Sun Daily

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Le lendemain matin arriva vite.
Hinata se regarda dans le miroir pour s'assurer que son tout allait bien.
Elle leva la main, ce faisant elle stoppa son geste, remarquant quelque chose sur son poignet.
Une marque.
Elle l'inspecta de plus près et vis une série de point noirs sur sa peau certain plus gros que d'autres. On aurait dit qu'un tatouage simple et élégant avait été gravé sur son poignet.
Et c'était anormal.
Elle ouvra le robinet et frotta sa peau jusqu'à ce qu'elle soit rouge et irritée, mais l'encre resta intacte nn
Elle sembla même noircir un peu plus. Elle se souvient alors qu'hier soir, à The Legacy, Sasuke l'avait saisit part le poignet pour l'empêcher de partir. La chaleur de sa peau avait pénétré la sienne, mais lorsqu'elle s'était enfuie du club, plus tard, son poignet était devenu brûlant, et cela s'était intensifie lorsqu'elle s'était coucheee hier soir.
Elle avait allumé sa lampe plusieurs fois pour inspecter son poignet, mais n'avait rien vu.
Jusqu'à ce matin.
Hinata les yeux sur son reflet. Pourquoi lui avait-elle obéi lorsqu'il lui avait demandé de rester ? Pourquoi avait-elle été aveuglée au point de ne pas voir qu'elle avait invité Sasuke à jouer aux cartes ?
Elle savait pourquoi. Elle avait été distraite par sa beauté. Pourquoi ne l'avait on pas prévue que cet enfoiré était charmant ? Que son sourire était à couper le souffle et que son regard était capable de faire cesser de battre les cœurs ?
Qu'était donc cette chose sur son poignet et qu'est-ce que cela voulait dire ?
Elle n'avait qu'une certitude : Sasuke allait lui dire.
Aujourd'hui.
Toutefois, avant de pouvoir de retourner à la tour d'obsidienne, elle devait se rendre à son stage. Elle remarqua alors la boîte à bijoux que son père lui avait donné. Aujourd'hui, elle trônait sur sa commode et contenait des bijoux ; mais lorsqu'elle avait douze ans, elle contenait cinq graines d'or. Hiashi les avait créées et lui avait dit que pour elle, les graines deviendraient de belles roses de la couleur de l'or liquide.
Hinata les avait planté et avait fait de son mieux pour les chouchouter, mais au lieu de donner la vie au fleurs tant attendues, elles n'avaient formé que quelques tiges noires et sèches.
Elle n'oublierait jamais le regard de son père lorsqu'il l'avait trouvé devant les roses fanées : un mélange de stupeur, de déception et d'incredulité.
Elle regarda le coffret à bijoux, et la marque sur sa peau devint aussi brûlante que sa honte. Pas question que son père apprenne jamais ce qu'elle avait fait.
Elle fouilla dans sa boîte jusqu'à trouer un bracelet suffisamment large pour recouvrir le tatouage. Cela ferait l'affaire jusqu'à ce que Sasuke le lui retire.
Hinztz retourna dans sa chambre, elle n'avait fait que quelques pas quand son père arriva devant elle.
Elle sursauta et sentit son cœur battre à tout rompre.
- Mon dieu, Père ! Vous ne pourriez pas passer par la porte, comme un parent normal ? Et frapper ?
En temps normal, Hinata n'aurait jamais parlé a son père sur ce ton, mais elle était tendu ce matin.
Hiashi ne pouvait pas savoir qu'elle était  allée à The Legacy.
Elle fit un inventaire rapide de ce qu'elle portait la veille au soir ; la robe était dans la chambre d'Ino, ses chaussures étaient dans son armoire et elle avait caché les bijoux dans sa pochette suspendue à la poignée de sa porte.
Hiashi haussa son menton et etudia Hinata d'un œil critique.
- N'importe quoi, repondit-il en saisissant le menton de sa fille pour le frotter.
Hinatz savait et elle n'avait pas besoin de regarder dans le miroir pour comprendre. Hiashi aimait qu'Hinata ressemble à sa mère (décédée), et Hinata  préférait lui ressembler le moins possible.
- Tu as beau jouer, tu peux quand même avoir l'air divine, dit-il.
Hinata leva les yeux au ciel. Son apparence n'était qu'une énième déception pour son père.
- Voilà ! Conclut enfin Hiashi, lâchant son menton. Magnifique.
Hinata se regarda dans le miroir et vit qu'elle avait eu raison. Hiashi avait caché tout ce qu'Hinata aimait chez elle.
- Merci, Père, réussit elle a dire.
- Ce n'est rien, ma fleur répondit Hiashi en tapotant sa joue. Alors, parle-moi de ce... boulot.
Dans la bouche de son père, le terme sonnait comme une injure et Hinata grinça de dents. Elle fut surprise de constater la vitesse à laquelle sa colère surgissait.
- C'est un stage, Père. Si je réussi, j'aurai peut-être un travail quand j'aurai mon diplôme.
- Ma chérie, dit Hiashi en fronçant les sourcils, tu sais que tu n'as pas besoin de travailler
- Si tu le dis, marmonna Hinata.
- Pardon ?
Hinata se tourna vers sa mère et parla plus fort.
- C'est ce que j'ai envie de faire. Je suis douée pour ça.
- Tu es douée pour beaucoup de choses, petit ange.
- Ne m'appelle pas comme ça ! grogna Hinata.
Ce qui mit son père en furie ; elle avait déjà vue comme ça juste avant qu'il ne vire l'un de ses hommes lorsqu'il avait perdu Hinata de vue.
Elle n'aurait pas du s'énerver, mais elle n'y pouvait rien. Elle détestait ce surnom quellese trimballait depuis l'enfance et qui lui rappelait sa mère décédée il y a maintenant quelques années.
- Pardon, Père, parvint elle a dire, sans toutefois le regarder.
Elle ne fuyait pas son regard par gêne mais parce que ses excuses n'avaient rien de sincère.
- Oh, ma fleur, je ne t'en veux pas, dit Hiashi en posant ses mains sur les épaules de sa fille. C'est à cause de ce monde. Il nous divise.
- Père, tu es ridicule, soupira Hinata en prenant le visage de son père dans ses mains.
Cette fois, quand elle lui parla, elle pensait tout ce qu'elle lui dit.
- Tu es tout ce que j'ai, déclara-t-elle.
Hiashi sourit et tint les poignet de sa fille. La marque de Sasuke devint brûlante. Il se pencha, comme pour embrasser sa fille sur la joue, mais n'en fit rien.
- Ne l'oublie pas, dit-il avant de partir.
Hinata expira longuement en tremblant de la tête aux pieds. Même lorsqu'elle n'avait rien à cacher, supporter son père était épuisant. Elle était constamment stressée, ne sachant qu'elle nouvelle chose mettrait Hiashi hors de lui. Avec le temps, Hinata pensait s'être endurcie face aux paroles de son père mais celles-ci parvenait quand même à l'atteindre.
Elle se changea les idées en se concentrant sur la tenue  qu'elle allait porter pour son premier jour et choisit une robe d'été violet pâle, avec des manches à volants, des sandales blanches à talons compensés et un sac main blanc. Avant de partir, elle de partir, elle se regarda une dernière fois dans miroir et reboucla ses cheveux. Elle sourit se reconnaissant à nouveau.
Quand elle sortit de chez elle, le soleil matinal lui mit du baume au cœur. Ele n'avait pas de voiture, donc elle avait l'habitude de se déplacer à Tokyo à pied ou en bus. Il faisait bon, ce matin, elle décida de marcher.
Hinata adorait la ville parce qu'elle n'avait rien à voir avec l'environnement dans lequel elle avait grandi. Ici, les gratte-ciel scintillaient sous les rayons chaud du soleil.
Il y avait des musées remplis d'histoires qu'Hinata n'avait découvertes qu'en venant vivre ici, des bâtiments qui ressemblaient à de l'art, et des sculptures ainsi que des fontaines à chaque coin de rue. Et même s'il y avait beaucoup de pierre, de verre et de métal, il y avait aussi des hectares de parcs arborés et de jardins luxuriants dans lesquels Hinata s'était souvent promenée le soir. L'air frais lui rappelait qu'elle était libre.
Elle respira, essayant de se débarrasser de son angoisse, mais au lieu de ça, son stress se concentra dans son ventre pour le nouer. Elle ne cessait de penser au tatouage sur son poignet. Elle devait s'en débarrasser avant que Hiashi le voie et que ses quelques années de liberté de transforment en un éternité dans sa prison.
En général, c'était cette crainte qui poussait Hinata à être prudente.
Mais pas hier soir. Hier soir, elle s'était sentie rebelle et, malgré la marque étrange qui noircissait sa peau, elle avait découvert que The Legacy et son roi étaient tout ce dont elle avait toujours rêvé.
Elle regrettais que ce soit le cas ; elle aurait aimé trouver Sasuke repoussant. Elle aurait préféré passer la nuit à se remémorer la sensation de son regard se promenant sur son corps, à se rappeler comment elle avait du pencher la tête en arrière pour trouver son regard ou comment ses mains gracieuses avaient mélangé les cartes.
Que ressentirait elle au contact de ses longs doigts sur sa peau ? Quelles sensations decouvrirait elle s'il l'a prenait dans ses bras musclés et l'emportait avec lui ?
Depuis hier soir, Hinata désirait des choses qu'elle n'avait jamais souhaitée auparavant. Bientôt, son angoisse fit place à un feu ardent et nouveau, si intense qu'elle eut peur de se liquéfier.
Dieu, pourquoi pensait elle ainsi ?
C'était une autre chose de trouver le fils cadet des Uchiha attirant, mais s'en était une autre de... le désirer. Il était inenvisagable qu'il se passe quoique ce soit entre eux. Son père détestait les Uchiha et elle n'avait pas besoin de poser la question pour savoir qu'une relation serait interdire. Elle savait aussi qu'elle avait davantage besoin de son père que d'assouvir ce désir qui faisait rage en elle.
Elle approcha de la tour du journal. Elle gravit les quelques marches jusqu'aux p³ortes dorées et vitrées. Il y avait des tourniquets et des portiques de sécurité dans le hall, et l'accès aux différentes entreprises était filtré  ; c'était nécessaire étant donné que l'agence de publicité d'Izuki Uchiha, Dream Corp, se situait dans le bâtiment. Tout le monde savait que les hommes d'Izuki avaient l'habitude de se regrouper devant la tour dans l'espoir d'apercevoir Izuki. Un jour, la foule avait essayé de pénétrer dans la tour pour le trouver, ce qui ne servait à rien puisque Izuki était rarement là-bas, préférant passer son temps chez lui.
Mais l'entreprise d'Izuki n'était l'as pas la seule à requérir une sécurité renforcée. Sun Daily révélait fréquemment des scandales qui enrageaient autant les Uchiha que les hommes.
Hinata n'avait jamais entendu parler des actes de vengeance, mais alors qu'elle passait le portique de sécurité, elle se dit que les hommes ne pourrait rien pour empêcher un Uchiha furieux de débouler au soixantième étage pour y déverser sa colère.
Une fois la sécurité passée, elle prit un ascenseur pour se rendre à son étage. Les portes s'ouvrirent dur le hall d'accueil et un bureau arrondi en verre au-dessus duquel trônait le nom du journal. Hinata fut accueilli part me sourire de Rin, qu'elle avait rencontrée lorsqu'elle avait passé son entretien. La jeune femme était sublime, avec de longues boucle brune.
- Hinata, dit-elle en faisant le tour du bureau. Je suis ravie de te revoir. Laisse moi t'accompagner. Kakashi t'attend.
Rin accompagna Hinata a la salle de presse située derrière la séparation vitrée, où étaient parfaitement alignés des bureaux en verre et en métal. La salle était bourdonnante d'activité, des téléphones sonnaient aux quatres coins, les journalistes agitaient leurs articles, relisaient leur rechercheou pianotaient frénétiquement sur leur clavier d'ordinateurpour rédiger leur prochain article. Il y avait une forte odeur de café, comme si cette grande machine carburait à la caféine et à l'encre. Hinata senti si cœur battre plus vite, emballée a l'idée de travailler dans un tel environnement.
- J'ai vu que tu étudiais à l'université de Tokyo, dit Rin. Tu termines quand ?
- Dans six mois.
Hinata rêvait du moment où elle traverserait la grande estrade oiur obtenir son diplôme. Ce serait le sommet de son travail pour ses études.
- Tu dois être très excitée.
- Je le suis, répondit elle en se tournant vers Rin. Et toi ? Tu finis quand ?
- Dans deux ans, répondit la secrétaire.
- Et ça fait combien de temps que tu es ici ?
- Un an, à peu près,  dit-elle en souriant.
- Tu penses rester lorsque tu auras fini tes études ?
- Dans l'immeuble, oui, mais quelques étages au-dessus, chez Dream Corp, admit elle en souriant jusqu'aux oreilles.
Ah ! Alors l'agence publicitaire d'Izuki l'avait déjà recrutée.
Rin toqua a la porte ouverte d'un bureau situé tout au fond de la salle.
- Kakashi, Hinata est là.
- Merci, Rin, répondit Kakashi.
La jeune femme se tourna vers Hinata et lui sourit avant se s'effacer pour la laisser entrer dans le bureau et apercevoir son nouveau patron pour la première fois. Kakashi Hatake était plus âgé, mais elle devina qu'il avait du briser de nombreux cœurs durant sa jeunesse. Ses cheveux gris était okus courts que sur le dessus.
Il etizt grand et mince, avec de fines lèvres et un petit nez, il était vêtu d'une chemise blanche, d'un pantalon kaki et d'un noeud papillon noir.
- Hinata, dit-il en contournant son bureau pour lui tendre la main. Je suis ravi de vous rencontrer. Nous sommes heureux de vous compter parmi nous.
- Je suis ravie d'être là, Monsieur Hatake, repondit elle en serrant sa main.
- Appelez-moi Kakashi.
- D'accord... Kakashi, répéta-t-elle sans cesser de sourire.
- Asseyez-vous je vous en prie !
Il designa une chaise et elle s'assit. Il resta debout, appuyé contre son bureau, les mains dans les poches.
- Parlez-moi de vous.
Lorsque Hinata avait déménagé à Tokyo, elle avait détesté cette question parce que les seules choses dont elle pouvait parler étaient ses peurs : les lieux clos, se sentir enfermée, les escalators. Mais avec le temps, elle avait acquis suffisamment d'expérience pour pouvoir se définir selon les choses qu'elle aimait.
- Eh bien, je suis étudiante en journalisme q l'université de Tokyo. Je finis en mai... commença-t-elle alors que Kakashi agitait la main.
- Ce n'est pas votre CV qui m'intéresse.
Il a regarda dans les yeux et elle remarqua qu'il les avaient noirs.
Il sourit gentiment.
- Quels sont vos... passe-temps, vos passions ?
- Ah, dit-elle en rougissant avant de réfléchir quelques instants. J'aime la pâtisserie. Ça m'aide à me détendre.
- Ah oui ? Dites-m'en plus. Qu'est-ce que vous aimez cuisiner ?
- Tout, en fait. En ce moment, je me suis mise au défit de réussir des figurines en sucre.
Il haussa les sourcils en souriant.
- Des figurines en sucre ? Ça se fait ?
- Oui, je vais vous montrer.
Elle sortit son téléphone et trouva quelques photos. Bien sûr, elle n'avait immortalisé que ses plus belles réussites.
Kakashi prit le téléphone et fit défilé les photos.
- Oh, c'est beau. C'est super, Hinata.
Il la regarda dans les yeux en lui rendant son téléphone.
- Merci.
Hinata détestait le sourire niais que les paroles de son patron avaient fait apparaître sur son visage, mais en dehors d'Ino, personne ne l'avait félicitée pour ses créations.
- Donc, vous aimez la pâtisserie. Quoi d'autre ?
- J'aime écrire, dit-elle. Des histoires.
- Des histoires ? Vous voulez dire des fictions ?
- Oui.
- Des romances ? supposa-t-il.
C'était ce que présumaient la plupart des gens à qui elle parlait de sa passion pour l'écriture, et rougir ne l'aidait en rien lorsqu'elle les detrompait.
- Eh bien non, en faite. J'aime les mystère.
Kakashi haussa a nouveau les sourcils qui atteignirent presque ses cheveux.
- Je ne m'y attendais pas, dit-il. Ça me plaît. Qu'attendez vous de ce stage ?
- De l'aventure, admit elle quant de s'arrêter, mais cela sembla plaire à Kakashi.
- De l'aventure, répéta-t-il en s'éloignant de son bureau. Si c'est d'aventure dont vous rêvez, Sun Daily peut vous l'offrir, Hinata. Ce poste peut vous ressembler q tout ce que vous désirez ; c'est à vous de le créer et de le gérer. Si vous voulez faire des reportages, faites en. Si vous voulez corriger, lancez vous. Si vous voulez faire du café, faites vous plaisir.
Hinata ne souhaitait faire du café que pour elle-même, mais elle se retint de le dire. Elle ne pensait pas pouvoir être plus enthousiaste par ce stage, mais plus Kakashi parlait, plus elle avait l'impression que ce stage allait changer sa vie.
- Je suis sûr que vous savez que nous nous retrouvons souvent dans les médias, dit-il avec un sourire narquois. C'est plutôt ironique, puisque nous sommes nous-mêmes une source d'information.
Sun Daily était connu pour les nombreuses plaintes qui étaient déposées à son encontre ; des accusations de diflammation, de calomnie, de violation de la vie privée. Mais ce n'étaient pas les pires plaintes engagés contre le journal.
- Je n'en reviens pas que Sai vous ait accusés d'être membres de l'anbu, dit Hinata.
L'Anbu était un groupe d'hommes qui s'étaient promouvant l'équité le libre arbitre et la liberté. Sai les avait classés comme une organisation terroriste et avait menace de mort quiconque serait en possession de leur propagande.
- Ah ouais, dit Kakashi en haussant les sourcils et en se massant la nuque. C'était complètement ridicule, mais ça n'a pas empêché le public de le croire. Nous recherchons la vérité, Hinata, declara Kakashi. La vérité entraîne un certain pouvoir. Désirez vous le pouvoir ?
Le pauvre n'avait pas idée de ce qu'il lui demandait.
- Oui, dit-elle. Je veux le pouvoir.
Cette fois, lorsque Kakashi sourit, in montra toutes ses dents.
- Alors, vous vous en sortirez très bien ici.
Il montra à Hinata son bureau qui était à côté du sien. Elle s'installa, inspectant les tiroir, notant les fournitures qu'elle aurait besoin de demander ou d'acheter, et rangea son sac à main. Un ordinateur portable flambant neuf l'attendait sur son bureau en verre. Il était frais sous ses doigts et lorsqu'elle l'ouvrit, l'écran noir refléta le visage d'un homme qui se tenait derrière elle. Elle se retourna et croisa des grands yeux surpris.
- Shikamaru, dit-elle.
- Hinata.
Il était aussi beau que la veille au soir, mais paraissait plus professionnel avec sa chemise lavande et sa tasse de café à la main.
- Je ne savais pas que tu étais notre nouvelle stagiaire.
- Je ne savais pas que tu travaillais ici, répondit elle.
- Je suis grand reporter, je m'occupe surtout du show-biz, expliqua-t-il d'un ton un peu suffisant. Tu kius as manqué quand tu es partie hier soir.
- Ah oui, désolée. Je voulais me préparer pour mon premier jour.
- Ça je ne peux pas le critiquer. Eh bien, bienvenue !
- Shikamaru, dis Kakashi en apparaissant à nouveau à sa porte. Tu veux bien faire visiter note étage à Hinata ?
- Bien sûr, acquiesça Shikamaru en souriant. Tu es prête ?
Hinata suivit Shikamaru, pressée d'être témoin du rythme effréné de son nouvel environnement de travail. Elle était contente d'y trouver un visage familier, même si elle ne l'avait rencontré que la veille. Elle se sentit immédiatement plus à l'aise.
- On appelle cette pièce la salle de travail. C'est ici que tout le monde suit ses pistes et mène ses enquêtes, dit-il.
Les journalistes levèrent la tête de leur écran et lui sourirent ou la saluèrent tandis qu'elle passait avec Shikamaru. Il desigan ensuite une série de pièce.
- Ça, ce sont les salles de conférences. Et là, c'est la salle de repos.
Il lui montra une grande pièce chaleureuse et tamisée avec plusieurs coins canapé. L'ambiance était douillette, plusieurs personnes y étaient déjà installées.
- A mon avis, tu préférai écrire ici, quand tu le pourras.
Shikamaru lui montra le placard à fournitures ou elle trouva les stylos, les post-it et les carnets dont elle avait besoin, et il aida à tout porter jusqu'à son bureau.
- Alors qu'elle type de journalisme t'intéresse ? demanda-t-il.
- Je penche pour le journalisme d'investigation, repondit-elle.
- Ah tu es une détective, alors ?
- J'aime la recherche.
- Et il y a un sujet en particulier ?
Sasuke.
Le jeune homme surgit dans ses pensées sans prévenir, elle savait que c'était à cause de la marque sur son poignet. Elle était pressée de retournée à The et de découvrir ce que le tatouage signifiait.
- Non, j'aime juste... résoudre les mystères, répondit elle.
- Eh bien, peut-être que tu pourras nous aider à découvrir qui vole nos repas dans le frigo de la salle de repos.
Hinata éclata de rire.
Elle allait adorer cet endroit, elle en était certaine.

Amour ComplaisantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant