55.

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Je vois au loin l'ambulance partir, je sais qu'une fois arrivée à l'hôtel j'aurai des comptes a rendre mais pour le moment je dois me concentrer. Je retire l'oreillette puis la remplace par celle que Jason m'avais donné plus tôt. Je retire aussi ma caméra et éteins mon téléphone, je sais que Peter Pan est déjà entrain d'essayer de me traquer sous les cris de Felipe qui me maudit de partir encore une fois sans même lui dire ce que j'allais faire. Le pauvre, à chaque fois qu'on se réconcilie je quitte le navire ou alors monsieur joue le mort.

Je me retire ses pensées et j'appelle un taxi. Je lui donne l'adresse puis il conduit sans même ouvrir la bouche, c'est pas plus mal.

- Jason ? Demandai-je

Le conducteur me regarde mais je fais semblant de parler au téléphone, il arrêtera sûrement de me prendre pour une folle.

- Désolé, mais semer tes frères une vraie galère.

- Une fois fini, ta intérêt a expliquer a tout le monde sinon je te castre compris ?

Il se met à rire puis le taxi s'arrête,je suis donc arrivée devant un immeuble assez délabré. Je paye le taxis et descend.

Une odeur de moisie me viens, mon dieu l'horreur, il fait sombre, très sombre, des rats me passent entre les jambes. Dieu merci je n'ai pas peur de ses bêtes sinon j'aurai taper un cri et tout le monde m'aurai entendu.

- Jason, tu est sur qu'on est au bon endroit ?

- Ouais pourquoi ?

- Car c'est dégueulasse, y a des rats partout sa pue puis y a des gens assez chelou.

- du genre ?

- Du genre t'approche pas ou je te refile la peste.

Jason se mit une fois de plus à rire. Je le déteste, je préférais quand Dias était mon boss, lui au moins n'aurai pas ris, quoique j'en suis pas si sur. Je prend une grande inspiration et traverse la route, je suis maintenant devant cette porte qui est totalement défoncé au moins pas besoin de la toucher pour la pousser. Une fois devant l'escalier l'odeur est de plus en plus forte, une sorte de mélange entre moisie et pisse, une horreur. Au fur et à mesure que je monte les escalier j'aperçois des seringues par terre, des tonnes et des tonnes de préservatifs. Je n'ai même pas envie de savoir qu'est ce qu'ils font ici. J'arrive devant la porte numéro 129, celle que je cherche. Je toque mais personne ne répond, je toque une deuxième fois , puis une troisième mais personne ne répond.

- Il n'y a personne.

- Essaye une dernière fois. Me supplie mon patron

Je souffle puis toque de plus en plus fort, quitte à réveiller tout l'immeuble j'en ai rien à faire.

J'aperçois une ombre sous la porte, il y a quelqu'un, pourtant personne n'ouvre la porte, ah très bien elle veux jouer a ce petit jeux, sache que je suis la plus forte.

Je continue de toquer encore et encore.

- Je sais que vous êtes là, je ne partirais pas. Je resterais ici à toquer comme une détraquer jusqu'à ce que cette porte s'ouvre. Je peux y passer la nuit, j'ai tout le temps. Je vous préviens que je suis une grande malade.

Je continue de taper mais personne n'ouvre. Elle est vraiment têtu mais malheureusement elle a trouvé une plus grande adversaire. Je continue de toquer et je commence même à faire une petite mélodie. Une porte s'ouvre mais malheureusement ce n'est pas celle que j'espérais.

- C'est fini oui ? Demande un homme assez dégueulasse, tout sale, une barde aussi longue que ses cheveux, ils arrivent à l'épaule.

- Pas autant que cette porte ne s'ouvre et viens me déranger encore une fois et je te jure que tu bouffe tes couilles compris ? Dis je en le pointant du doigt

WILSON (TERMINÉ) TOME 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant