WILSON (TERMINÉ) TOME 1

31.

Après la bombe que mon frère a lâcher je suis toujours dans ma chambre, je décide me changer et j'enfile un jeans noir et un haut bleu foncé avec mes Adidas blanche.

Mon frère entre dans ma chambre l'air paniqué.

- Il se passe quoi ?
- C'est...
- Aaron ? Dis je en me rapprochant de lui.

Il me tend le téléphone qui sonne et je n'avais pas remarqué.

- Allo ?
- Stéph ? C'est Lucie
- Oui.
- Où est ton frère ?
- Il est sous la douche pourquoi ? Mentis je
- Oh, je pensais qu'il m'évitais.
- Bon tu veux quoi ?
- Tu peut lui dire de me rappeler ?
- Ça va être compliquer ce soir, on passe la soirée en famille et interdit au téléphone histoire de rattraper le temps perdu.
- Oh oui, t'inquiète pas je comprend je le vois demain alors. À plus
Je raccroche, mon frère me regarde les yeux grand ouverts.
- Quoi ?
- Et si elle débarque à la maison ?
- N'importe quoi ! Aller on bouge.

Je pousse mon frère qui comme vous devez vous douter il est habiller comme moi. On descend au salon ou mon père, Gaspar et grand mère regardent la télé, je sens qu'il y a de la tension entre Papa et Gaspar.

- On sort ! Dis je assez fort pour que les trois têtes se tournent vers nous
- Et vous allez ou ?
- Au ciné, on a besoin d'un moment entre frère. Oh et nous attendez pas pour dîner, on va sûrement en profiter.
- Très bien. À demain alors.

Sans dire un mot de plus nous quittons la maison, sur le trajet je sens mon frère super nerveux ce qui me rend nerveuse. Je gare la voiture dans le parking puis on se dirige vers les embarquements.

- Les passagers du vol N873 en direction de New-York sont priés de se rendre à la porte 3 pour initier l'embarquement.

Je prend la main de mon frère et on se dirige vers la porte numéro 3 comme l'a annoncer l'hôtesse. Une fois la douane passer on entre dans l'avion. On en a pour trois heures de vol, je dois trouver un moyen pour que mon frère arrête d'être aussi nerveux.

L'avion viens de décoller e les hôtesses nous font leur charabias habituelle mais je n'en tiens pas compte. Heureusement que personne n'est assis à nos côtés, je me tourne vers mon frère qui joue avec ses doigts, signe qu'il est nerveux.

- Aaron, arrête ou je te jure que je te balance par la fenêtre de l'avion.
Il me regarde avec étonnement.
- La fenêtre ne s'ouvre même pas.
- Je trouverais un moyen. Mais s'il te plaît destresse , tu va nous faire remarquer.
- Remarquer de quoi ?
- Il vont te prendre pour un fugitif, manquerais plus que tu te mette à transpirer comme un chacal.

Mon frère se met à rire ce qui me fait sourire. Petit à petit il se détend en fonction de notre conversation.

Le pilote nous annonce que nous allons atterrir et dieu merci car je commence à voir mal aux jambes et au dos.

Une fois l'atterrissage on se dépêche d'arriver dehors, je me dirige vers un taxi car nous n'avons pas de voiture à New York enfin plus maintenant.

Je donne une adresse au conducteur qui est très mais alors très bavard, si je pouvais j'aurai changer de taxi mais nous n'avons pas le temps.

- On va ou ?
- À Bar de la 5eme, j'ai découvert via facebook que Jessica y travaille.
- Je vois que tu a fais ton taf.
- Pas totalement manque plus que lui casser la gueule.
Mon frère se met à rire.

Le taxi nous dépose enfin, je lui donne un pourboire de 10 dollars, j'aurai pu laisser plus mais il parle trop.

Mon frère est comme figé face à cette porte, je m'approche de lui et me met face à lui.