse?

Il serait hors de lui. Et si il savait que j'avais des sentiments pour Harry, là, lui et moi ne serions plus de ce monde. C'était simplement impossible.

BUS440 I h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant