#END 「TAEHYUNG」
« Écrire une lettre, qui l'aurait cru. Moi, alors que j'essaie de fuir ceux qui cherchaient à me donner du bonheur. Je ne sais pas pourquoi j'ai d'ailleurs sorti un stylo pour écrit sur une feuille froissée trouvé dans un vieux placard de cette maison à présent vide.
Je tiens à ce que vous sachiez que je me suis posé pour réfléchir à ce que j'allais faire de ma vie. En quelques mots :
J'ai peur de vivre mais j'ai peur de crever.
C'est ce dont à quoi je conclu ma vie. À qui que ce soit qui trouve cette lettre. Tu es très certainement l'un de ces six gars qui ont fait de ma vie quelque chose de plus vivable et ce, depuis notre plus tendre enfance. Je ne saurai comment vous remerciez correctement. Écrire une lettre, c'est lâche, je m'en rend compte. Désolé.
Je crois que je me suis faite une image de ce qu'était la vie, que j'ai fini par être déçu en voyant à quel point la mienne était un vrai merdier. La mort de maman, l'un des piliers de cette maison. Il a fallut qu'elle parte pour que je puisse comprendre à quel point la perte de quelqu'un peu chambouler une âme. Extérieurement je paraissait aller bien, du moins, avant que papa ne se détruise à petit feu.
Meehyung, si j'avais été aussi courageux que tu ne cesse de me le dire, alors pourquoi ces bleus ornaient ton petit corps ? C'était l'une des questions que je me posait avant de dormir, presque comme un rituel en espérant trouver une réponse dans l'un de mes rêves. Parce que oui, j'avais l'espoir de rêver encore, pensant que cela ne m'était plus permis vu la tournure de ma misérable vie. On réussissait à vivre, je faisais des petits boulot, tu allait en cours et papa se contentait de boire. Sauf que j'arrivais toujours en retard à la maison, alors je te voyais sur le sol de la chambre, allongée, priant pour que tout puisse s'arranger. Je ne pouvais rien faire. Je ne savais plus quoi faire. Je t'ai fais des promesses, je te jure, au plus profond de moi que je voulais réussir à les tenir. Je cherchais toujours un moyen pour arranger les choses. Éviter d'aller acheter des bouteilles d'alcools pour papa, cacher l'argent qu'ont avait pour qu'il ne sorte pas la journée s'en acheter. Mais il devenait tellement plus violent que j'avais l'impression que la maison ne faisait que résonner au son de sa voix.
J'avais peur Meehyung. J'avais peur de lui. J'avais peur de rentrer à la maison. J'avais peur de ce que mes pensées me faisaient faire. J'étouffais. Je me noyais. C'était le néant.
C'est à ce moment là, peu avant que je ne puisse fléchir à mes impulsions, que j'ai rencontré l'espoir. Vous savez, cette personne qui apparaît parfois innocemment dans nos vie mais qui ont l'un de ces plus grands impact sur nous. Elle s'appelle Hope. Beau prénom. Belle personnalité. Mais je l'ai laissé s'éloigné. On s'est rencontré un soir où sa curiosité lui avait fait franchir le seuil de mon monde. Rien de bien méchant jusque là, c'était juste moi qui était effrayé à l'idée que je puisse lui blessé. Elle avait trouver un certain sens à mes graffitis ou avait du moins essayer d'en trouver le sens cacher. Elle était près du grand vide à ce moment-là, mais le savait pas. J'avais peur, peur pour elle. J'avais réussi à avoir peur pour quelqu'un autre que moi ou ma famille. Je la connaissais à peine, mais j'avais la frousse de la connaître plus. Je ne voulais pas lui faire du mal.
Je crois que j'ai fini par l'aimer. Dangereusement.
C'était un sentiment que j'avais besoin de ressentir alors que ces fantômes, qui me hantaient dans mes rêves, faisaient de moi un être sans pitié. J'ai tué mon père. Comment suis-je censé vivre alors que j'ai l'impression d'avoir donné mon âme au diable ? Je comprendrais votre pitié, je suis en train de devenir fou.
Je ne pars pas définitivement, j'ai juste besoin de trouver un semblant de paix avec moi-même, parce qu'au fond je suis détruit. Et peu importe qui m'aidera, je crois qu'il est impossible pour quiconque de pouvoir réparer la pauvre personne que je suis. Je dois me retrouver. Je crois. Une part de moi-même reste ici, sous vos yeux si par chance vous passez sous ce pont. Mes graffitis y seront, là, à attendre que quelqu'un d'autre puisse reconnaître leur sens. Si vous comprenez mon art, alors vous comprendrez ma douleur ( peut-être pas exactement, mais juste un peu fera l'affaire )
Je suis désolé de vous avoir blessé, de vous avoir fait du mal et de l'inquiétude alors que vous auriez pu passez vos heures à faire autre chose. Ce n'était que du gâchis, je le conçois. Pardonnez mon égoïsme.
Je suis capable d'aimer. De vous aimer et de vous remercier. Encore, maintenant. Qui sait si je reviendrais vraiment parmi vous ?
J'irai mieux.
Prenez soin de vous. Merci.
Kim Taehyung. »
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I'll be good » kth
Fanfiction"Il avait l'âme déchirée, et ses graffitis en étaient la preuve."